Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Crise turque : ça continue

    Le Président turc Ahmet Necdet Sezer rejette la loi constitutionnelle votée par le Parlement à l’instigation de l’AKP, comportant notamment l’élection du président de la République au suffrage universel. Le Président estime que les modifications ont été adoptées sans aucun débat, et que « le changement de régime visé n’a pas de justification ni de raison acceptable ». Il renvoie donc le texte devant le Parlement. Si celui-ci adopte de nouveau le texte sans modification, le Président ne pourra s’y opposer une deuxième fois. Il peut cependant convoquer un référendum (qui se retournerait sans doute contre lui). Mais l’AKP risque d’avoir du mal à faire voter de nouveau sa réforme constitutionnelle alors que se profilent les élections législatives anticipées...

    La « justification » du « changement de régime » est bien entendu de permettre l’élection à la présidence de la République d’Abdullah Gül, le bras droit d’Erdogan, chef de l’AKP, que nos farceurs de commentateurs qualifient d’« islamiste modéré ». Ce à quoi l’armée gardienne du laïcisme officiel est déterminée à s’opposer, par la force s’il le faut.

  • L’UNAF satisfaite. Sic.

    Il n’y a pas de ministre de la Famille. Il n’y a aucun ministre qui ait dans ses attributions la Famille. Néanmoins l’UNAF (union nationale des associations familiales) se dit « satisfaite ». Parce qu’elle a rencontré Xavier Bertrand, le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité , qui lui a assuré que « son champ de compétence couvre le secteur de la famille » (de façon occulte), et que « même si dans l’avenir (sic) les questions liées à la politique familiale pouvaient être traitées plus directement par un secrétaire d’Etat, il continuerait lui-même à suivre de près ces questions », comme dans le précédent gouvernement, où il était ministre de la Santé et des Solidarités, avec un ministre délégué à la Sécurité sociale, aux personnes âgées, handicapées et à la famille...

    Ainsi rassurée, l’UNAF est donc « satisfaite que la place et le rôle des familles dans l’action du gouvernement soit ainsi reconnu ».

    Je vous jure que c’est vrai.

  • L’Elysée, présidence de l’UMP

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy participera mardi prochain à un meeting de l’UMP au Havre, annonce la fédération départementale de ce parti.

    Le président de la République s’implique donc personnellement dans la campagne des législatives, au point de participer à une réunion publique partisane.

    Ainsi, contrairement à ce qu’il avait solennellement affirmé, Nicolas Sarkozy n’est pas et ne veut pas être le Président de tous les Français.

    Sa démission de la présidence de l’UMP n’était qu’un leurre, comme tout ce qu’il dit ou fait semblant de faire.

    Il est crucial que les Français ouvrent rapidement les yeux.

  • Mailly rassuré...

    Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, s’est dit « rassuré » à l’issue de son entretien d’une heure avec Nicolas Sarkozy : « Je suis rassuré sur la méthode, sur le contenu, il faudra attendre les textes qui sortiront... J’ai noté positivement qu’il n’y a pas de volonté de remise en cause du droit de grève » en imposant un service minimum dans les transports... Et d'ajouter : « Il y aura une concertation rapide avec Xavier Bertrand, parce que le président a compris qu'on ne veut pas négocier le service minimum ». Sic.

    Que le chef du syndicat le plus immobiliste et jaloux des « droits acquis » sorte « rassuré » de l’Elysée en dit long sur la volonté de « rupture » de Sarkozy, et sa promesse de service minimum.

    A signaler aussi que le « Premier ministre » François Fillon participait à l’entretien, mais qu’il a « peu » parlé...

  • Dupont-Aignan comme Villiers

    Après ses grandes déclarations d’indépendance, Nicolas Dupont-Aignan, qui avait claqué la porte de l’UMP au début de la campagne présidentielle, revient à la maison, comme Philippe de Villiers. Député de l’Essonne, il  est candidat à sa propre succession sous l’étiquette « Debout la République majorité présidentielle », et il est officiellement soutenu par l’UMP...

