A l’origine, c’est la fête de la dédicace d’une église romaine dédiée à saint Michel au Ve siècle… et détruite au VIe… Et, dans la liturgie, il ne reste rien non plus de cette dédicace. La messe n’est même pas non plus une messe de saint Michel, mais une messe des anges en général. En revanche l’office est centré sur saint Michel. Je ne crois pas qu’il y ait d’autres exemples d’une telle différence entre la messe et l’office, dont voici un des répons :
R. Hic est Michael Archangelus, princeps militiæ Angelorum,
* Cuius honor præstat beneficia populorum, et oratio perducit ad regna cælorum. V. Archangelus Michael præpositus paradisi, quem honorificant Angelorum cives. R. Cujus honor præstat beneficia populorum, et oratio perducit ad regna cælorum.
C’est l’archange Michel, le chef de l’armée des anges ; l’honorer procure des bienfaits aux peuples, le prier conduit au royaume des cieux. L’archange Michel, gardien du paradis, qu’honorent les concitoyens des anges.