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Le blog d'Yves Daoudal - Page 958

  • Les chrétiens se rebiffent

    La Commission pour la solidarité œcuménique de Lahore (catholiques, anglicans, presbytériens) s’indigne de récentes émissions télévisées, d’articles de presse et autres messages sur les réseaux sociaux diffusant le mépris pour les chrétiens du Pakistan et les humiliant. Elle a décidé de rédiger une lettre aux autorités gouvernementales et au propriétaire de la chaîne de télévision Dunyia TV, sur laquelle différents personnages publics, en leur qualité d’invités d’émissions, se sont livrés à plusieurs reprises à des commentaires et propos diffamatoires envers les chrétiens. Se trouve particulièrement visée la série télévisée Baji Irshad, dont la protagoniste est une chrétienne qui travaille comme femme de chambre dans la maison d’une riche famille musulmane.

    Les chrétiens du Pakistan, noyés dans un océan de plus en plus islamiste, sont plus courageux que nos évêques qui ne risquent rien.

  • Blasphème

    Zafar Bhatti, chrétien pakistanais faussement accusé de blasphème en 2012, a été condamné à la réclusion à perpétuité par un tribunal de Rawalpindi (qui s’est réuni dans la prison où il est incarcéré en raison des menaces de mort qui pèsent sur lui).

    Il avait été accusé d’avoir envoyé des textos contenant des outrages à l’islam.

    Normalement il aurait dû être condamné à mort, mais en raison de la faiblesse des « preuves » il est seulement condamné à la perpétuité…

    Ses avocats (qui sont menacés de mort) ont décidé de faire appel.

  • Ahok en prison

    Le gouverneur de Djakarta, le chrétien d’ethnie chinoise Basuki Tjahaja Purnama dit Ahok, a été condamné mardi à deux ans de prison pour « blasphème ». Avec incarcération immédiate.

    Alors que le procureur avait demandé un mois avec sursis, et que les magistrats respectent habituellement les réquisitions du parquet.

    Et que l’homme qui est à l’origine de l’affaire a reconnu avoir manipulé les propos du gouverneur.

    Cette condamnation, clairement obtenue sous la pression islamiste, illustre la dérive de l’Indonésie.

  • Trump pro-vie

    - Le 28 avril, Donald Trump a nommé vice-ministre de la Santé Charmaine Yoest, ancienne présidente de Americans United for Life, « l’architecte juridique des mouvements pro-vie ». Elle remplace Kevin Griffis, devenu… vice-président du Planning familial. (Le ministre de la Santé, nommé par Donald Trump en février, est le docteur Tom Price, militant pro-vie et pro-mariage.)

    - Le 2 mai, le ministère de la Santé a confirmé la nomination de Teresa Manning, professeur de droit et militante pro-vie, au poste d’adjointe pour les questions de population au ministère de la Santé : un budget de 250 millions de dollars pour la contraception, le planning familial, la prévention des grossesses d’adolescentes, etc. « Le planning familial est quelque chose qui a lieu entre un mari, une épouse, et Dieu, et cela n’implique vraiment pas le gouvernement fédéral », avait-elle dit à la télévision en 2014. Cette nomination fait particulièrement hurler les militants de la culture de mort.

    - Le 4 mai, la Chambre des représentants a adopté, par 217 voix contre 213, le projet de loi dit « TrumpCare » qui remplacera l’Obamacare s’il est également adopté par le Sénat. Ce projet est considéré par les militants pro-vie comme meilleur que celui qui n’avait pas pu passer le 24 mars. Au passage il supprime l’essentiel du financement fédéral du Planning familial pour l’an prochain et redistribue les fonds à des organismes de santé maternelle.

