Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam

  • Un collège musulman à Vitry-sur-Seine ?

    Le 11 mai dernier a circulé l’information selon laquelle un collège musulman ouvrirait ses portes à Vitry-sur-Seine à la rentrée prochaine. L’information émanait des milieux musulmans, qui annonçaient qu’un dossier allait être déposé, mais pour l’heure personne n’était au courant tant à l’Education nationale que dans la municipalité. Du moins officiellement.

    Dans son blog, Romain Vincent, candidat FN aux législatives, a écrit le 31 mai :

    « Dès le mois de septembre prochain, un nouveau collège musulman devrait ouvrir ses portes à Vitry-sur-Seine. Ce sera le deuxième du genre en Ile-de-France. Regroupés au sein de l'association Education et Savoir, les initiateurs du projet coopèrent au comité des établissements privés que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) a mis en place. » Il souligne que « la politique du député sortant René Rouquet, également maire d'Alfortville, est à l'origine de telles initiatives » : « Dès 2006, la mairie a en effet décidé de financer la construction d'une mosquée à Alfortville pour un coût de 720.000 euros, entièrement à la charge des contribuables. Quand des élus décident de bafouer ainsi les fondements de la République en remettant en cause la loi de 1905 sur la laïcité, il est logique que des organisations religieuses leur emboîtent le pas avec de nouvelles exigences. »

    On citera (en corrigeant l’orthographe...) le commentaire qui a été publié sur le blog, signé Karim : « Je ne suis pas de droite ni de gauche. Je suis un Français issu de l'immigration. Une fois je me suis fais taper parce que je mangeais pendant le ramadan. J'en ai marre de voir des intégristes faire la loi dans ma ville. Je vote pour toi Romain Vincent, méme si t’es le pote à Le Pen. »

  • Mosquées et présidentielle

    Commentant la décision du tribunal  administratif d’annuler la délibération de la municipalité de Marseille sur la grande mosquée, Jean-Marie Le Pen a souligné que la délibération avait été prise « en vertu d’un décret de Nicolas Sarkozy », et qu’en conséquence la décision du tribunal « sanctionne à la fois Jean-Claude Gaudin et Nicolas Sarkozy ». Il a ajouté qu’il n’avait pas d’hostilité « à ce que les musulmans aient leurs mosquées », mais qu’il était un « adversaire résolu de la construction de mosquées dites cathédrales », car « ces bâtiments, qui sont souvent d’une grande importance, ne se bornent pas à des édifices religieux, et sont généralement financés par l’Arabie saoudite dans un but de propagande ». « On en voit dans toutes les capitales du monde. Ils ont même poussé la délicatesse jusqu’à en faire une à Rome, sans attendre qu’on construise une cathédrale à Médine... »

    Sur France Inter ce matin, Nicolas Sarkozy a refusé de commenter la décision du tribunal administratif de Marseille. Mais il a répété qu’il n’y a « aucune raison pour qu’une religion ne puisse pas vivre son culte tranquillement », que « les problèmes que nous avons sont dans les caves et les garages, pas dans les mosquées », et qu’il est « pour un islam de France ». Il a dit aussi : « On ne change pas les grands équilibres de la loi de 1905. » Ce qui renforce l’ambiguïté de sa position : le tribunal administratif a constaté que la municipalité avait violé la loi de 1905, mais Sarkozy ne veut même pas le reconnaître...

    Parmi les multiples affaires de construction de mosquées, celle de Woippy : le conseil municipal de la ville de l’ineffable Grosdidier a voté lundi l’appel d’offres pour la construction d’un « espace interculturel », qui n’est rien d’autre qu’une mosquée, financée par la commune. « C’est d’autant plus scandaleux que l’argent en cause provient pour partie d’aides nationales pour la rénovation urbaine destinées aux quartiers défavorisés de Woippy et que la gestion de la mosquée doit être confiée à une filiale locale de l’UOIF, l’une des composantes les plus radicales de l’islam de France », souligne Thierry Gourlot, président du groupe FN au conseil régional de Lorraine. L’élu a décidé de s’associer à un groupe d’habitants de Woippy pour saisir le tribunal administratif.

    François Grosdidier, qui est aussi député et secrétaire national de l’UMP à l’intégration, s’est distingué le week-end dernier en étant le seul élu national à participer au congrès de l’UOIF. Il s’est livré à un plaidoyer en faveur de Nicolas Sarkozy, rappelant le rôle de l’ancien ministre de l’Intérieur dans l’organisation de l’islam en France et insistant sur le fait qu’il n’a pas accepté qu’un recteur interdise l’ouverture d’un lycée musulman...

