Près de la moitié des gouverneurs américains : 24, ont signé une lettre adressée au Président des Etats-Unis, déclarant qu’ils s’opposeront à toute tentative de l’OMS de contrôler la politique sanitaire des États-Unis par le biais de son projet d'« accord sur les pandémies » et de son règlement sanitaire international (RSI) modifié.
L'objectif de ces accords, soulignent-ils, est de permettre à l'OMS de « restreindre les droits des citoyens américains, y compris les libertés telles que la liberté d'expression, la vie privée, les voyages, le choix des soins médicaux et le consentement éclairé, violant ainsi les principes fondamentaux de notre Constitution ».
Ces accords « chercheraient à élever l'OMS » d'un simple organe consultatif - même s'il est déjà très influent - « à une autorité mondiale en matière de santé publique » capable de « contraindre les citoyens à se conformer aux directives de l'OMS », y compris, potentiellement, à des mandats d'intervention médicale. Les gouverneurs notent que l'OMS serait en outre en mesure de « déclarer unilatéralement une “urgence de santé publique de portée internationale” (PHEIC) dans les pays membres, allant au-delà des pandémies pour inclure une série d'urgences perçues ».
« En tant que gouverneurs, nous affirmons que la politique de santé publique est une question réservée aux États, et non au gouvernement fédéral, et certainement pas à des organismes internationaux comme l'OMS. Nous nous engageons à résister à toute tentative de transfert d'autorité à l'OMS sur les politiques publiques concernant nos citoyens ou à toute tentative de l'OMS d'affirmer une telle autorité sur eux. »
Rappelons que l’idée lumineuse de conclure un traité contraignant sur les pandémies, donnant à l’OMS une autorité dictatoriale sur toute la planète, vient bien sûr de l’Union européenne, et fut formulée en 2020 par Charles Michel, lors du... Forum de Paris sur la paix…
Cela dit, ça coince, quand même. Après deux ans de discussions, le 9e cycle s’est terminé le 28 mars sur un échec. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, gardait l’espoir que l’accord puisse être conclu lors de la 77e Assemblée mondiale à Genève, soulignant que l’« accord est un instrument qui sauve des vies, et non un simple morceau de papier ». Sic.
Mais la 77e Assemblée mondiale, qui « aurait dû être l’apothéose d’un processus de négociations de deux ans qui avait été entamé à la suite du traumatisme causé par la pandémie de Covid-19 », comme dit pompeusement Le Temps, s’ouvrira lundi à Genève « sur un constat d’échec ». Hier, en effet, l’Organe intergouvernemental de négociation (INB) a dû admettre qu’il restait trop de points de désaccords pour conclure le traité mondial de dictature pandémique.
Commentaires
Il y a quelques gouverneurs USA qui ont tiré les leçons du Covid. Cela n'arrivera pas en Europe.
On peut s'inquiéter concernant les QR code obligatoires durant la période des JO. Ils concerneront les personnels concernés, les sportifs, les riverains, les touristes, mais peut-être aussi les simples habitants quand des quartiers entiers seront bloqués pour leurs plaisirs. Je parle des grandes villes, bien sûr, ou des zones particulières pour certains sports.
Il s'agira aussi de faire preuve de conviction, comme durant l'épisode covid et pass vaccinal, et contourner ou refuser. Je connais plusieurs personnes qui ont perdu leur travail, ont eu des problèmes à se faire soigner, mais qui n'ont rien cédés. S'il y en avait plus, je pense que le pouvoir aurait reculé.
Le problème, c'est que le courage quand on n'a plus de vie communautaire, que chaque individu est replié sur lui et ses intérêts, ne concerne qu'une minorité qu'il suffit de diaboliser et écarter.
"Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom" (Ap 13:16-17).
Le fondement du péché est de réduire son prochain, qui est un sujet, à un objet. Le QR code est l'exemple même de l'étiquetage réduisant l'homme à une simple chose que l'on gère, que l'on jette.