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Le blog d'Yves Daoudal - Page 955

  • Saint Venant

    Peintures murales de l’église Sant-Venant de Pfärrenbach, Horgenzell, Bade-Wurtemberg.

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    Saint Venant est pendu la tête en bas au-dessus d’un feu ; il est jeté aux lions mais les lions ne le mangent pas et il prêche le Christ ; alors qu’on le conduit au lieu où il sera décapité il fait jaillir une source pour les soldats qui meurent de soif ; il est enterré par des chrétiens.

  • Pied de nez

    « Mme Sylvie Goulard, ministre des Armées ».

    Sylvie Goulard est inconnue du grand public. Mais elle est la grande lobbyiste de l’Europe fédérale depuis longtemps. En 2001 elle était près de Romano Prodi pour travailler à la préparation de la Constitution européenne. En 2006 elle était devenue présidente de la branche « française » du Mouvement européen : un lobby qui avait été dirigé et financé par la CIA pour construire les Etats-Unis d’Europe. En 2009, étiquetée Modem, elle était devenue député européen, c’est-à-dire principale militante du Mouvement européen au sein du Parlement européen.

    La voici donc récompensée par un portefeuille ministériel (au moment où les Etats-Unis ont un président qui n’a pas du tout comme priorité la construction des Etats-Unis d’Europe…).

    Mais le gag, le mauvais gag, est qu’elle est « ministre des Armées ». Elle qui, comme son nouveau patron Macron, est pour la dissolution des nations dans un Etat européen. Dans la configuration psychologique de ces gens-là, c’est comme si elle était ministre des Armées du Minnesota ou de l’Alabama… Eh non, ça n’existe pas.

    Le message est bien sûr que « les Armées » françaises ne doivent plus exister non plus, au profit d’une armée fédérale européenne.

    Sur le « Mouvement européen », marionnette de l’American Committee for a United Europe, voir ci-après mon article de Daoudal Hebdo du 4 juin 2009 : « Comment la CIA a dirigé la construction européenne ».

    *

    On notera qu'il y a un "ministre de l'Europe et des Affaires étrangères" (l'Europe nommée d'abord), et, comme si ça ne suffisait pas, un "ministre chargé des Affaires européennes". "Europe" est le seul mot qui figure deux fois dans l'organigramme.

    *

    On a appris que Jean-Louis Bourlanges allait être candidat aux législatives.

    Jean-Louis Bourlanges a été le lobbyiste du Mouvement européen (dont il a été président entre 1995 et 1999) au Parlement européen de 1989 à 2007. Il a démissionné en 2007 (au milieu de son quatrième mandat), parce qu’il désespérait de voir réalisée dans un avenir proche la destruction des nations dans une Europe unifiée. Voilà que Macron, dix ans plus tard, redonne de l’espoir au vieux Bourlanges au point qu’il retourne au combat…

    *

    J’aurais bien ironisé sur Collomb à l’Intérieur, mais la suppression de la liberté d’expression en ce qui concerne toutes les « phobies » (sauf la christianophobie, évidemment) m’en empêche.

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  • Eurodictature

    La Commission européenne a prévenu hier que les pays qui n’auront pas accepté des demandeurs d’asile d’ici juin encourront une procédure de sanction.

    Beata Szydlo, Premier ministre de Pologne, a immédiatement répondu qu'il n'y a pour son pays « aucune possibilité de prendre des réfugiés. C'est la position du gouvernement. Nous disons très clairement : il n’y a aucun accord du gouvernement polonais pour se voir imposer de force des quotas de réfugiés ».

    On constatera que la Commission européenne n’attend même pas le jugement de la Cour européenne de Justice pour proférer ses menaces. Car l’affaire est pendante depuis que la Hongrie et la Slovaquie ont porté plainte contre les quotas. Dans une démocratie, on attendrait le verdict de la Cour suprême…

  • Le Danemark résiste

    Le 2 mai dernier, la Commission européenne a fait savoir que l'Autriche, le Danemark, l'Allemagne, la Suède (et la Norvège comme membre aussi de l’espace Schengen) étaient autorisés à prolonger les contrôles aux frontières pendant six mois supplémentaires, mais que ce serait la dernière fois.

    En réponse à une question d’un député du parti du peuple danois, hier, le Premier ministre Lars Løkke Rasmussen a déclaré :

    « Nous continuerons les contrôles aux frontières, à moins que l'UE ne trouve miraculeusement le moyen de reprendre le contrôle de ses frontières extérieures et que l'Italie freine le flux de réfugiés vers Europe. Il y a beaucoup beaucoup trop de gens venant d’Afrique en Europe via l’Italie pour que nous rouvrions les frontières. »

    Et d’insister :

    « Tant que les frontières de l’UE ne seront pas sous contrôle, nous devons maintenir nos propres contrôles. »

    Et d’ajouter que son « propre pronostic » est que « ce n’est pas un scénario probable dans les six prochains mois ».

