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Une police pour piéger l’automobiliste

Sur l’A13, le matin, il y a un bouchon dans la côte d’Orgeval (en haut de cette côte, l’autoroute passe de trois à deux voies), puis à partir de Rocquencourt. Entre Orgeval et Rocquencourt, on roule à peu près normalement. Ce matin de grève des transports en commun, il était prévu de gros embouteillages (qui n’ont pas eu lieu). Et c’est ce jour qui a été choisi pour installer une voiture-radar de la police entre Orgeval et Rocquencourt (c’est la première fois que je vois un radar sur ce tronçon). Afin de piéger les automobilistes qui croiraient pouvoir enfin rouler normalement après le bouchon, et de piéger particulièrement ceux qui n’ont pas l’habitude de prendre cette route et n’ont pas remarqué que la vitesse est limitée à 90 km/h au lieu de 110 (en raison de travaux qui ne perturbent en rien la circulation).

J’avais déjà remarqué plusieurs fois ce procédé. La fois précédente, c’était l’autre dimanche à Paris. Deux dimanches sur trois, l’équipe de Delanoë fait en sorte que telle ou telle entrée de Paris soit très difficile, ou que tel ou tel quartier soit un gigantesque embouteillage. Ce dimanche-là, après avoir galéré dans les embouteillages, enfin voici une voie libre. Et là, un radar mobile. Avec six policiers...

Cela n’a évidemment plus rien à voir avec la protection routière. Il s’agit de punir l’automobiliste qui se réjouit d’être sorti du magma (et de faire du chiffre le plus facilement qui soit).

Une police qui n’est pas là pour protéger mais pour piéger n’est pas une police républicaine mais une police totalitaire.

Commentaires

  • helas. j'avais fait le meme constat il y a quelques mois.

    GDF vient d'envoyer un prospectus avec le logo de l'etat nous avertissant que l'on pouvait changer de prestataire d'electricite.
    c'est bien marque que l'on perd les tarifs regules si on change de contrat
    c'est bien marque que les problemes de maintenance des lignes sont toujours sur le dos de l'EDF
    c'est meme presque clair que c'est EDF qui continuera a fournir l'electricite

    on ne fait que changer de prestataire de service.....tiens donc...mais est ce que le francais lambda va comprendre cette escroquerie?

    sans etre schizophrene, quel organisme d'etat n'est plus la pour pieger?

  • L’automobile est un instrument important de la liberté individuelle. C’est donc la bête noire de nos dirigeants politiques. Tous les moyens sont bons pour persécuter les automobilistes sous les prétextes les plus divers (pétrole, ozone, gaz carbonique, réchauffement climatique, « objectif » du nombre de morts,…). Et avec les caméras de surveillance, ils vont pouvoir surveiller chaque automobiliste. Les politiciens ignorent délibérément que l’automobile est un instrument de travail pour une grande majorité des travailleurs, ne serait-ce que pour se rendre à son travail. Cette multiplication des obstacles que l’on crée artificiellement sur les routes est tout simplement criminelle. Ainsi, par exemple, on fait de plus en plus de ronds-points dangereux car ils sont construits à l’encontre des règles de l’art en abaissant leurs bords extérieurs au lieu de les relever ; de plus, on note souvent une absence totale de visibilité car on plante en leur centre des buissons ou des arbres qui bouchent la vue. En ville, on cherche à empêcher tout stationnement en interdisant de plus en plus de places. Les parkings payants sont souvent complets et il faut chercher de plus en plus longtemps pour trouver une place. Ainsi les places « réservées » aux handicapés sont (au moins) dix fois trop nombreuses. Il n’est pas difficile de faire un petit calcul statistique pour déterminer le nombre optimal de places à réserver pour qu’un handicapé trouve à tout moment, avec une très forte probabilité, une place pour stationner, alors que là elles demeurent partout inexorablement vides. Et maintenant avec les vélibs,…C’est vrai, que seuls comptent à Paris ceux qui ne pensent qu’à s’amuser !

  • En réponse à Abad:
    Je pense qu'il ne faut pas trop accorder d'intelligence à tout ces gens qui nous veulent "du bien". On doit pouvoir grosso-modo distinguer deux partis:
    - les dogmatiques dont la tentation totalitaire n'est jamais très éloignée: je pense bien sûr à nos socialistes parisiens(tiens, sur Arte la semaine dernière, une émission très bien fichue contait la montée puis la chute de Mussolini, décrit comme anarchiste dans sa jeunesse, puis comme socialiste avant de naturellement devenir fasciste). Ceux-ci sont facilement reconnaissables car ils donnent toujours par leur comportement un contre exemple de ce qu'ils prechent (faites ce que je dis, pas ce que je fais: par exemple Al Gore, Laurent Fabius). Leur but est tout de même d'arriver à un système dans lequel l'individu n'est plus, ce au profit d'une masse abrutie et facilement maniable pour peu que l'on ai le pain et les jeux du cirque pour la distraire. Tous les outils de limitation de la liberté seront alors les bienvenus.
    - ceux que notre argent intéresse au plus haut point et qui souhaitent nous faire payer encore plus. Ceux-la ne sont même pas dogmatiques, ils ne sont intéressés que par la part de notre fortune que nous pouvons leur céder, y compris par extorsion. Grands utilisateurs de la violence légale de l'Etat, je les vois actuellement en train de justifier qu'une partie encore plus grande de nos revenus leur appartient. Pour ceux-la, une théorie génialissime, dite de l'utilité marginale du revenu: au dela d'un certain niveau, l'argent gagné par le travailleur sera moins bien utilisé par lui que par l'Etat. L'Etat se réserve donc le droit de prélever l'argent du travailleur par le biais de l'impôt à un niveau que lui seul décide. Ce système est également utilisé par les socialistes comme irréductible moyen de nivellement par le bas.

  • Cher Dantan, votre analyse me semble très juste. Les deux catégories de gens que vous avez identifiées se rejoignent toujours, car ils sont tous les deux inaccessibles à la raison : les premiers aveuglés par leur dogmatisme, les second uniquement guidés par l’appât du gain. Mais ce qui les caractérise c’est leur intolérance, comme ils viennent encore de le montrer avec « l’affaire Watson » contre lequel les persécutions sont déjà lancées, chassé de son labo, et interdit de paroles. Lorsqu’ils sont au pouvoir, ils s’empressent de prendre des lois interdisant d’exprimer des opinions qui leur déplaisent. Ils savent s’attaque à la première des libertés : la liberté de penser et de s’exprimer.
    Amicalement.

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