Le jour présent est le grand jour de pénitence et de repentir pour le trimestre écoulé. Nous voulons rassembler aujourd’hui « nos innombrables péchés, offenses et négligences » des trois derniers mois et en faire pénitence. Nous nous rendons en esprit à l’église des Douze Apôtres, dans laquelle nous avons été réconciliés le Jeudi-Saint. Aussi entrons-nous en vêtements de pénitence, comme une pécheresse, dans la maison de Dieu ; nous arrosons et lavons des larmes de notre pénitence les pieds du Seigneur, mais nous recevons aussi de la bouche du Christ la parole de consolation : Beaucoup de péchés vous sont pardonnés. Cette joyeuse assurance que nous recevons, nous aussi, réellement, de la grâce du pardon donne à la messe un caractère de joie et d’action de grâces. Le jour présent conviendrait bien pour la confession.
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La BCE elle-même envisage la fin de l’euro
Dans un rapport publié aujourd’hui par la Banque centrale européenne :
« Les déséquilibres budgétaires en très forte hausse dans la zone euro dans son ensemble et la situation extrême de certains pays pris individuellement risquent de saper la stabilité, la croissance et l'emploi, de même que la pérennité de l'Union économique et monétaire (UEM) elle-même. »
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Seif el Islam Ribéry
Franck Ribéry, déjà père de deux filles, Hiziya et Shahinez, a annoncé la naissance d’un garçon. Il s’appelle Seif el Islam : le glaive de l’islam.
(via F.Desouche)
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Les abolitionnistes sont des hypocrites
Lawrence Brewer, condamné à mort, a été exécuté hier au Texas. Troy Davis, condamné à mort, a été exécuté aujourd’hui en Géorgie.
Personne n’a parlé du premier, alors que le second a fait l’objet d’une campagne planétaire.
C’est que le premier est un méchant blanc raciste qui a tué un gentil noir, alors que le second est un gentil noir qui a tué un méchant policier blanc.
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« Des dieux et des hommes » : une escroquerie
J’ai vu hier à la télévision le fameux film de Xavier Beauvois. Donc après avoir étudié la vie et l’œuvre du P. Christian de Chergé pour ma conférence sur ce personnage à l’université d’été du Centre Charlier.
Pendant tout le film j’ai été hanté par le souvenir de L’île, de Pavel Lounguine. Autant le film de Lounguine est prenant de bout en bout, sublimement beau, et d’une telle force spirituelle que c’est quasiment une œuvre d’art sacré, autant le film de Xavier Beauvois est plat, vide, sans émotion, sans nerf, et dépourvu de toute spiritualité (ce qui n’est pas étonnant puisque le réalisateur n’est pas croyant). Certes il y a quelques belles images, mais ce n’est pas difficile de faire de belles images de l’Atlas.
Pourtant, sur le plan cinématographique, j’avais un a priori très favorable. Je me disais que j’allais voir un très beau film, puisque tout le monde disait que c’était un très beau film. Eh bien non. Ce n’est pas un très beau film. C’est un film laborieux, qui avance péniblement, scène après scène – enfin celle-ci est finie, on va passer à la suivante -, avec de bons acteurs qui font du théâtre mais ne donnent pas corps à leurs personnages. Il est vrai aussi que cette néo-pseudo-liturgie n’arrange rien…
Sur le plan intellectuel, c’est purement et simplement une escroquerie. Signée, à la fin du film, avec la lecture du testament du P. de Chergé, soigneusement expurgé de ce qui, apparemment, choque même un non-croyant…
Non seulement le spectateur ne saura rien de la théologie islamo-chrétienne du P. de Chergé (le Coran est le Verbe fait Livre, par exemple), mais on ne lui en montre aucune des applications. Ainsi ne voit-on pas que l’une des plus grandes salles du monastère avait été transformée en mosquée, que l’appel du muezzin, cinq fois par jour, résonnait dans le monastère, qu’une autre salle avait été transformée en école coranique pour les enfants des environs…
On ne voit rien non plus du groupe de prière constitué par les moines avec les soufis de la confrérie al-Alawiya, alors que c’est capital pour comprendre la perception complètement fausse de l’islam qu’avait le P. de Chergé.
Ceux qui veulent savoir ce qui se passait vraiment à Tibhirine trouveront le texte de ma conférence sur la théologie du P. de Chergé, avec des notes et des illustrations, dans le prochain numéro de Reconquête.
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Daoudal Hebdo N° 140
Dans ce numéro
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Le Liechtenstein a voté contre l'avortementPage 3
Manœuvres ottomanes en MéditerranéePages 4 & 5
Dans les livres de classe d’Arabie saouditePages 6 & 7
Les Borgia : n’ayez pas foi en eux ?Page 8
Sous le même joug
Dimanche prochain…Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff
abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €Spécimen gratuit sur simple demande
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Saint Thomas de Villeneuve
Deus, qui beátum Thomam Pontíficem insígnis in páuperes misericórdiæ virtúte decorásti : quǽsumus ; ut, eius intercessióne, in omnes, qui te deprecántur, divítias misericórdiæ tuæ benígnus effúndas. Per Dóminum…
O Dieu, qui avez enrichi et illustré le bienheureux Pontife Thomas d’une insigne compassion envers les pauvres, faites, nous vous en prions, que son intercession obtienne de votre bonté, pour tous ceux qui vous implorent, l’effusion des trésors de votre miséricorde.
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Judith Butler honorée à Bordeaux
L’université Bordeaux 3 prend position de façon provocatrice dans la question de l’enseignement de l’idéologie du genre au lycée : le 5 octobre prochain, elle remettra les insignes de docteur honoris causa à Judith Butler.
En parallèle, un colloque international sera consacré à son œuvre, les 4 et 5 octobre.
Le site Infos Bordeaux, qui nous en informe, qualifie Judith Butler de « papesse de la théorie du genre ». Judith Butler, qui était homosexuelle militante à 16 ans, est certes un personnage important de l’idéologie du genre, mais elle l’est davantage encore de l’idéologie queer, c’est-à-dire de la déconstruction du genre…
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Curieux
L’ancien président afghan Burhanuddin Rabbani a été tué (ainsi que ses quatre gardes du corps), par un homme qui s’est fait exploser : il avait caché les explosifs dans son turban. Comme Mahomet dans la plus célèbre des caricatures danoises qui avaient fait tant de bruit…
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Mère Teresa à Moscou
La municipalité de Moscou a démoli un hospice fondé en 1990 par les religieuses de Mère Teresa dans la capitale russe, à cause d’un « manque de permis ».
« Pour détruire un lieu construit grâce à des dons du monde entier il faut pétré aveugle à la souffrance humaine et mépriser ceux qui aident les pauvres », ont réagi les religieuses.
Il est intéressant de noter que l’Eglise orthodoxe s’était mobilisée en faveur du maintien de l’hospice, et que le patriarche Cyrille en personne était intervenu.
Ironie de l’histoire : les autorités moscovites vont inaugurer samedi une statue de Mère Teresa, près de la cathédrale catholique de l’Immaculée Conception…
(AsiaNews)