Aux sénatoriales tchèques, les sociaux-démocrates (CSSD) ont remporté 23 des 27 sièges en lice, tandis que les libéraux de l'ODS obtenaient trois sièges et les communistes un.
C’est une lourde défaite pour l’ODS au pouvoir, qui perd la majorité absolue au Sénat (mais la conserve néanmoins par ses alliances).
« Une défaite des libéraux tchèques ouvre la voie à la ratification du Traité de Lisbonne », titrait triomphalement l’AFP.
En fait ça ne change pas grand chose. Si l’ODS avait 41 des 80 sièges au Sénat, le parti est divisé sur le traité de Lisbonne et il y avait déjà peu de chance qu’il y ait une majorité contre le traité (sauf si la Cour constitutionnele demande une majorité des trois cinquièmes pour l'adopter). Ce n’est pas du Sénat que viendra l’opposition, mais éventuellement de la Cour constitutionnelle, et surtout du président Vaclav Klaus, qui a encore dit hier à propos de son gouvernement : « Cela me rend fou quand j'entends qu'ils veulent ratifier le Traité de Lisbonne et le plan climat. »
Vaclav Klaus a dit que les régionales et les sénatoriales avaient été une sorte de plébiscite sur le gouvernement de Mirek Topolanek.
Les spéculations allaient bon train sur une démission de Topolanek de son parti, et du gouvernement.
Mais l’ODS, lors de sa réunion hier soir, a décidé de soutenir la poursuite du gouvernement de Topolanek.
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Merci pour ces explications.