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Le blog d'Yves Daoudal - Page 830

  • Délire pagliesque

    On connaît bien, hélas, l’immonde Mgr Paglia, que François a fait soi-disant président d’une soi-disant « académie pontificale pour la vie » (qui usurpe le nom de l’institution créée par saint Jean-Paul II et le professeur Jérôme Lejeune). Il n’hésite même plus à prendre explicitement le contre-pied de Jean-Paul II… et du Catéchisme de l’Eglise catholique :

    « L’Eglise, qui est une Eglise familiale, pour moi, ce n’est pas très clair, c’est dangereux, par exemple, de définir la famille individuelle comme une petite Eglise. C’est très dangereux, parce que cela encourage un égoïsme de la famille : je suis complète, je suis une petite Eglise. Non ? C’est du familisme. Dans l’Evangile nous avons de très belles paroles de Jésus contre le familisme, vraiment très belles ! Quand sa mère et ses frères viennent à Jésus, qu’est-ce qu’il leur dit ? – Qui est ma mère, qui sont mes frères ? Ceux qui écoutent la parole de Dieu. Ceux qui participent à la messe du dimanche. »

    C’est une offensive permanente contre la famille. Bien sûr au nom des soi-disant divorcés remariés, et bien sûr au nom des homosexualistes dont Paglia est un des porte-drapeaux revendiqués. Ceux qui ne font pas une famille, ceux qui refusent de fonder une famille, mais qui se retrouvent dans l’Eglise, qui est leur vraie famille, le dimanche à la messe, où ils peuvent communier avec leurs frères…

    Jusques à quand ?

  • En Hongrie

    « Après 80 ans d'existence, Magyar Nemzet, l'un des deux derniers quotidiens d'opposition de Hongrie, cessera de paraître mercredi en raison de difficultés financières, a annoncé mardi son éditeur. »

    C’est ce que nous apprend l’agence Reuters.

    A priori on comprend que le journal d’opposition a finalement succombé aux coups bas de la dictature d’Orbán qui triomphe après les nouvelles élections.

    Ce n’est pas vraiment cela. Magyar Nemzet (la Nation hongroise), deuxième quotidien hongrois, appartenait à l’homme d’affaires richissime Lajos Simicska (qui a fait sa fortune ailleurs). Lajos Simicska est, était, un ami de plus de 40 ans de Viktor Orbán. Brusquement, en 2015, il a décidé de s’opposer à lui. C’est alors que Magyar Nemzet est devenu un « journal d’opposition ». Lajos Simicska avait décidé de jouer la carte Jobbik. Jubilation dans la classe politico-médiatique européenne : peu importe que Lajos Simicska soutienne un parti d’extrême droite, ce qui importe est que c’est le seul parti qui puisse faire tomber Orbán. « La propagande des médias hongrois se retourne contre Viktor Orbán », titrait Libération en se léchant les babines. Simicska promettait une « guerre médiatique totale ». « Ce sera lui ou moi », clamait-il. On a vu le résultat.

    Du coup il ferme le journal, ainsi que sa radio Lanchid, et il va « restructurer » sa chaîne de télévision Hir TV.

    Que Simicska aille bouder dans son coin, libre à lui. Mais qu’il supprime un journal qui avait été créé en 1938, qui avait survécu au nazisme et au communisme, il n’en a pas le droit. C’est bien là un caprice d’oligarque égocentrique qui se croit tout permis. Qu’il soit juridiquement propriétaire du titre, c’est bien possible. Mais moralement il n’a pas le droit de réduire à néant un journal qui existait depuis 62 ans quand il l’a repris, et qui n’a été sa danseuse que moins de 18 ans.

  • Essaye encore…

    Screenshot-2018-4-11 ALLEA Becomes Knowledge Partner of Re-Imagine Europa -.pngUne bande de vieux européistes, avec à leur tête Valéry Giscard d’Estaing, 92 ans, lance aujourd’hui à Bruxelles une initiative intitulée « Re-imagine Europa ». (Bien sûr c’est en anglais et le site internet est uniquement en anglais. Un hommage au Brexit, sans doute…) Le titre du discours de VGE est : « Europa : the last chance for Europe ». De son vivant, sans aucun doute. Mais comment peut-on… imaginer lancer une nouvelle initiative avec comme tête d’affiche un politicien de 92 ans ?!!!

