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  • Le droit à ne pas immigrer

    « Le droit à ne pas émigrer devrait être un élément essentiel dans chaque discussion sur les migrations. »

    Martina Liebsch, Caritas internationalis

  • Saint Simon et saint Jude

    On ne sait à peu près rien de ces deux apôtres, en dehors du peu qu’en disent les Evangiles, et de l’épître de Jude. Ce qui complique les choses est que Matthieu et Marc ne citent pas Jude dans la liste des apôtres, mais Thaddée, qui est donc l’autre nom de Jude si l’on veut garder une liste de douze. Le nom de Thaddée lui aurait été donné pour le distinguer radicalement de Judas (car en grec c’est exactement le même nom).

    Selon une tradition, reprise par la très brève légende du bréviaire, ils sont morts martyrs ensemble en Perse. Mais selon les Arméniens ils sont morts à Beyrouth.

    Deus, qui nos per beatos Apostolos tuos Simonem et Judam ad agnitionem tui nominis venire tribuisti, da nobis eorum gloriam sempiternam et proficiendo celebrare, et celebrando proficere.

    Dieu, qui vous êtes fait connaître à nous par vos bienheureux apôtres Simon et Jude, faites de nos progrès un hommage à leur gloire éternelle, et de cet hommage une source de nouveaux progrès.

  • Fresque de la Timone, la réponse de la direction

    Communiqué de l'AGRIF Provence

    Le 28 août dernier, la délégation régionale de l’AGRIF a saisi la direction de l’assistance publique de Marseille au sujet de la fresque apposée dans le hall d’accueil de l’hôpital pour enfants de la Timone : une vue imagée de la ville de Marseille surplombée par Notre Dame de la Garde sur son rocher. En contrebas un artiste portant babouches et djellaba met son œuvre en perspective avec la Bonne Mère, le tableau représentant une mosquée « cathédrale » avec coupole et minarets.
    L’AGRIF est intervenue auprès du Directeur des hôpitaux de Marseille afin de faire cesser ce scandale qui constitue une atteinte insupportable à l’identité chrétienne, française et marseillaise.

    La direction de l’assistance publique a répondu à l’AGRIF le 16 octobre dernier, par un courrier de son directeur-adjoint, M. Philippe Chossat.

    Après avoir rappelé que la fresque est l’œuvre de Valérie Ciccarelli, qu’elle a été offerte à l’hôpital par l’association « Le blé de l’espérance », les sociétés Pébéo et Cultura en février 2006, l’adjoint du directeur poursuit :

    « Depuis cette date, aucune remarque ne m’est parvenue. De plus, j’ai pris la tâche des représentants locaux des 2 religions concernées, Aumôniers hospitaliers, catholique, protestant et musulman, qui m’ont assurés qu’ils ne voyaient pas de caractère offensant à cette fresque qui au contraire avait pour intention d’illustrer le caractère inter-religieux qui fait partie de l’identité de la Ville de Marseille et donc de l’Hôpital de la Timone également ».

    L’AGRIF tient à apporter les commentaires suivants à cette réponse.

    Premièrement, M. Chossat ment lorsqu’il affirme qu’aucune remarque ne lui est parvenue. Il ment ou son service communication ne fait pas son travail puisque l’AGRIF possède la copie de plusieurs dizaines de courriels de protestations envoyés à l’assistance publique de Marseille.

    Ensuite, il ne nous étonne guère que l’aumônier musulman ne constate aucun caractère offensant dans cette fresque et pour cause… Sans doute aurait-il été moins accommodant si le projet de future grande moquée de Marseille avait été représenté avec une croix en haut du minaret et une statue de la Sainte Vierge sur la Coupole. Mais cela, les hôpitaux de Marseille ne l’aurait sans doute pas toléré.

    Enfin, l’AGRIF déplore l’approbation de l’aumônier catholique qui, si elle est avérée, relève d’une inconscience grave à l’heure où le pape Benoît XVI demande que les droits des chrétiens soient défendus et respectés.

    Les chrétiens d’Irak ou d'Egypte, ceux vivants dans nombre de pays musulmans font l’expérience quotidienne de ce « caractère inter-religieux » qui conduit à transformer les églises en mosquées. Eux aussi sont insultés par la fresque de la Timone.