    Rasmussen a ajouté :

    « Personne dans mon entourage politique n'est en faveur de frontières ouvertes avec l’Afrique, c’est plutôt le contraire... Nous avons introduit des règles pour protéger le Danemark, avec grand succès. C'est pourquoi nous avons maintenant le plus petit nombre de demandeurs d'asile depuis huit ans. »

  • Divergence

    Le 12 mai dernier, les archevêques syro-catholique et syro-orthodoxe de Mossoul et l’archevêque syro-orthodoxe de Bartellah ont signé un texte par lequel ils demandent la création d’une zone protégée réservée aux chrétiens dans la plaine de Ninive, à placer sous protection de l’ONU, et jouissant d’une autonomie administrative. Une revendication déjà formulée plusieurs fois par tel ou tel responsable chrétien depuis la prise de la plaine par l’Etat islamique.

    Dès le lendemain, l’Eglise chaldéenne a publié un communiqué pour souligner que cette prise de position ne reflète pas la position du patriarcat de Babylone des Chaldéens. Le communiqué renvoie à une déclaration récente du patriarche, S.B. Louis Raphaël I Sako, indiquant que la priorité est que les chrétiens puissent rentrer chez eux, et que l’urgence est donc de reconstruire les infrastructures. C’est seulement après la réinstallation des chrétiens qu’on pourra éventuellement envisager de demander la création de nouvelles unités administratives autonomes.

    En fait le patriarche chaldéen est depuis toujours opposé à un tel projet, qu’il appelait déjà le « piège » d’un « ghetto chrétien » quand il était archevêque de Kirkouk. L’Eglise chaldéenne considère qu’elle est l’Eglise d’Irak, de tout l’Irak, et de fait elle a des fidèles un peu partout dans le pays, même si ces dernières années la majorité a fui au Kurdistan ou à l’étranger (alors que les Eglises syro-catholique et syro-orthodoxe sont, en Irak, essentiellement présentes dans la plaine de Ninive).

  • Saint Pascal Baylon

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    Saints et saintes de Dieu, par le Père René Moreau, Mame, 1925

  • Bla-bla-bla

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    Le commissaire européen aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, vient de déclarer à propos de la Pologne et de l’état de droit dans ce pays :

    « Si rien n'est fait avant notre prochain rapport en juin, la Commission n'hésitera pas à utiliser ses pouvoirs en vertu des traités et à ouvrir des procédures d'infraction. »

    Le croquemitaine grec ne semble pas avoir suivi la réunion. Car c’est à peu près le contraire de ce qu’a dit Frans Timmermans à l’issue de cette première réunion des ministres des Affaires européennes des 28 sur l’horrible cas polonais :

    « Une large majorité des Etats membres souhaitent que nous poursuivions notre dialogue avec les autorités polonaises… J'ai vraiment l'impression que le gouvernement polonais est maintenant ouvert au dialogue… »

    Selon les indiscrétions de diplomates, le groupe des pays favorables à l’ouverture d’une enquête formelle sur la Pologne comprenait la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suède, et était mené de façon vigoureuse par les Pays-Bas, pour défendre, dit-il, notre « communauté de valeurs »…

    Sans surprise, le ministre hongrois, mais aussi le ministre tchèque, se sont prononcés résolument contre l’ouverture d’une enquête. Ils ont été rejoints par le ministre britannique… après le débat. Ce qui a fait dire à un diplomate : « Cela montre que le Brexit est plus important que la démocratie. » En effet, la souveraineté nationale est plus importante que l’idéologie dominante…

    Quant au ministre polonais, il est resté ferme sur les positions de son gouvernement, qui est prêt à tous les dialogues que l’on voudra mais pas à remettre en cause les droits du Parlement polonais à voter des lois polonaises…

    Il est notable que personne (n’en déplaise au croquemitaine grec) n’a évoqué l’article 7, celui qui permet de prendre des sanctions. Et Timmermans a fini par dire aux journalistes : « Ça ne va pas aider au dialogue si je commence à fixer des échéances ou à proférer des menaces. »

  • Et vlan !

    La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) juge que la Commission européenne n’a pas le droit de conclure un traité de libre-échange sans avoir obtenu une ratification des 38 parlements nationaux et régionaux de l’UE.

    La Cour, interrogée par la Commission dans le cas du traité conclu avec Singapour, considère que les tribunaux d'arbitrage inclus dans les accords de libre-échange relèvent d'une « compétence partagée entre l'Union et les Etats membres ».

    Il est regrettable que la CJUE ne soit pas plus souvent saisie, et surtout qu’elle ne puisse pas l’être par de simples citoyens (sauf s’ils sont personnellement et directement lésés). Car on verrait alors la CJUE juger au moins deux ou trois fois par an que les institutions européennes violent leurs propres traités, leurs propres règles, en permanence. Et cela finirait peut-être par ouvrir les yeux des citoyens sur l’arbitraire bruxellois.

  • Cambadélis…

  • Au Minnesota

    Fidèle à sa culture de mort, le gouverneur du Minnesota Mark Dayton a opposé son veto, le 10 mai, à deux lois pro-vie votées par les députés et les sénateurs de l’Etat.

    La proposition de loi 809 visait à interdire le financement public de l’avortement (plus d’un million de dollars par an) ; elle avait été votée tant par les démocrates que par les républicains. Le gouverneur l’a rejetée comme il l’avait déjà fait en 2011 et 2012.

    La proposition de loi 812 visait à ce que les avortoirs qui font 10 avortements ou davantage par mois aient une autorisation de la Commission de la santé. Le texte fut amendé de façon à ce que l’autorisation soit facilitée. Mais le gouverneur a néanmoins opposé son veto…