Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 382

  • Curieux…

    Le site britannique « The Exposé » publie des documents qui semblent prouver que le ministère américain de la Défense passait un contrat de 370.000 $ avec la société Labyrinth Global Health le 12 novembre 2019 intitulé « SME manuscript documentation and COVID-19 research ».

    Et alors ? Eh bien en novembre 2019 personne ne parlait de covid-19. Les toutes premières informations sur une maladie bizarre à Wuhan datent de début janvier 2020, et l’OMS a appelé le nouveau virus Covid-19 le 11 février : trois mois après que le ministère américain de la Défense a passé un contrat de recherche sur le covid-19…

    En outre, on peut voir que la dépense précédente, la veille, concernait des fournitures de bureau pour des laboratoires de diagnostic à Kiev et Odessa, et quelques jours plus tard pour des appareils d’hydrolyse alcaline (aquamation) pour les mêmes laboratoires.

    Si l’on remonte un peu l’année 2019 on trouve toute une série de dépenses diverses pour les mêmes laboratoires de Kiev et Odessa.

    Le laboratoire d’Odessa a été construit par Black and Veatch entre le 20 février 2019 et le 14 août 2020 sous l'égide du ministère américain de la Défense dans le cadre de la "réduction des menaces biologiques". Le contrat ad hoc entre le ministère américain de la Défense et l’Agence de la Défense de réduction des menaces (d’armes de destruction massive) date de 2012 et a pris fin en octobre 2020.

    Le 21 septembre 2018, le ministère américain de la Défense débloquait 21,8 millions de dollars pour un engagement scientifique et un accroissement de capacité des laboratoires dans le cadre du "programme de réduction des menaces biologiques" en Ukraine…

  • Les émotions d’Ursule

    Ursule tellement contente d’avoir récolté 10 milliards d’euros pour « aider l’Ukraine ». On s’amuse bien avec le guerrothon.

    *

    Ursule faisant semblant de découvrir des cadavres (dans des sacs) à Boutcha. (C’est le 8 avril, une semaine après la « découverte » de corps qui selon les ukranomaniaques étaient déjà là depuis trois semaines…) Mon Dieu quelle horreur ! (Je l'ai bien fait, hein?)

  • La grande classe

    1649764807-8083.jpg

    Cette photo montre l’oblitération « premier jour » du nouveau timbre de la poste ukrainienne, présenté d’autre part par le président Zelensky en personne :

    FQOYkrpXMAUtiZJ-1.jpg

    Capture d’écran 2022-04-13 à 15.13.20.png

    Ce timbre représente un soldat ukrainien faisant un « doigt d’honneur » à un navire de guerre russe. Il s’agit d’un hommage au « héros » Roman Hrybov, qui est l’auteur de la « phrase culte » : « Navire de guerre russe, allez vous faire foutre ! ».

    Roman Hrybov est l’un des héros de l’Ile aux serpents, qui furent les victimes du premier crime de guerre russe en Ukraine mais qui, décorés à titre posthume par Zelensky, sont miraculeusement ressuscités dans un autocar russe (et multipliés, puisque les 13 morts sont devenus 82 vivants). La presse internationale avait été ridiculisée, mais depuis lors elle fait toujours mieux…

    Roman Hrybov, l’auteur miraculé de la « phrase culte », est celui qu’on voit oblitérer le timbre, en compagnie de Serhiy Jadan, qui est paraît-il un « écrivain culte » en Ukraine…

  • Le retour des crématoires

    J’avais déjà évoqué ce bobard des « crématoires mobiles » dans lesquels les Russes sont censés avoir déjà brûlé des dizaines de milliers de cadavres à Marioupol pour tenter de camoufler le génocide. J’avais montré que la photo qu’on pouvait voir à des dizaines d’exemplaires sur le fil Twitter #Mariupol est extraite d’une publicité de 2013 pour un camion incinérateur fabriqué à Saint-Pétersbourg, où le clip publicitaire (publié sur YouTube) a été tourné.

    Pendant plusieurs jours les « crématoires mobiles » ont quasiment disparu du fil #Mariupol. Mais ils sont revenus en force. C’est toujours la même photo. Mais avec une nouveauté : on nous dit qu'il y en a 13. Pourquoi 13 ? Parce que la photo est de 2013 ?

    Quoi qu’il en soit, ce sont les services de renseignement militaire ukrainiens qui officialisent la chose, et qui précisent : 13 à Marioupol, 1 à Chernihiv, 1 à Novoaidar. Mais la photo est toujours à Saint-Pétersbourg…

    FQNVZjwXwAMCXxp.jpg

    (N’importe qui peut voir l’évidence : ce n’est pas conçu pour brûler des cadavres, et encore moins des montagnes de cadavres… Il n’en faudrait pas 13 mais des centaines. Les renseignements militaires ukrainiens se déconsidèrent totalement en diffusant cette blague de très mauvais goût.)

