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Crise turque : ça continue

Le Président turc Ahmet Necdet Sezer rejette la loi constitutionnelle votée par le Parlement à l’instigation de l’AKP, comportant notamment l’élection du président de la République au suffrage universel. Le Président estime que les modifications ont été adoptées sans aucun débat, et que « le changement de régime visé n’a pas de justification ni de raison acceptable ». Il renvoie donc le texte devant le Parlement. Si celui-ci adopte de nouveau le texte sans modification, le Président ne pourra s’y opposer une deuxième fois. Il peut cependant convoquer un référendum (qui se retournerait sans doute contre lui). Mais l’AKP risque d’avoir du mal à faire voter de nouveau sa réforme constitutionnelle alors que se profilent les élections législatives anticipées...

La « justification » du « changement de régime » est bien entendu de permettre l’élection à la présidence de la République d’Abdullah Gül, le bras droit d’Erdogan, chef de l’AKP, que nos farceurs de commentateurs qualifient d’« islamiste modéré ». Ce à quoi l’armée gardienne du laïcisme officiel est déterminée à s’opposer, par la force s’il le faut.

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