    C’est pourquoi nous appelons à poursuivre la protestation auprès de la direction de l’assistance publique de Marseille en envoyant des courriels à com.contact@ap-hm.fr, avec copie la délégation provençale de l’AGRIF agrif84@orange.fr. Afin que la direction soit bien assurée de recevoir les messages, on pourra doubler l’envoi électronique en téléphonant poliment au 04.91.38.51.00.

  • Tchéquie

    Aux sénatoriales tchèques, les sociaux-démocrates (CSSD) ont remporté 23 des 27 sièges en lice, tandis que les libéraux de l'ODS obtenaient trois sièges et les communistes un.

    C’est une lourde défaite pour l’ODS au pouvoir, qui perd la majorité absolue au Sénat (mais la conserve néanmoins par ses alliances).

    « Une défaite des libéraux tchèques ouvre la voie à la ratification du Traité de Lisbonne », titrait triomphalement l’AFP.

    En fait ça ne change pas grand chose. Si l’ODS avait 41 des 80 sièges au Sénat, le parti est divisé sur le traité de Lisbonne et il y avait déjà peu de chance qu’il y ait une majorité contre le traité (sauf si la Cour constitutionnele demande une majorité des trois cinquièmes pour l'adopter). Ce n’est pas du Sénat que viendra l’opposition, mais éventuellement de la Cour constitutionnelle, et surtout du président Vaclav Klaus, qui a encore dit hier à propos de son gouvernement : « Cela me rend fou quand j'entends qu'ils veulent ratifier le Traité de Lisbonne et le plan climat. »

    Vaclav Klaus a dit que les régionales et les sénatoriales avaient été une sorte de plébiscite sur le gouvernement de Mirek Topolanek.

    Les spéculations allaient bon train sur une démission de Topolanek de son parti, et du gouvernement.

    Mais l’ODS, lors de sa réunion hier soir, a décidé de soutenir la poursuite du gouvernement de Topolanek.

  • Les révolutionnaires

    Benamin Lancar, président des Jeunes populaires (jeunes de l’UMP), était à Nice vendredi dernier pour vanter la ligne « révolutionnaire » de son mouvement.

    Le lendemain, Le Figaro rapportait :

    « Hier soir, il a été applaudi par les conseillères maghrébines et noires assises à la tribune en prônant « la discrimination positive par quotas ethniques ».

    Cette phrase a été retirée du site internet du journal…

    « On est là pour préempter les thèmes de gauche », affirme carrément Lancar…

    Les « Jeunes populaires » ont ouvert un site intitulé « A nous la révolution ! » sous l’adresse lesrevolutionnaires.fr.
    On y trouve notamment ce tract et ces deux affiches.

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  • La mosquée de Poitiers

    Le chantier de la grande mosquée de Poitiers a débuté en août. Il devrait s’achever fin 2009.

    Extrait d’un article de La Nouvelle République :

    La future mosquée qui pourra accueillir quelque 800 fidèles sera dotée d'un minaret. Une tour de 22 m qui s'élèvera dans le ciel poitevin. L'édification de ce premier minaret dans le ciel d'un Poitou très chrétien ne semble pas soulever de polémique. Officiellement et à l'unisson, les personnalités locales se félicitent que les musulmans, à l'égal des fidèles des autres confessions, puissent bénéficier d'un lieu de culte digne de ce nom. Une apparence. Car, sous couvert d'anonymat, le sujet est jugé « explosif »par certains. « Le minaret à cette hauteur, c'est de la provocation », glisse un autre interlocuteur. L'imam de Poitiers Boubaker El Hadj Amor ne considère « pas opportun d'évoquer le sujet dans la presse. »Ce très influent membre de l'Union des organisations islamistes de France (UOIF) lâche : « Il ne faut pas exciter les quelques extrémistes locaux. »

  • Le pape n’oublie pas les Chinois

    Le pape Benoît XVI a conclu hier, par une messe qu'il a présidée en la basilique Saint-Pierre, le synode des évêques sur la Parole de Dieu. Au cours de son homélie, il a notamment déclaré :

    « Une pensée particulière va aux évêques de Chine continentale qui n'ont pas pu être représentés au sein de cette assemblée synodale. Je désire me faire l'interprète, et en rendre grâce à Dieu, de leur amour pour le Christ, de leur communion avec l'Eglise universelle, et de leur fidélité au Successeur de l'apôtre Pierre. Ils sont présents dans notre prière, tout comme les fidèles qui sont confiés à leurs soins pastoraux. Demandons au ‘Chef des Pasteurs' (1 P 5, 4) de leur donner la joie, la force et le zèle apostolique afin de guider avec sagesse et clairvoyance la communauté catholique en Chine, qui nous est à tous si chère. »

  • Dixit injustus ut delinquat in semetipso

    Dixit injustus ut delinquat in semetipso : non est timor Dei ante oculos ejus.