    - Le même 4 mai, Donald Trump a signé un décret pour « Promouvoir la liberté de parole et la liberté religieuse ». Lors de son discours, il a fait venir près de lui deux des Petites Sœurs des pauvres qui avaient été obligées par la justice à financer la contraception de leurs employés au nom de l’Obamacare. « Votre longue épreuve est terminée », leur a-t-il dit. Au cours de sa campagne, Trump avait promis de supprimer l’amendement Johnson, qui interdit aux représentants religieux de donner une opinion politique sous peine de voir supprimées leurs exemptions fiscales. Le décret du 4 mai ne supprime pas ce texte, parce que cela exige un vote du Congrès, mais il le rend inopérant. « La foi fait profondément partie de l’histoire de notre pays, de l’esprit de sa fondation et de l’âme de notre nation… Nous ne permettrons pas que des gens de foi soient ciblés, intimidés ou réduits au silence… Aucun Américain ne doit être obligé de choisir entre les injonctions du gouvernement fédéral et les préceptes de sa foi… Nous rendons leur voix à nos églises… »

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  • Atroce

    « Aujourd’hui Mme Stafford a tous ses bébés auprès d’elle chaque jour – y compris sept embryons enfermés dans un pendentif en forme de cœur qu’elle porte près de son cœur à chaque moment. »

    « Je crois qu’il n’y a aucune autre société au monde qui créé des bijoux à partir d’embryons humains, et je crois fermement que nous sommes les pionniers de cet art sacré. »

    Amy McGlade, de Baby Bee Hummingbirds.

  • Répugnant

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    « Je suis enchanté que vous et les frères et sœurs LGBTQ aient fait le projet de visiter notre belle cathédrale. Vous serez vraiment bienvenus. Votre tract est très bon. Faites-le circuler. »

    Telle est la réponse de Joseph Tobin, archevêque de Newark et cardinal par la grâce de François depuis l’an dernier, au lobby LGBT qui organise un pèlerinage dans sa cathédrale du Sacré-Cœur le 21 mai prochain.

    Le tract du « pèlerinage LGBT » indique qu’il y aura une messe. Elle sera célébrée par un prêtre qui prêche régulièrement des retraites LGBT, après un « mot de bienvenue » par le cardinal archevêque.

    Le tract commence ainsi : « Avec la bénédiction et les meilleurs vœux de Son Eminence Joseph Cardinal Tobin, C.Ss.R., archevêque de Newark, veuillez vous joindre aux membres de la communauté catholique LGBT et leurs familles à la messe qui sera célébrée par le Père Francis Gargani, C.Ss.R. à la chapelle de la basilique. »

    Le pèlerinage est organisé conjointement par la paroisse du Sacré-Cœur de South Plainfield (diocèse de Metuchen) et l’église du Précieux-Sang de Monmouth Beach (diocèse de Trenton).

    L’attitude du cardinal Tobin est naturellement chaleureusement applaudie par le P. James Martin, le militant LGBT que François vient de nommer consultant à la communication du Saint-Siège.

    Ayant été critiqué pour avoir promu sur sa page Facebook une rencontre pro LGBT de New Ways Ministry, Le P. Martin a répondu à ses contradicteurs qu’ils seront sans doute surpris d’être accueillis au paradis par des « hommes et femmes LGBT »…

    Il y a quand même des jours où je me demande si nous faisons partie de la même Eglise…

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  • Notre Dame de Fatima à Karaganda

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    Le diocèse de Karaganda, au Kazakhstan, célèbre de façon toute spéciale le centenaire des apparitions de Fatima, du 9 au 13 mai. Parce que la cathédrale, construite par Mgr Athanasius Schneider (aujourd’hui évêque auxiliaire d’Astana), consacrée en 2012, porte le nom de Notre-Dame de Fatima.

    Ces célébrations coïncident avec la rencontre des Eglises catholiques d’Asie centrale et de Russie qui a lieu chaque année après Pâques.