    Bien entendu il s’agit d’une énième resucée de la propagande en faveur d’une « Europe plus intégrée ». Mais, concrètement, on apprend seulement que « Re-imagine Europa » va travailler sur deux questions clefs : « un système économique plus loyal et plus compétitif pour l’Europe », et « la démocratie dans une réalité post-factuelle ». Sic. En anglais dans le texte : « Democracy in a Post-Factual Reality ».

    Screenshot-2018-4-11 Why - Reimagine Europa.pngAh si, attendez, il y a aussi deux vieux dans un coin qui radotent : « Nous sommes dans une nouvelle phase de l’intégration européenne - qui appartient à une nouvelle génération - plus active, plus inventive et plus unie - qui entre dans la vie active. »

    Au fait, l’autre signataire de la bafouille, c’est Helmut Schmidt. Il est mort en 2015 (à 96 ans : même la photo est très vieille). Quelqu’un pourrait leur dire, à « Re-imagine Europa », que ça ne va pas faciliter la discussion ?

    Le problème de ces ringards, morts ou pas encore morts, c’est que ceux qui inventent l’Europe de l’avenir sont ailleurs et ont, eux, un véritable dynamisme. Et que leur vision de l’Europe est à l’opposé de leur super-Etat centralisé qui finira immanquablement dans la poubelle de l’histoire. La véritable Europe on la prépare à Budapest, à Varsovie, à Prague, à Visegrád, et à Vienne et à Milan, et à Londres... Une Europe des Etats, une Europe des nations, une Europe de la libre coopération dans le respect de l’histoire et des traditions.

  • Saint Léon le Grand

    L'ensemble du genre humain, en effet, était tombé dans la personne de nos premiers parents ; mais Dieu, qui est miséricordieux, voulut secourir par son Fils unique Jésus-Christ la créature faite à son image, de sorte que la restauration de la nature ne se fît pas hors de la nature, et qu’en même temps sa condition nouvelle dépassât la dignité de sa propre origine. Heureuse eût-elle été si elle n’avait déchu de l'état dans lequel Dieu l'avait créée, mais plus heureuse est-elle si elle demeure en celui dans lequel il l'a recréée. C'était déjà beaucoup d'avoir reçu du Christ sa condition, mais c'est plus encore d’avoir dans le Christ sa substance. Car elle nous a assumés en nous admettant à partager ce qui lui est propre, cette nature qui se laisse infléchir à tous les degrés de bonté qui lui plaisent sans jamais encourir le changement et l’inconstance. Elle nous a assumés, cette nature, sans détruire ses attributs au contact des nôtres ni les nôtres au contact des siens, et elle a fait en elle une Personne unique qui est de la Divinité et de l’humanité, de telle manière que, dans cette économie de faiblesse et de force, ni la chair ne pût être inviolable du fait de son union à la Divinité, ni la Divinité passible du fait de son union à la chair. Elle nous a assumés, cette nature, sans séparer de la souche commune le rejeton de notre race et tout en excluant de lui la contagion du péché qui passe en tous les hommes. La faiblesse, oui, et la mortalité, qui n’étaient pas le péché, mais seulement la peine du péché, le Rédempteur du monde les a prises pour son supplice, afin de payer par elles notre rançon. Ce qui, chez tous les hommes, était l’héritage d’une condamnation est donc, dans le Christ, un moyen sacré aux mains de sa bonté. Libre de toute dette, il s’est, en effet, livré au plus cruel des créanciers, et a permis aux mains des Juifs, mises au service du diable, de torturer sa chair innocente. Il a voulu que celle-ci fût mortelle jusqu’à sa résurrection, afin que, pour ceux qui croiraient en lui, ni la persécution ne puisse paraître intolérable, ni la mort redoutable : car, comme ils ne devaient pas douter qu’ils communiaient à sa nature, ils ne devaient pas non plus douter qu’ils partageraient sa gloire.