    Quoniam dolose egit in conspectu ejus, ut inveniatur iniquitas ejus ad odium.

    Verba oris ejus iniquitas, et dolus ; noluit intelligere ut bene ageret.

    Iniquitatem meditatus est in cubili suo ; astitit omni viæ non bonæ : malitiam autem non odivit.

    Domine, in cælo misericordia tua, et veritas tua usque ad nubes.

    Justitia tua sicut montes Dei ; judicia tua abyssus multa.

    Homines et jumenta salvabis, Domine, quemadmodum multiplicasti misericordiam tuam, Deus.

    Filii autem hominum in tegmine alarum tuarum sperabunt.

    Inebriabuntur ab ubertate domus tuæ, et torrente voluptatis tuæ potabis eos.

    Quoniam apud te est fons vitæ, et in lumine tuo videbimus lumen.

    Prætende misericordiam tuam scientibus te, et justitiam tuam his qui recto sunt corde.

    Non veniat mihi pes superbiæ, et manus peccatoris non moveat me.

    Ibi ceciderunt qui operantur iniquitatem ; expulsi sunt, nec potuerunt stare.

    Psaume 35

    L'injuste a dit en lui-même qu'il voulait pécher; la crainte de Dieu n'est point devant ses yeux.
    Car il a agi avec tromperie en Sa présence, afin que son iniquité se trouvât digne de haine.
    Les paroles de sa bouche sont iniquité et tromperie; il n'a point voulu devenir intelligent pour faire le bien.
    Il a médité l'iniquité sur sa couche; il s'est arrêté sur toute voie mauvaise, et il n'a pas eu de haine pour la malice.
    Seigneur, Votre miséricorde est dans le Ciel, et Votre vérité s'élève jusqu'aux nues.
    Votre justice est comme les montagnes de Dieu; Vos jugements sont un profond abîme. Vous sauverez, Seigneur, les hommes et les bêtes.
    Comme Vous avez multiplié Votre miséricorde, ô Dieu! Mais les enfants des hommes espéreront, à couvert sous Vos ailes.
    Ils seront enivrés de l'abondance de Votre maison, et Vous les ferez boire au torrent de Vos délices.
    Car en Vous est la source de la vie, et dans Votre lumière nous verrons la lumière.
    Etendez Votre miséricorde sur ceux qui Vous connaissent, et Votre justice sur ceux qui ont le coeur droit.
    Que le pied du superbe ne vienne point jusqu'à moi, et que la main du pécheur ne m'ébranle pas.
    C'est là que sont tombés ceux qui commettent l'iniquité; ils ont été chassés, et ils n'ont pu se tenir debout.

    (traduction Fillion)

  • Le Christ Roi

    Cette fête a été instituée par Pie XI le 11 décembre 1925. Vingt ans presque jour pour jour après la loi du 9 décembre 1905.

    L’instauration de cette fête, même si on ne peut évidemment pas la réduire à cela, répond au laïcisme français dont loi de 1905 fut l’apogée. Mais en 1925 la France et le Saint-Siège sont réconciliés, à la faveur de la « chambre bleu horizon ». La fête du Christ Roi scelle donc ces retrouvailles en insistant sur la nécessaire royauté du Christ, et condamne à l’avance toutes les dérives laïcistes qui ne manqueront pas de marquer le siècle.

    Pie XI a voulu que cette fête, écho de l’Epiphanie vers la fin de l’année liturgique, soit célébrée le dimanche avant la Toussaint, afin de marquer que le royaume s’incarne dans des hommes et des femmes qui ont été de ce monde avant d’être glorifiés.

  • Toujours le XIXe

    Un jeune homme de 19 ans a été mortellement poignardé hier soir dans une rue du XIXe arrondissement à Paris. La victime a reçu plusieurs coups de couteaux, entre 22h et 23h, sur le boulevard d'Algérie.