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Dimanche de la Passion

Isti sunt dies, quos observare debetis temporibus suis : quartadecima die ad vesperum Pascha Domini est, et in quintadecima solemnitatem celebrabitis altissimo Domino. Locutus est Dominus ad Moyses, dicens : Loquere filiis Israel, et dices ad eos : Quartadecima die ad vesperum Pascha Domini est: et in quintadecima solemnitatem celebrabitis altissimo Domino.

Voici les jours que tu devras observer en leurs temps : le 14e jour au soir, c’est la Pâque du Seigneur, et le 15e jour vous célébrerez une solennité au Dieu Très-Haut. Le Seigneur parla à Moïse et lui dit : Parle aux fils d’Israël, et tu leur diras : Le 14e jour au soir, c’est la Pâque du Seigneur, et le 15e jour vous célébrerez une solennité au Dieu Très-Haut.

(Premier répons des matines)

Commentaires

  • Peut-on conclure de ce très beau texte que la liturgie traditionnelle latine est beaucoup plus proche de la tradition juive dont est issue l'Eglise, puisque le temps de la Passion y dure deux semaines (deux dimanches) alors qu'avec Paul VI, le temps de la Passion est réduit à une semaine, la Semaine Sainte. Ce qui ote toute correspondance avec la préparation de la Pâque de l'Ancien Testament.

    Rappelons que les Juifs ont pour centre de la Bible, le Pentateuque dont, si je ne m'abuse, Moïse est le rédacteur.

    J'écris sous votre contrôle, Cher Monsieur Daoudal, car vous êtes beaucoup plus théologien que moi.

  • C’est un apparent paradoxe que la « réforme » de la liturgie latine ait supprimé de nombreuses références à la liturgie hébraïque, au moment même où l’on se mettait à évoquer avec insistance les « racines juives » de la religion chrétienne, nos « frères aînés » avec qui on engageait un « dialogue », etc.
    En fait il n’y a pas de paradoxe. Les références à la religion du Pentateuque sont un obstacle au « dialogue » judéo-chrétien. La religion hébraïque était centrée sur le sacerdoce, le sacrifice, le Temple. La religion chrétienne accomplit cette religion. La religion juive actuelle, qui n’a ni sacerdoce, ni sacrifice, ni Temple, est une autre religion, une sorte de « protestantisme », de calvinisme judaïque, issu des pharisiens et élaboré en système après la destruction du Temple. Cette religion est plus récente que le christianisme, et les juifs actuels ne sont donc pas nos « aînés dans la foi ». Pour tenter de faire croire à cette fiction, il faut estomper ce qui montre la continuité entre la religion hébraïque et la religion chrétienne. C’est ce que fait la réforme liturgique. Contredisant ainsi le Seigneur, venu accomplir la loi et les prophètes.
    YD

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