    L’icône de Notre-Dame de Fatima circule dans les paroisses et les foyers catholiques de ce grand diocèse (deux fois l’Italie) où il y a 2% de catholiques. Mais l’icône est également vénérée par des orthodoxes, et des musulmans. Ce jeudi un évêque orthodoxe fait une conférence sur la dévotion à Notre Dame de Fatima…

    Les célébrations culmineront samedi 13 mai avec la messe présidée par le cardinal Josef Cordes, envoyé spécial du pape, et le renouvellement de la consécration de la Russie et de l’Asie centrale à Notre Dame.

    L’icône de Notre Dame de Fatima, qui n’est pas un chef-d’œuvre mais est beaucoup plus regardable que la pitoyable statue que l’on voit cette année jusqu'à la nausée, a été conçue par un prêtre catholique latin de Saint-Pétersbourg, le P. Alexandre Burgos, et un iconographe russe orthodoxe dévot de Fatima, nommé Ivan. A chaque étape a été demandé l’aval de sœur Lucie.

    En raison de l’impossibilité de figurer un cœur de chair sur une icône, Marie a sur la poitrine un médaillon (entouré d’épines) sur lequel est écrit le mot « cœur ». Le chapelet est de la couleur du bois de la croix (prière et pénitence). Outre l’abréviation traditionnelle de « Mère de Dieu », l’icône a deux autres inscriptions : « Image de la très sainte Vierge de Fatima », et « En toi l’unité », référence à l’œcuménisme qui a présidé à l’élaboration de l’icône et qui se retrouve dans sa vénération en Russie. Et à l’œcuménisme du martyre, qui prend un sens tout particulier à Karaganda, puisque se trouvait là non seulement les « Allemands » de Russie déportés mais un grand goulag.

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  • Saints Philippe et Jacques

    Tanto témpore vobíscum sum, et non cognovístis me ? Philíppe, qui videt me, videt et Patrem meum, allelúia : non credis, quia ego in Patre, et Pater in me est ? Allelúia, allelúia.

    Il y a si longtemps que je suis avec vous, et vous ne me connaissez pas ? Philippe, celui que me voit, voit aussi mon Père, alléluia : ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Alléluia, alléluia.

    Le texte de l’antienne de communion de la messe de ce jour est tiré du dialogue de Jésus d’abord avec Thomas, puis avec Philippe qui finit par lui dire : « Montre-nous le Père et cela nous suffit. » (Jean 14). C'est aussi dans l'évangile, et c'est l'essentiel des antiennes de l'office. On ne peut assez remercier Philippe d'avoir posé la question qui nous a valu une réponse aussi éclairante sur la personne du Christ et sur la Trinité.

    Le texte est en deux parties, séparées par un alléluia. La première partie est déjà le texte du second alléluia d’avant le chant de l’évangile. Pour la communion est ajoutée, non pas la phrase suivante, mais celle d’après. En effet, entre les deux, il y a le reproche insistant : « Comment peux-tu dire : montre-nous le Père ? »

    Or cette phrase qui est en quelque sorte cachée dans l’antienne nous est adressée intérieurement au moment de la communion, insistant sur la signification très précise du propos de Jésus au moment où nous communions à son corps : nous qui le voyons et le goûtons, nous voyons et nous goûtons le Père. Jésus est dans le Père et le Père est en Jésus, et si Jésus est en nous, nous sommes en Jésus et donc dans le Père.

    Le chant de cette antienne est très beau, avec ce léger accent de reproche qui se dissout dans la contemplation.

  • Interruption des programmes

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    Je reviens dans une bonne dizaine de jours.

    En fait je serai de retour pour voter Marine Le Pen (ça me fait bizarre, mais il n’y a pas le choix), mais ensuite je devrai m’occuper de Reconquête avant de retrouver mon blog.

  • Saint Paul de la Croix

    « Que le nom de Jésus soit béni !

