Recevant le président serbe Aleksandar Vucic, Macron a déclaré que l’avenir de la Serbie est « au sein de l'Union européenne et nulle part ailleurs », et d’ajouter :
« Il est important que la Serbie continue de concrétiser ce choix, notamment par un plus grand alignement sur nos décisions de politique étrangère. Ce choix, il faut aussi le conforter en poursuivant, en accélérant les réformes relatives au renforcement de l'État de droit, de l'indépendance, de la justice, du pluralisme des médias. »
Telle est la grossière arrogance du donneur de leçons de l’Elysée. La Serbie doit « s’aligner » sur ses positions bellicistes et irresponsables, et renforcer l’état de droit que Macron démolit chez nous consciencieusement sur tous les plans.
Assurément ce n’est pas le genre de propos qui peut impressionner les dirigeants serbes. En revanche, si cela peut les inciter à trouver une voie différente, finalement ce n’aura pas été peine perdue…
Commentaires
Si vous voulez voler de Paris à Moscou, c'est impossible, il n'y a pas de vol direct. Il faut solliciter deux visas (un serbe, un russe), prendre un vol Paris-Belgrade, ouvrir un compte bancaire (les cartes Visa, MasterCard, JCB, Maestro, American Express sont exclues) et souscrire une carte UnionPay (chinoise) ou MIR (russe). Ensuite, prendre un vol Belgrade-Moscou. Ne vous y trompez pas: quand l'UE, fondée par deux espions américains et un nazi allemand, s'écroulera, la Serbie sera la souche de la future Europe des Habsbourg.
Impossible d'entrer en Russie depuis la Pologne par voie terrestre ?
J'en oublie la Biélorussie.
Quant au Macron, à quel titre il cause ?
De quel droit ce type indique-t-il aux Serbes l'avenir qu'ils doivent, eux, choisir.
Franchement, ce Macron devient énervant.
Macron énervant ? C'est un euphémisme. Employons la litote : il est plus agréable d'avoir ce type à l'Elysée que de se faire couper en deux à la scie à bois dans le sens de la longueur (supplice chinois assez connu). On pourrait lui faire ça, d'ailleurs, pour se consoler un peu.
La grossièreté s'accorde avec la virilité et brille chez l'aristocratie. La pédale ne s'y aventure qu'à son détriment. Avec elle, c'est toujours la même partie de cache-cache : "Si tu me trouves, tu m'enc..., si tu me trouves pas, je suis dans le placard."