    Mais le nom de Nicolas Sarkozy a été vigoureusement sifflé quand le premier vice-président de l’UOIF, Fouad Alaoui, évoquant l’élection présidentielle et le devoir d’aller voter, a lancé « vous nous avez fait mal », à l’adresse du candidat de l’UMP, et aussi à l’adresse de Ségolène Royal. Fouad Alaoui ayant d’autre part précisé qu’on ne pouvait pas voter pour « les extrêmes », il ne reste donc que François Bayrou. D’autant que Fouad Alaoui a précisé qu’il serait bon de voter pour un « croyant ». Or François Bayrou, laïciste forcené en politique, revendique d’être catholique pratiquant dans l’intimité.

    Bayrou candidat des islamistes, ce n’est guère étonnant, quand on voit ses déclarations insensées sur l’islam (« c’est comme une nouvelle famille qu’on accueille dans le village »), ou le bandeau qu’il a installé sur son site de campagne, où il apparaît en compagnie d’une femme voilée.

  • Le FN fait échec à la grande mosquée de Marseille

    Comme cela était attendu après l’avis du « commissaire du gouvernement », le tribunal administratif a annulé, pour excès de pouvoir et violation de la loi de 1905, la délibération de la municipalité de Marseille accordant à l’association « La mosquée de Marseille » un terrain de 8.600 m2 pour un loyer annuel de 300 euros.

    Le tribunal avait été saisi par le Front national, représenté par Bruno Gollnisch et Jacky Blanc, secrétaire départemental FN des Bouches-du-Rhône.

  • Sarkozy et la loi de 1905

    Sarkozy et la loi de 1905

    Dans une interview à La Croix , Nicolas Sarkozy déclare qu’il renonce (dans l’immédiat) à modifier la loi de 1905, car « c’est un sujet sur lequel on ne peut avancer sans consensus », et qu’il faut donc poursuivre la discussion « avec l’ensemble des religions ». Il s’en tient à trois objectifs, qui concernent tous trois, bien sûr, l’islam : mettre à la disposition des musulmans des lieux de culte (ce qui est contraire à la loi de 1905), « couper l’islam des influences étrangères » (alors qu’il les a institutionnalisées dans le CFCM), et « aider les élus locaux à pouvoir répondre aux demandes des communautés présentes dans leurs villes » (ce qui ne peut se faire qu’en violant ou en contournant la loi de 1905)...

  • L’islam pakistanais… en Grèce

    Des centaines d'immigrés pakistanais ont participé à Athènes à une manifestation musulmane sans précédent, à l'appel d'une association de la communauté pakistanaise en Grèce, l'Unité. Brandissant des drapeaux verts avec des symboles islamiques, les manifestants ont défilé dans le centre-ville avant de se rassembler devant la mairie d'Athènes pour prier à l’occasion de « l’anniversaire de Mahomet ».

    Le chef de « l'Unité », Javed Aslam, a été arrêté en novembre dernier à Athènes après une demande d'extradition d'Islamabad, qui l'accuse de trafic de clandestins.

    Le nombre d'immigrés pakistanais en Grèce s'élève à environ 30.000 dont la moitié vit à Athènes. Il y a en tout environ 100.000 musulmans à Athènes, majoritairement albanais. Le gouvernement s'est engagé en juillet 2006 à y construire une grande mosquée d'ici trois ans…

  • Le Pen et la religion

    Voici des extraits de l’interview de Jean-Marie Le Pen que La Croix publie aujourd’hui.

    Les religions remplissent un rôle irremplaçable parce qu’elles apportent un élément de stabilité dans la société. La religion chrétienne, qui a connu tout de même des déchirements cruels, a aussi eu un rôle pacificateur. Le déclin de la pratique religieuse renforce aujourd’hui un matérialisme latent, qui explique sans doute la décadence des comportements sociaux. Elles encouragent à la sagesse par la notion d’au-delà et l’observance de règles comme les dix commandements. Mais ce rôle de formation des individus, qui s’est exercé jusque dans les milieux très modestes, est moins fort aujourd’hui.

    L’islam se montre sans doute plus réactif que ne l’est la religion chrétienne quand elle est moquée ou vilipendée. Et le monde islamique semble plus craint que ne l’est le monde chrétien. Il est vrai que la religion islamique obéit à un précepte de conquête, ce qui n’est plus le cas de la religion chrétienne. Le dynamisme de l’islam résulte moins de son prosélytisme que de la pression démographique. Il emprunte naturellement le canal religieux car celui-ci bénéficie d’une certaine complaisance ou indulgence. En tout cas, en France, la revendication des mosquées est née avec l’augmentation considérable du nombre des immigrés musulmans, qui sont aujourd’hui environ six millions, dit-on. L’islam est dangereux quand il est dominant.

    Le christianisme a mis en place un système qui n’a pas toujours été sans violence. Mais il a aussi un principe : rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Il peut donc parfaitement se concevoir dans la séparation de l’Église et de l’État. En revanche, dans son essence, l’islam a l’immense difficulté de séparer les deux domaines. Quand les musulmans tiennent les commandes, ils soumettent les autres : c’est le cas en Arabie saoudite, en Afghanistan, en Libye, au Soudan. Seuls les États se voulant laïques admettent les religions différentes : c’était le cas de l’Irak de Saddam Hussein.