    Moi, Paul-François, pauvre et indigne pécheur, et le dernier des serviteurs des pauvres de Jésus-Christ, environ deux ans après que l'infinie bonté de Dieu m'eut appelé à la pénitence, passant vers le soir par la rivière de Gênes, je vis une petite église située sur une montagne au-dessus de Sestri, et appelée la sainte Madone du Gazzo, et en la voyant, j'éprouvai un désir sensible de me fixer dans cette solitude ; mais obligé par devoir de charité d'assister mes parents, je ne pus jamais en venir à l'exécution, et je dus me contenter de le garder dans mon coeur. Quelque temps après, (je ne me souviens plus au juste ni du mois ni du jour), j'eus une nouvelle inspiration, mais beaucoup plus forte de me retirer dans la solitude; et ces inspirations, le bon Dieu me les donnait avec une grande consolation intérieure. Dans ce même temps, la pensée me vint de prendre pour vêtement une tunique noire de gros drap fait de la laine la plus commune du pays, de marcher nu-pieds, de vivre dans la plus grande pauvreté, en un mot, de mener avec la grâce de Dieu une vie pénitente. Cette pensée ne me quitta plus; un attrait toujours plus puissant me portait à me retirer, non plus auprès de la petite église dont j'ai parlé, mais n'importe en quelle solitude, et cela pour suivre les invitations amoureuses de mon Dieu dont l'infinie bonté m'appelait à quitter le monde. Mais comme je ne pouvais donner suite à cette pieuse inspiration, parce que j'étais nécessaire à ma famille, c'est-à-dire à mon père, à ma mère et à mes frères, je tenais toujours ma vocation secrète, excepté que j'en conférais avec mon père spirituel. Je ne savais pas ce que Dieu voulait de moi; c'est pourquoi je ne songeais à autre chose qu'à me dégager des embarras domestiques pour pouvoir me retirer ensuite. Mais le Souverain Bien qui, dans sa bonté infinie, avait d'autres vues sur ce misérable ver de terre, ne permit jamais que j'eusse ma liberté en ce temps-là. Quand j'étais sur le point de me dégager entièrement, il s'élevait de nouvelles difficultés ; elles ne faisaient qu'augmenter mes désirs. Quelquefois, il me vint aussi la pensée de réunir des compagnons pour vivre en communauté et promouvoir la crainte de Dieu dans les âmes: c'était là mon plus ardent désir; mais pour ce projet de réunir des compagnons, je n'en tenais pas compte, et cependant il restait fixé au fond de mon cœur. En somme, pour ne pas m'étendre davantage, je dirai combien de temps durèrent ces désirs et ces inspirations, jusqu'à ce que je reçusse la nouvelle lumière dont je vais parler. Je ne saurais le dire précisément, parce que je n'en ai pas tenu note; je dirai du plus au moins: deux ans et demi environ. L'été dernier, je ne sais à quelle époque, car je ne me souviens ni du mois ni du jour, ne l'ayant pas écrit, je sais seulement que c'était le moment de la moisson, un jour de la semaine, je fis la sainte communion dans l'église des capucins de Castellazzo, et je me rappelle que j'entrai alors dans un profond recueillement. Après cela, je partis pour retourner à la maison et je marchais par les rues, aussi recueilli que dans l'oraison. Quand je fus au coin de la rue voisine de la maison, je fus élevé en Dieu avec un recueillement très profond, un oubli de toutes choses et une très grande suavité intérieure, et dans ce moment, je me vis en esprit revêtu, de noir jusqu'à terre avec une croix blanche sur la poitrine; sous la croix, je portais écrit le saint nom de Jésus eu lettres blanches. Dans ce même instant je m'entendis adresser ces propres paroles : «Ceci est un signe pour marquer combien doit être pur et sans tache le cœur qui doit porter écrit le Très Saint Nom de Jésus». Cette vue et ces paroles me firent répandre des larmes, et puis je m'arrêtai. A peu de temps de là, je vis en esprit qu'on me présentait la sainte tunique avec le nom sacré de Jésus et la croix toute blanche; la tunique toutefois était noire, et je l'embrassai dans l'allégresse de mon cœur.

