Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Grève dans les ports…

Les ports de Marseille-Fos, du Havre et de Nantes-Saint-Nazaire sont paralysés par la grève, et d’autres fortement perturbés. Il y avait longtemps…

La grève est naturellement menée par les dockers CGT… qui ne sont pas concernés par le « conflit ».

Les grévistes sont essentiellement les manutentionnaires, qui refusent le plan de relance des ports français annoncé par Nicolas Sarkozy, plan qui passe, logiquement, par la privatisation de la manutention (grutiers et portiqueurs).

On se souvient que l’activité des dockers a été privatisée en 1992, sous le gouvernement Bérégovoy. Car c’est la gauche (sous pression européenne) qui a fait ce qu’aucun gouvernement de droite n’aurait osé faire.

Mais la privatisation ne s’était pas étendue à la manutention. Elle ne s’était pas non plus étendue, si l’on peut dire, au syndicalisme : la CGT est restée le syndicat unique et monopolistique. Ce qui explique en bonne partie pourquoi les ports français sont restés à la traîne et ont continué de se faire prendre des parts de marché par les ports des pays voisins, notamment Hambourg ou Amsterdam. La plus grande partie du commerce extérieur de la France se fait par des ports étrangers…

La privatisation de la manutention est censée redonner du dynamisme aux ports français.

Mais le fait que l’activité portuaire reste soumise à une CGT hégémonique qui ne fonctionne pas comme un syndicat, mais comme une caste corporatiste fermée, avec ses privilèges, son népotisme, etc., risque fort d’empêcher tout véritable redressement. Dans l’esprit des armateurs, les ports français sont ceux où des dockers intouchables font grève plus souvent qu’à leur tour, donc à fuir.

Ce n’est pas la paralysie des ports, par des manutentionnaires obéissant à 100% aux consignes de la CGT des dockers, qui vont les faire changer d’avis…

Commentaires

  • A propos de la CGT, vous souvenez-vous de ce cadre qui avait dénoncé les malversations du comité d'entreprise EDF, l'affaire est tombée dans les oubliettes.

    Comme l'affaire de la corruption par l'UIMM. Là aussi l'affaire des syndicats est devenue l'affaire UIMM. Ouf ! On respire à la CGT.

Les commentaires sont fermés.