  • Charzat viré du PS

    Michel Charzat, qui fut l’un des piliers du CERES de Chevènement, député-maire du XXe arrondissement de Paris, fabiusien de poids, a été exclu du PS parce qu’il se représente. Le PS ayant réservé la circonscription à une femme, il avait accepté que la candidate soit son assistante parlementaire. Mais le PS a choisi une militante pro-Hollande, alors il a décidé de se présenter. Le strauss-kahnien René Dosière, député de l’Aisne, a également été viré du PS, car il se maintient face au candidat désigné par le parti, Fawaz Karimet.

  • Un renfort socialiste pour... Marine Le Pen

    Un notable ex-PS, Daniel Janssens, préside le comité de soutien de Marine Le Pen dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais. Daniel Janssens a été pendant 17 ans secrétaire de la section PS de Leforest, et premier adjoint au maire de cette localité de 6.500 habitants pendant 24 ans. Il a quitté le PS en 2001, « déçu en particulier » par le député sortant Albert Facon, qui se représente. Il a décidé de soutenir Marine Le Pen parce qu’elle est « la meilleure au niveau de la circonscription pour faire bouger les choses » et « donner un coup de pied dans la fourmilière ». Interrogée par l’AFP, Marine Le Pen s’est félicitée du ralliement de cette « personnalité locale qui a une grand notoriété » et qui a souhaité « s’investir » dans cette campagne. Cela peut avoir « un effet d’entraînement » d’électeurs « déçus tant par le PS que par les communistes », a-t-elle ajouté. « Je ne suis pas une candidate qui défend un parti de gauche, je ne suis pas une candidate qui défend un parti de droite, je défends le parti des gens d’en bas. »

  • Nouvelles de la culture de vie

    Le site genethique.org nous apprend que l’Etat de Géorgie vient de se doter d’une loi selon laquelle les avorteurs sont tenus de proposer une échographie aux femmes qui envisagent d’avorter. Cette loi, qui s’ajoute à celle qui prévoit d’informer les femmes des risques de l’avortement, et des alternatives existantes, entrera en vigueur le 1er juillet.

    La Géorgie devient le 10e Etat américain à adopter une telle loi.

    En Virginie de l’Ouest, depuis qu’une loi oblige à informer les femmes des risques de l’avortement, le nombre d’avortements a reculé de façon significative, passant de 1945 en 2004 à 1674 en 2006. Nul doute que la loi sur l’échographie soit encore plus efficace.

    On a appris d’autre part, par e-deo, le jour de l’Ascension, que la jeune fille irlandaise de 17 ans qui avait obtenu de haute lutte le droit d’avorter... a changé d’avis.

    Elle était enceinte de 18 semaines d’un bébé atteint d'anencéphalie, une malformation qui ne lui laisse que quelques jours d'espérance de vie post-natale. Les services de santé irlandais avaient d’abord refusé de lui donner l'autorisation d'aller se faire avorter en Grande-Bretagne. Finalement, ils avaient donné cette autorisation. Mais entre-temps la jeune fille a changé d’avis.  Elle a déclaré que désormais elle pensait que son bébé était  « juste un être humain normal » et qu'elle « voulait qu'il ait sa propre tombe ». Elle a des habits prêts pour son enfant et lui a choisi un nom. « Je sais que la plupart des gens pensent que je dois être bien stupide et que ce bébé n'est pas grand chose. Mais ce bébé vaut le monde pour moi. »

    Elle explique que sont des sites pro-vie qui l’ont fait changer d’avis : « Il y avait des photos de bébés qui ont été avortés... Je ne voulais pas cela, mon bébé méritait de vivre, il méritait mieux que cela. »

    Adendum - En fait elle a finalement avorté. Explications sur le blog de Jeanne Smits. 

  • Cum venerit Paraclitus

    « Quand sera venu le Paraclet, que je vous enverrai, l’Esprit de Vérité qui procède du Père, il me rendra témoignage, alléluia. »

    (antienne du Benedictus)