    Deuxième sermon sur la Résurrection (prononcé lors de la Vigile), traduction de Dom René Dolle (Sources chrétiennes) qui fait remarquer que ce paragraphe est un commentaire théologique d’une partie de l’Exsultet.

  • Caricature

    Figurez-vous que « l’inquiétude monte à Budapest après le triomphe d’Orban ». C’est RFI qui nous le dit. Bien sûr. Les Hongrois ont plébiscité Orban, et maintenant ils sont inquiets. Parce que ça fait bientôt 8 ans qu’ils en bavent, sans compter que le même Orban était déjà aux commandes de 1998 à 2002. Ils viennent de lui redonner une majorité des deux tiers, sans parler des 20% qui ont voté pour pire que lui, et maintenant ils ont la trouille.

    « A Budapest, au sein de la population, l'inquiétude est palpable », affirme RFI. Foi de son envoyée spéciale.

    Bon. Elle reconnaît que, en dehors de Budapest, il est quasiment impossible de trouver un opposant. Parce que les citoyens hongrois ont trop peur de s’exprimer « devant un journaliste étranger avec son micro ». Trop affreux, la dictature. Peut-être aussi que si RFI envoyait dans ce sinistre pays xénophobe quelqu’un d’autre que… Anissa El Jabri… Enfin bon…

    Néanmoins dans la capitale on peut trouver quelqu’un qui va dire ouvertement tout le mal qu’il faut penser de Viktor Orban et de sa politique.

    Où ça ? Eh bien, à l’université de George Soros…

    Ce serait à hurler de rire. Si RFI, Radio France Internationale, n’était pas la voix de la France…

  • Aurora lucis rutilat

    L’hymne des laudes au temps pascal, traduction Lemaître de Sacy. (les quatre premières strophes sont le début d’une hymne ambrosienne qui a été découpée en trois parties. La deuxième partie, Tristes erant apostoli, et la troisième, Claro paschali gaudio, sont devenues les hymnes de l’office des apôtres au temps pascal.)

    Aurora lucis rutilat,
    cælum laudibus intonat,
    mundus exultans jubilat,
    gemens infernus ululat,

    L'aurore avec le jour montre son beau visage,
    Le ciel du Rédempteur chante les saints combats,
    La terre est dans la joie, et l'enfer dans la rage,
    Voyant son trône à bas.

    Cum Rex ille fortissimus,
    mortis confractis viribus,
    pede conculcans tartara
    solvit a pœna miseros

    Ce grand roi dompte enfin par sa croix si puissante
    Ce tyran dont l'audace insultait à sa mort,
    Et, délivrant les siens après leur longue attente,
    L'enchaîne dans son fort.

    Ille, qui clausus lapide
    custoditur sub milite,
    triumphans pompa nobili
    victor surgit de funere.

    Lorsqu'on garde son corps, et qu'une vaste pierre
    Semble un rempart qu'un mort ne renversera pas
    Il sort de son sépulcre, il fait trembler la terre
    Et brave le trépas.

    Solutis jam gemitibus
    et inferni doloribus,
    "Quia surrexit Dominus!"
    resplendens clamat angelus.

    Il revient des enfers, plein de pompe et de gloire,
    Tirant ses chers élus des ennuis qu'ils souffraient,
    Et l'ange sur sa tombe annonce sa victoire
    Aux saints qui le cherchaient.

    Quæsumus, Auctor omnium,
    in hoc Paschali gaudio,
    ab omni mortis impetu
    tuum defende populum.

    En ce bienheureux temps d'une céleste joie,
    Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis,
    Et n'abandonne pas tes fidèles en proie
    À leurs fiers ennemis.

    Gloria tibi, Domine,
    qui surrexisti a mortuis,
    cum Patre et Sancto Spiritu,
    in sempiterna sæcula. Amen.

    Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême,
    Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts,
    As rappelé ta vie, et rejoint par toi-même
    Ton âme avec ton corps. Ainsi soit-il.

