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Le blog d'Yves Daoudal - Page 519

  • Jésuitisme record

    Dans une note approuvée par le Pape François le 17 décembre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi juge « moralement acceptable d’utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production ». En effet, « le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l’avortement dont sont issues les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits ».

    Difficile d’aller plus loin dans l’hypocrisie mortifère. Un tel raisonnement permet de justifier tout profit qu’on peut tirer de l’avortement, en dehors de la pratique de l’avortement lui-même (dont la note rappelle – il semble que ce soit nécessaire - qu’il est illégitime).

    On se souviendra du sermon du cardinal Cañizares, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, archevêque de Valence, en sa cathédrale le 14 juin dernier, solennité de la Fête Dieu :

    « Le diable existe en pleine pandémie, essayant de mener des recherches pour des vaccins et des remèdes. Nous sommes confrontés à la très douloureuse nouvelle qu'un des vaccins est fabriqué à partir de cellules de fœtus avortés. Et c'est aller contre l'homme, c'est mépriser l'homme lui-même, d'abord il est tué par l'avortement et ensuite il est manipulé pour... comme c'est bien, regardez comme c'est bien... nous avons déjà un vaccin. Non, monsieur, nous avons encore un malheur, l'œuvre du diable. C'est ce que veut le diable. »

     

    Le cardinal avait alors été la cible d’une campagne de presse, dénonçant le prélat qui colportait une fake news lancée par des militants anti-vaccin qui prétendaient que l’université d’Oxford préparait un vaccin à partir de cellules de fœtus avortés…

    La fake news est non seulement un fait, mais le vaccin du diable est aujourd’hui promu par le pape.

  • O Emmanuel

    O Emmánuel, Rex et légifer noster, exspectátio Géntium, et Salvátor eárum : veni ad salvándum nos, Dómine, Deus noster.

    O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, Attente des Nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

  • Dictature sans limites

    « Le Premier ministre peut, le cas échéant (...) subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l'exercice de certaines activités à la présentation des résultats d'un test de dépistage établissant que la personne n'est pas affectée ou contaminée, au suivi d'un traitement préventif, y compris à l'administration d'un vaccin, ou d'un traitement curatif. »

    Autrement dit le Premier ministre peut interdire les déplacements de n’importe qui, n’importe où, n’importe quand, pour absence de test ou de vaccination, pour n’importe quelle maladie (ou non-maladie), sans limite de temps.

    Il y a donc des hauts fonctionnaires, spécialistes des lois, qui osent pondre un texte pareil. Il y a tout un conseil des ministres pour l’approuver (avec bien sûr l’aval du président), il y a un Premier ministre pour en assumer la paternité, et pour le transmettre immédiatement à l’Assemblée nationale.

    S’il y a encore en France un petit reste d’état de droit, il va de soi qu’un tel texte ne passera pas. Mais le fait qu’il existe montre assez que tous les petits pions stalinoïdes qui nous gouvernent ne se sentent plus pisser. Pardon pour la trivialité du propos, mais elle me semble adéquate.

  • O Rex Gentium

    O Rex Géntium, et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti.

    O Roi des Nations, et objet de leurs désirs, Pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

  • Saint Thomas

    Saint Jean dans son évangile cite, lui seul, quatre fois le nom de saint Thomas, et trois fois, lui seul, en précisant « Thomas dit Didyme » (Didyme, le jumeau, étant la traduction grecque de l’hébreu Toma).

    Il est le seul aussi à rapporter des propos de Thomas. Trois propos qui sont essentiels pour la vie spirituelle.

    Le premier c’est quand Lazare meurt, que Jésus est réfugié au-delà du Jourdain à cause des menaces de mort qui pèsent sur lui, et qu’il décide d’aller ressusciter Lazare. Thomas dit aux autres apôtres : « Allons, nous aussi, pour mourir avec lui. » Car il faut mourir avec lui pour ressusciter avec lui, ce qui se fait déjà sacramentellement dans le baptême.

