Je suis l'invité du Forum catholique, aujourd'hui, entre 18 h 30 et 22 h.
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Bien sûr
La Bibliothèque de France présente l'exposition « Controverses, photographies à histoires », qui a déjà pu être vue à Lausanne.
Sur l'affiche, la photographie d'Oliviero Toscani pour Benetton représentant un prêtre en soutane et chapeau romain embrassant une religieuse à cornette.
Au hasard.
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La « diversité » contre le peuple
Les procès-verbaux de l'élection de Miss France montrent que d'après les 520.418 votes du public, Chloé Mortaud, proclamée Miss France 2009, est arrivée quatrième sur cinq lors de la finale.
Miss Pays-de-Loire et Miss Lorraine, ses deux premières dauphines, avaient obtenu deux fois plus de voix qu'elle.
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Le centre parisien officiel de propagande islamique
La Mairie de Paris présente plus précisément son Institut des Cultures d'islam (dont on a déjà parlé ici et là). 4 000 m2 sur deux sites dans le quartier de la Goutte d'Or. Coût : 20 millions d'euros.
« Etablissement original, l'Institut des Cultures d'islam superposera une dimension cultuelle, gérée par une association ad hoc, absolument privée, et une dimension culturelle et scientifique, dont la ville de Paris a pris l'initiative. Ses 4000 mètres carrés sont prévus pour 2012. » Etc.
Dimension cultuelle, cela veut dire mosquée. Dimension culturelle et scientifique, cela veut dire propagande pour l'islam. Etant entendu que « pour accueillir dignement les nombreux fidèles du quartier et pour résorber l'encombrement sur la voie publique aujourd'hui déploré, des espaces polyvalents pourront être loués par l'association cultuelle à l'autre partie ».
Bref, une gigantesque double-mosquée, financée par la Ville de Paris.
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Alain Minc
Alain Minc hier au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI :
« J'ai la plus grande admiration pour le travail que fait actuellement Bernard Thibault à la tête de la CGT. »
Et il s'est qualifié de « dernier marxiste de la planète ».
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La manifestation pour les « droits » des femmes
Samedi, à Paris, à l’occasion de la Journée internationale des femmes (qui avait lieu le lendemain). Les manifestants étaient 600 selon la police, 800 selon les médias. En dehors du cortège étudiant, on cherchait les jeunes…
E-deo ironise :
Quelques centaines de morts-vivants aperçus dans les rues de Paris
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La Transfiguration, expérience de prière
Extrait de l'allocution de Benoît XVI, hier, avant l'Angélus
J'aime à souligner que la Transfiguration de Jésus a été en substance une expérience de prière. En effet, la prière atteint son sommet, et c'est pour cela qu'elle devient source de lumière intérieure, lorsque l'esprit de l'homme adhère à celui de Dieu et que leurs volontés se fondent pour former en quelque sorte un tout. Lorsque Jésus est monté sur la montagne, il s'est immergé dans la contemplation du dessein d'amour du Père, qui l'avait envoyé dans le monde pour sauver l'humanité. A côté de Jésus sont apparus Elie et Moïse, ce qui signifie que les Saintes Ecritures concordaient pour annoncer le mystère de sa Pâque, c'est-à-dire que le Christ devait souffrir et mourir pour entrer dans sa gloire . A ce moment-là, Jésus a vu se profiler devant lui la Croix, le sacrifice extrême, nécessaire pour nous libérer de la domination du péché et de la mort. Et dans son cœur, il a répété une nouvelle fois son « Amen ». Il a dit : « Oui, me voici, que soit faite, ô Père, la volonté de ton amour ». Et, comme cela s'était produit après le baptême au Jourdain, vinrent du Ciel des signes de la complaisance de Dieu le Père : la lumière, qui a transfiguré Jésus et la voix qui l'a proclamé le « Fils bien-aimé ».
http://www.zenit.org/article-20382?l=french -
Principium
« Si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans votre péché. Ils lui dirent donc : Qui es-tu ? Jésus leur dit : Le Principe, moi-même qui vous parle. »
La Vulgate a ainsi traduit un texte grec difficile qui occupe les exégètes depuis toujours et les occupera jusqu'à la fin du temps.
A priori, le texte grec dit à peu près : « Depuis le commencement, cela même que je vous dis. » C'est-à-dire : Je Suis ce que je dis, Je Suis ma Parole, Je Suis le Verbe. Depuis le commencement, dès l'origine. Or il est lui-même cette Origine. Le Principe. L'évangile de saint Jean commence par "In principium" (èn arkhè). Comme c'est le même mot qui est ici utilisé (tèn arkhèn), il est logique de traduire « Le Principe, moi-même qui vous parle ». Le sens complet étant : Je Suis le Principe, celui qui est ce qu'il dit. (« Je Suis » étant évidemment une allusion directe à la révélation du Sinaï, l'affirmation de sa divinité.)
Le problème grammatical est que "tèn arkhèn" est un accusatif. On considère qu'il s'agit d'un accusatif de durée pour le traduire par "depuis le commencement", et les hellénistes disent qu'on ne peut pas traduire "le Principe", parce que le mot serait au nominatif (hè arkhè) et non à l'accusatif. Mais il est attesté que l'accusatif peut être utilisé dans une "apostrophe véhémente" qui sous-entend "je vous dis que". Or ici il y a "apostrophe véhémente", et "je vous dis que" n'est pas seulement sous-entendu, il est carrément souligné par ce qui suit.
C'est pourquoi la traduction de la Vulgate, pour audacieuse qu'elle soit, est parfaitement légitime. Et divinement géniale, comme le plus souvent.
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Deuxième dimanche de carême
L'évangile est celui de la Transfiguration.
Le 6 août, sept mois après l'Epiphanie, est célébré le mystère de cette autre Epiphanie, la véritable Théophanie de Jésus apparaissant dans sa gloire céleste.
En ce dimanche nous sommes dans le déroulement du temps qui nous conduit à Pâques. Jésus dit à ses apôtres qu'il doit aller à Jérusalem, où il va souffrir sa Passion et ressusciter le troisième jour.
Six jours après cette annonce, donc le septième jour, il emmène Pierre, Jacques et Jean sur la montagne, où il se transfigure, et où apparaissent avec lui Moïse et Elie, la loi et les prophètes, mais dont on retiendra en ce temps qu'ils ont jeûné l'un et l'autre 40 jours pour pouvoir être en présence de Dieu.
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Septième centenaire des papes à Avignon
Les célébrations du septième centenaire de l'arrivée des papes en Avignon commencent ce 7 mars, avec d'une part l'arrivée du légat du pape, le cardinal Poupard, et d'autre part une conférence de Jean Favier.
Mgr Cattenoz, qui n'a pas pu organiser le colloque qu'il souhaitait, voudrait néanmoins « situer cet événement dans la vie même de l'Eglise », en soulignant ce que l'Eglise doit à cette période.
Il aura fort à faire, au milieu des médiévaleries prévues pour amuser le bon peuple...