    La laïcité est le moyen de faire respecter la loi commune par toutes les religions. Certains s’y plient naturellement. Ce n’est pas le cas de l’islam, qui devra sans doute être rappelé à l’ordre. Par exemple, en ne favorisant pas comme on le fait actuellement cette efflorescence extraordinaire de mosquées-cathédrales qui se veulent témoignages d’emprise.

    Je suis contre l’organisation d’une hiérarchie musulmane que la religion musulmane n’a pas elle-même sécrétée. Je suis pour la laïcité de l’État, qui n’a pas à encourager ni à combattre les religions. La loi de 1905 reste une bonne base pour la cohabitation pacifique des religions.

  • Radicalisation islamique

    L’institut britannique Policy Exchange a réalisé un sondage auprès des musulmans britanniques, qui montre sans surprise que les jeunes sont de plus en plus engagés dans l’islam.

    37% déclarent qu’ils préféreraient vivre selon la charia islamique, contre 17% des plus de 55 ans.

    37% disent préférer envoyer les enfants dans les écoles musulmanes publiques, contre 19% des plus de 55 ans.

    74% disent préférer que les musulmanes soient voilées en public, contre 28% des plus de 55 ans.

    Et 7% des personnes interrogées, tous âges confondus, déclarent « admirer des organisations comme Al Qaïda qui sont prêtes à combattre l’Occident ». Le taux monte à 13% chez les jeunes.

    Un sondage en France donnerait sans doute des résultats comparables. A ceci près qu’il n’y a pas encore chez nous d’écoles musulmanes publiques.

  • La petite mosquée dans la prairie

    C’est le titre d’une série télé canadienne « saluée pour son originalité », nous apprend l’AFP. Cette série, dont la diffusion commence aujourd’hui sur la chaîne publique CBC, raconte la vie d’une petite communauté musulmane dans une localité rurale de l'ouest canadien. « Elle examine avec humour les efforts de cette petite communauté pour établir une mosquée dans un centre protestant et ses rapports avec les voisins souvent méfiants », et elle suscite « un grand intérêt  à cause de son approche inhabituelle et apaisée des rapports entre les musulmans et les non-musulmans ». C’est charmant et mignon, comme La petite maison dans la prairie, série culte à laquelle le titre fait ouvertement référence pour endormir le téléspectateur. Sauf que les héros ne sont plus des pionniers chrétiens, mais des musulmans qui sont les vrais pionniers d’aujourd’hui… Naturellement, la série est réalisée par une « musulmane pratiquante ». C’est ce que CBC « a fait de mieux depuis des années », s’enthousiasme le quotidien The Globe and mail. Pour la promotion de l’islam au Canada, assurément.

  • La cathédrale de Cordoue reste catholique

    L’évêque de Cordoue, Mgr Juan José Asenjo, a décidé de refuser d'ouvrir sa cathédrale aux musulmans. L'évêque andalou a ainsi réagi à une demande exprimée de longue date par la communauté musulmane espagnole, et récemment réitérée dans une lettre adressée au pape Benoît XVI, à savoir que la « Grande Mosquée de Cordoue » devienne un lieu de prière « œcuménique ».

    L'évêque souligne que cette situation « génèrerait la confusion parmi les fidèles » et qu'elle ne « contribuerait pas à une cohabitation pacifique entre les croyants ». Il précise que si l'édifice était en effet une mosquée omeyyade, qui a été convertie en cathédrale en 1236 pendant la Reconquête, cette mosquée avait elle-même été construite sur les ruines d'une basilique wisigothe.

    Et l’évêché a proclamé, pour clore l’interminable débat: « Nous, chrétiens de Cordoue, souhaitons vivre en paix avec les croyants d'autres religions, mais nous ne souhaitons pas être soumis à des pressions continues qui ne contribuent pas à la concorde. »

  • La mosquée d’Alfortville

    Une mosquée est en construction à Alfortville. La municipalité avait voté le financement d’un centre culturel algérien, mais il est bientôt apparu qu’il s’agissait d’abord d’une mosquée. Le plan ne laisse aucun doute, et le député-maire socialiste René Rouquet a fini par le reconnaître. Néanmoins il persiste et signe, comme le fait savoir Romain Vincent sur son blog (cité par Vox Galliae), alors même que deux référés sont en cours (et l’avocat de la mairie continue de prétendre qu’il s’agit d’un centre culturel). Si le député-maire d’Alfortville viole allègrement la loi de 1905 en faveur des musulmans, il la respecte à la lettre quand il s’agit des catholiques, constate Romain Vincent : les fidèles catholiques doivent supporter entièrement les frais de la reconstruction de l’église Saint-Pierre.

    C’est une nouvelle illustration du principe édicté par Jean Glavany : « Aujourd’hui être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France ».