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Saint Jérôme

Si Augustin le surpasse en doctrine, Jérôme est sans doute le plus érudit des Pères de l’antiquité. Ce qui constitue toutefois comme la caractéristique du saint Docteur de Bethléem, c’est qu’il fut le plus puissant polémiste de l’Église catholique contre tous les différents germes d’hérésies qui s’étaient propagées au IVe siècle dans le monde romain.

De même que l’état épiscopal constitue comme le fond sur lequel ressort, si belle, la figure d’Augustin, ainsi le tableau sur quoi se détache, grandiose, la mâle vertu de Jérôme, c’est sa profession monastique. Il veut être par-dessus tout un moine, et, avant d’accepter le sacerdoce, il obligera Paulin, évêque d’Antioche, à lui promettre que sa nouvelle dignité ne sacrifiera point sa vocation monacale.

Tel un autre Jean-Baptiste, Jérôme, couvert d’un cilice et nourri de jeûne, ressemble à l’une de ces plantes tropicales qui se dressent au milieu du désert. Son rugissement est entendu jusqu’aux extrêmes confins de la terre, car, tandis que chaque jour des caravanes d’évêques et de fidèles affluaient à Bethléem pour voir Jérôme et conférer avec lui, là où n’atteignait pas sa voix arrivaient ses écrits, dans lesquels ou il expliquait les saintes Écritures, ou il discutait avec les hérétiques. Un témoin oculaire, Sulpice Sévère, écrit à son sujet : « II est continuellement plongé dans les études et sur les livres ; il ne se donne de repos ni jour ni nuit, il est sans cesse occupé ou à lire, ou à écrire. » Saint Jérôme mourut, presque nonagénaire, le 30 septembre 420, et fut enseveli à Bethléem, près de la Crèche du Seigneur.

Bienheureux cardinal Schuster

Commentaires

  • Monsieur,

    Votre lien vers le « Bienheureux cardinal Schuster » renvoie étrangement sur la page de connexion de hautefort.

    Bien vôtre,

  • C'est réparé.
    Merci.

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