    Le deuxième c’est à la fin de la Cène. Jésus dit : « Où je vais vous le savez, et vous connaissez le chemin. » Thomas dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pouvons-nous connaître le chemin ? » Ce qui nous permet d’avoir la réponse extraordinaire : « Je suis la voie, la vérité et la vie… »

    Le troisième propos, le plus célèbre, c’est une semaine après la Résurrection, quand il doute et que Jésus apparaissant lui dit de mettre son doigt dans les plaies de ses mains et sa main dans la plaie de son côté et que Thomas, assurant la foi des fidèles à venir dans la réalité de la résurrection comme de la divinité du Christ, s’exclame : « Mon Seigneur, et mon Dieu ! »

    La dernière fois que saint Jean cite le nom de « Thomas dit Didyme », c’est juste après : Thomas est l’un des sept témoins privilégiés de la très mystérieuse apparition de Jésus ressuscité pour la dernière pêche miraculeuse, et le dernier repas qu’évoque cet évangile.

    *

    O Oriens

    O Oriens, splendor lucis ætérnæ, et sol iustítiæ : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis.

    O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

  • 4e dimanche de l’Avent

    La quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée ; Hérode, tétrarque de la Galilée ; Philippe, son frère, tétrarque de l’Iturée et du pays de la Trachonitide, et Lysanias, tétrarque de l’Abilène ; au temps des grands prêtres Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut sur Jean, fils de Zacharie, dans le désert.

    A quel temps le Précurseur de notre Rédempteur reçut le mandat de prêcher, nous le trouvons indiqué par la double mention que fait l’Évangile, et du chef de l’empire Romain et des rois de la Judée. Il venait annoncer Celui qui allait en racheter quelques-uns d’entre les Juifs et un plus grand nombre d’entre les Gentils : voilà pourquoi on précise l’époque de sa prédication, en citant et un empereur des Gentils et les princes des Juifs. La Gentilité devait être rassemblée, tandis que la nation juive allait être dispersée, en punition de sa perfidie, cela aussi nous est indiqué par la mention faite des chefs du pouvoir civil : un seul, dit l’Évangile, dominait dans la République Romaine, tandis que plusieurs princes commandaient dans la Judée, divisée en quatre parties.

    En effet, voici la parole de notre Rédempteur : « Tout royaume divisé contre lui-même sera détruit. » II est donc visible que le royaume de Judée, divisé et soumis à tant de chefs, touchait à son terme.

    C’est aussi avec raison qu’on ne dit pas seulement sous quels princes, mais encore sous quels prêtres la parole du Seigneur se fit entendre au Fils de Zacharie dans le désert. Comme Celui que Jean-Baptiste annonçait devait être à la fuis Roi et Prêtre, l’Évangéliste saint Luc désigne le temps de sa prédication par la mention et des chefs du gouvernement civil et des autorités sacerdotales.

    Saint Grégoire le Grand

    *

    O clavis David

    O clavis David, et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis.

    O Clef de David, et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

  • O radix Jesse

    O radix Jesse, qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, iam noli tardáre.

    O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.

  • En Suisse

    Le Parlement suisse a définitivement adopté la loi autorisant les personnes de même sexe à se « marier », et aux femmes ainsi « mariées » de bénéficier d’un « don de sperme ».

    Le petit parti chrétien UDF (Union démocratique fédérale, pro-vie, anti-UE, anti-immigration, anti-islam) a annoncé qu’il lancerait un référendum. Les militants LGBT ont déjà déclaré que s’il y avait un référendum ça ne ferait que renforcer leur position soutenue par « 82% de la population »…

  • En Espagne

    Les députés espagnols ont adopté hier par 198 voix contre 138 et deux abstentions le projet de loi qui légalise l’euthanasie.

    Une loi raffinée de la culture de mort, puisqu’elle distingue le « suicide médicalement assisté » de l’« euthanasie » (dans le premier cas le médecin donne le poison à la personne qui se donne la mort, dans le second cas c’est le médecin qui tue directement).

    Le projet doit maintenant passer au Sénat et on nous dit déjà que la loi entrera en vigueur dès le début de 2021.

    Parce que la culture de mort n’attend pas, même en temps de pandémie. A moins que ce ne soit pour achever au plus tôt les malades de la covid-19…

  • Un dimanche…

    Ursule a dit : la campagne de vaccination commencera le 27 dans toute l’UE.

    Le 27, c’est un dimanche. Le dimanche après Noël.

    C’est jusque dans les détails qu’on voit à quel point ils sont pervers.