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La mort dans la douleur ?

Lu sur Gènétique :

L’idée que la mort est douloureuse et l’agonie mal prise en charge en soins palliatifs est assez répandue. Mais une telle mort « est extrêmement rare » affirment trois chercheurs australiens dans un article de The Conversation. Et même, les symptômes douloureux, la fatigue, l’insomnie, les problèmes respiratoires s’améliorent à mesure que les patients se rapprochent de la mort : plus de 85 % des patients en soins palliatifs ne présentent aucun symptôme grave au moment de leur décès.

Ils s’appuient pour cela sur les données de l’Australian Palliative care outcomes collaboration (250.000 patients sur les 10 dernières années) qui démontrent une amélioration de la prise en charge de la douleur en soins palliatifs grâce à des évaluations plus approfondies des besoins des patients, des médicaments plus efficaces et une multidisciplinarité des soins.

Le symptôme le plus fréquent en fin de vie est la fatigue, et non la douleur. En outre, si près de 8% des patients ont signalé une douleur intense au début de leur prise en charge en soins palliatifs, seuls 2,5% l’ont rapporté au cours des derniers jours. Ces chiffres laissent entendre que pour un petit nombre de patients, les médicaments existants ou d’autres soins ne soulagent pas leur douleur. Il faut aussi prendre en compte que certains refusent d’être soulagés pour des raisons familiales, personnelles ou religieuses.

Le problème qui demeure est l’accessibilité à ces soins en fin de vie.

Commentaires

  • C'est le témoignage unanime des soignants en soins palliatifs. Et l'aspect affectif et spirituel est primordial, pas seulement l'aspect physique.
    Les pleureuses professionnelles de l'ADMD noircissent le tableau pour pousser les gens à demander le "cocktail" létal. Comme les pleureuses du Planning nous décrivaient les atroces souffrances de milliers de femmes qui mouraient après un avortement "clandestin" dans les années 1970 et nous donnaient le chiffre d'un MILLION d'avortements clandestins par an pour faire passer leur loi criminelle (à l'époque il y avait en France 800 000 naissances!. Et quasiment personne n'a contesté ces chiffres hystériques. Aujourd'hui, les mêmes pleurent que les centaines d'avortoirs et milliers d'avorteurs ne suffisent pas pour 220 000. Alors imaginez pour un million, le nombre de "faiseuses d'ange" qu'il fallait. Et personne ne les voyait,? C'est pas beau la propagande du Diable?

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