  • Etat de droit

    Capture d’écran 2022-04-13 à 11.07.50.png

    Tel est le titre de EUobserver ce matin : « UE : la guerre en Ukraine rend essentiel le combat interne pour l’état de droit ».

    Une fois de plus, la pierre de touche de l’état de droit selon les valeurs de l’UE, c’est ce qu’on voit sur la photo. Laquelle a été prise en Ukraine. Pour montrer que l’Ukraine mérite de faire partie de l’UE. Et pourquoi il faut soutenir l’Ukraine contre la Russie. Tout en continuant le combat interne contre la Hongrie et la Pologne.

  • Zelensky

    Quelque 1026 marines ukrainiens se sont rendus à l'armée russe d’un seul coup, dans la zone de l’usine métallurgique Ilyich de Marioupol. Dont 162 officiers. Dont leur commandant le colonel Rostislav Lomtev qui a ordonné la reddition.

    Alors, comme par hasard, sans y faire allusion, Zelensky a publié des photos du chef de l’opposition ukrainienne Medvechuk, et dit qu’il veut l’échanger contre des soldats.

    Comme le dit le journaliste américain Mark Ames, « une photographie humiliante du chef du plus grand parti d’opposition d’Ukraine arrêté et menotté : tous les signes d’une saine démocratie européenne.

    FQLQbMQWUA4hWEr.jpg

    FQLQbMPWYAQmrvs.jpg

    FQLQbMNXoAMBI2z.jpg

  • Mercredi Saint

    Préface du missel ambrosien, citée et traduite par dom Guéranger :

    Dignum et justum est, æquum et salutare, nos tibi semper hic et ubique gratias agere, Domine sancte, Pater omnipotens, æterne Deus, per Christum Dominum nostrum, qui innocens pro impiis voluit pati, et pro sceleratis indebite condemnari. Cujus mors delicta nostra detersit, et resurrectio Paradisi fores nobis reseravit. Per quem tuam pietatem suppliciter exoramus : ut nos hodie a peccatis emacules ; cras vero venerabilis Cœnæ dapibus saties ; hodie acceptes nostrorum confessionem delictorum : cras vero tribuas spiritualium incrementa donorum ; hodie jejuniorum nostrorum vota suscipias : cras vero nos ad sanctissimæ Cœnæ convivium introducas. Per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen.

    Il est digne et juste, équitable et salutaire, que nous vous rendions grâces, sans cesse, ici et en tout lieu, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, par Jésus-Christ notre Seigneur qui a daigné souffrir, quoique innocent, pour les impies, et être injustement condamné pour les coupables. C’est sa mort qui a effacé nos péchés, et sa résurrection qui nous a ouvert les portes du Paradis. C’est en son nom que nous supplions votre miséricorde de nous purifier aujourd’hui de la tache de nos péchés, et demain de nous rassasier du mets sacré de l’auguste Cène. Acceptez aujourd’hui la confession de nos fautes : demain accordez-nous l’accroissement des dons spirituels. Aujourd’hui vous recevez le sacrifice de nos jeûnes : demain introduisez-nous dans la salle du divin festin. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

  • Ukraine über alles

    C’était devant le Bundestag, à Berlin, le 6 avril. Manifestation de soutien à l’Ukraine. Un enfant "chante" une chanson célèbre en Ukraine : « Et notre peuple, les Ukrainiens, ont uni le monde entier contre les Russes. Et bientôt il n’y aura plus de Russes du tout, et alors il y aura la paix dans le monde entier. » Et cela se termine par : « Oukraïna ponad ousé ! » Ce qui, à Berlin, se traduit littéralement par « Ukraine über alles ! »

    Alerté, le Reichstag a répondu : « En principe il est interdit de diffuser des textes anticonstitutionnels, mais nous ne pouvons pas le vérifier ici. »

  • François Mauld d’Aymée

    Capture d’écran 2022-04-12 à 14.37.31.png

    Les guerres permettent de découvrir des personnages. Ici François Mauld d’Aymée, un Français, master de Saint-Cyr en Affaires et Relations Internationales, journaliste et critique musical à Londres, combattant sur différents fronts, particulièrement avec les Kurdes en Irak, aujourd’hui professeur de langue française à l’université technique de Donetsk, ténor à l’opéra de Donetsk, créateur de l'Institut franco-russe de Donetsk