    Par les maîtres de chœur réunis à Fontevraud le 23 juillet 1989, sous la direction du R.P. Dom Le Feuvre :

     
    podcast

  • Vincent Lambert

    Le CHU de Reims s'est de nouveau prononcé aujourd'hui en faveur d'un « arrêt des traitements » de Vincent Lambert. La décision a été prise par le Dr Vincent Sanchez à l'issue d'une procédure collégiale d'environ cinq mois qui a conclu à une « obstination déraisonnable » envers le patient tétraplégique.

    On ne peut que relever une fois de plus le mensonge de l’expression « arrêt des traitements ». Car Vincent Lambert n’a besoin d’aucun « traitement » spécifique : il s’agit de l’arrêt de l’alimentation, qui est officiellement considérée comme un « soin » qu’on peut arrêter depuis la loi Léonetti. En bref on condamne une fois encore Vincent Lambert à mourir de faim et de soif sous sédation.

    Le comité de soutien de Vincent Lambert dénonce à juste titre une « décision scandaleuse d’euthanasie ».

  • Délire "antiraciste"

    C’est décidément le Canada qui est à la pointe dans le délire "antiraciste" et la dictature du politiquement correct (en même temps que de la culture de mort, car c’est fondamentalement la même chose).

    Une entreprise de lingerie et de maillots de bain devra payer 5.000 $ à un homme parce que lors d’un entretien d’embauche on lui a demandé l’origine de son nom.

    « Monsieur Kerdougli témoigne qu’il a été insulté et atteint dans sa dignité par la question », déclare le « tribunal des droits de la personne ».

    Salim Kerdougli, d’origine algérienne, postulait pour un emploi de coordonnateur logistique pour la division internationale de cette entreprise.

    Laquelle a un partenaire en Algérie…

  • Orban

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    Il y a les fantasmes de la classe politico-médiatique, et il y a la réalité.

    Les fantasmes sur la Hongrie, ces derniers jours, c’est que Viktor Orban, cette fois, aurait du mal à retrouver une majorité, car les Hongrois commencent à en avoir assez de ce pouvoir dictatorial et mafieux (mais oui, et ça continue aujourd’hui encore sur les sites eurocinglés). Et que même s’il gagne ces élections, ce qui est néanmoins probable, en tout cas il est à peu près sûr de perdre la majorité des deux tiers qui lui permet de faire ce qu’il veut. Et ce sera une réélection sans panache, car le taux de participation sera très faible.

    Au cours de la journée d’hier, quand on a découvert que la participation était en forte hausse, les espoirs devenaient enthousiastes : les Hongrois se déplacent pour voter contre Orban !

    Patatras. La participation est en effet la plus forte depuis 16 ans. Près de 70%, sept points de plus que la dernière fois. Et le parti d’Orban obtient près de 4 points de plus que la dernière fois… Avec près de 49% des suffrages, contre près de 20% au Jobbik (qui passe de 20 à 23 députés), et 12% aux socialistes (qui n’auront plus que 20 députés contre 29 jusqu’ici). Et le Fidesz garde donc la majorité des deux tiers avec 133 députés.

    Parmi les journalistes maîtres en fantasmes, jusqu’au délire, une mention spéciale doit être attribuée à une certaine Laure Mandeville, du Figaro paraît-il, qui était sur place et voyait grandir d'heure en heure la probabilité d’une défaite d’Orban, comme elle l’avait déjà laissé entendre la veille. D’ailleurs elle ne voyait personne voter Orban… Sic. Si le ridicule tuait, la pauvre Laure serait morte à chacun de ses tweets d’hier…

    C’est une énorme claque non seulement pour ces médias, mais d’abord et surtout pour la nomenklatura bruxelloise… (Et pour Soros et son fric.)

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  • Annonciation

    La fête de l’Annonciation ne peut pas avoir lieu plus tard qu’un 9 avril, plus de deux semaines après sa date normale. Du coup il y a les deux alléluias des messes du temps pascal. Ce sont les deux alléluias des messes de la Sainte Vierge le samedi au temps pascal (dans l’ordre inverse). Voici l’Alléluia Virga Jesse, avec son joli refrain qui revient pas moins de cinq fois après avoir été entendu dans l’Alleluia initial.

    Par la « Manécanterie Ste Madeleine de Besançon » (disque Grégorien à Ronchamp) :


    podcast

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