    Le lecteur saura que loue je me vis présenter la sainte tunique, je ne vis point de forme corporelle, comme par exemple, la figure d'un homme; pour cela, non; mais je le vis en Dieu; l'âme en effet connaît que c'est Dieu, parce que lui-même le lui fait comprendre par les mouvements intérieurs du cœur et par les lumières qu'il répand dans l'esprit, mais d'une manière si sublime qu'il est très difficile de l'expliquer. Ce que l'âme entend alors est quelque chose de si grand qu'on ne saurait le dire ni l'écrire. Pour être mieux compris, je dirai que c'est là une sorte de vision spirituelle, comme Dieu a daigné m'accorder plusieurs fois dans sa bonté, lorsqu'il a voulu m'envoyer quelque épreuve particulière.

    Pendant que j'étais en oraison, je vis un fouet entre les mains de Dieu, et ce fouet avait des cordes comme les disciplines. Au-dessus était écrit ce mot: «Amour»; dans le même instant, le Seigneur m'éleva à une très haute contemplation: mon âme comprit que Dieu voulait la flageller, mais par amour. Elle s'élançait avec vitesse vers ce fouet pour l'embrasser et le baiser en esprit. Dans le fait, chaque fois que Dieu a daigné m'accorder cette vision, il ne tardait pas à m'arriver quelque tribulation très sensible, et je savais d'une manière certaine qu'il en serait ainsi, parce que Dieu m'en donnait l'intelligence infuse.

    Or, j'écris ces choses pour m'expliquer et pour dire d'après l'intelligence que Dieu me donne, que je tiens ce que je vois en esprit par la lumière sublime de la foi pour plus assuré que si je le voyais des yeux du corps : ceux-ci pourraient me séduire par quelque fantôme; il n'y a au contraire aucun danger d'erreur d'autre part à raison de l'intelligence que Dieu me donne, d'autant plus que je m'en réfère au jugement de mes supérieurs, me soumettant aux décisions que le Saint-Esprit leur inspirera.

    Ainsi, quand j'ai dit que j'avais vu dans les mains de Dieu, je ne veux pas dire que j'ai vu, je veux dire seulement que l'âme sent d'une manière très relevée qu'elle se trouve dans Celui qui est immense, et c'est ce qui m'est arrivé à propos de la sainte tunique.

    Qu'on sache en outre que depuis qu'il a plu à Dieu de me retirer des exercices de la méditation, qui consiste à discourir sur les mystères, en passant d'un point à un autre, je n'ai plus de formes imaginaires.

    Or, pour poursuivre mon récit des merveilles de Dieu, après la vision de la sainte tunique et du signe sacré, Dieu me donna un désir et un attrait plus grands de réunir des compagnons et de fonder avec l'approbation de la sainte Église une congrégation qui aurait pour titre: «les pauvres de Jésus». Après cela, Dieu a imprimé dans mon esprit la forme de la sainte règle qui devait être observée par les pauvres de Jésus et par moi, son très humble et très indigne serviteur. On m'a ordonné de l'écrire; et je vais le faire par obéissance avec le secours du Saint-Esprit.

    Qu'on sache que le but qui m'a été assigné de Dieu dans cette congrégation ne consiste en autre chose, sinon, en premier lieu, d'observer parfaitement la loi du bon Dieu par la pratique parfaite des conseils évangéliques, et particulièrement du détachement total de toutes les créatures, en nous exerçant parfaitement à la sainte pauvreté; si nécessaire pour garder les autres conseils, nous maintenir dans la ferveur de l'oraison, avoir du zèle pour l'honneur de Dieu, exciter sa crainte dans les âmes, travailler à la destruction du péché, en un mot, pour être infatigables au milieu des saintes fatigues du zèle afin que notre bon Dieu soit ainsi aimé, craint, servi et loué par tous, dans les siècles des siècles, amen.

    Que le nom de Jésus soit béni ! »