Tweet, hier, d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture du gouvernement français :
Là, on commence à se demander si l’on peut descendre plus bas.
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Tweet, hier, d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture du gouvernement français :
Là, on commence à se demander si l’on peut descendre plus bas.
Lorsque Tawakkul Karman, l’égérie yéménite du « printemps arabe » avait été honorée du prix Nobel de la paix, j’avais expliqué dans Daoudal Hebdo qui elle était : une militante islamiste du parti Islah, dont l’un des chefs est Abdul Majid al Zindani, ancien conseiller de Ben Laden, dont la maison était l’une des trois cachettes d’Anouar al-Aoulaki, le chef d’Al Qaïda au Yemen, tué par un drone américain peu avant l’attribution du Nobel de la paix.
Le directeur de la rédaction du Yemen Times écrivait, non dans son journal, mais sur un site internet :
« Parmi les plus notables réussites législatives d’Islah au Parlement du Yémen il y a le report sine die de l'adoption d'une loi fixant un âge légal pour le mariage. A la suite des histoires d’hommes ayant épousé des petites filles, le Parlement s’est lui-même chargé de rédiger une loi pour fixer un âge légal de mariage afin de protéger les droits des filles yéménites. Beaucoup de membres du parti Islah ont cité comme un modèle approprié le mariage du prophète Mahomet à six ans avec Aisha, suivi d’une brève période d’attente pour consommer le mariage… »
On ne s’étonne donc pas que Tawakkul Karman ait été vue ces derniers temps dans les manifestations des Frères musulmans en Egypte.
De façon tellement visible qu’elle a été interdite d’entrée sur le territoire et que, hier, elle a dû reprendre l’avion qui l’amenait du Yemen.
Les Frères musulmans protestent contre une mesure qui montre une fois encore le retour du régime Moubarak et sa répression contre les islamistes.
On attend avec intérêt les réactions occidentales, notamment du comité Nobel.
Dans l’immédiat, c’est le silence absolu…
P.S. Plusieurs ambassades occidentales ont été fermées au Yémen, par crainte d'attentats. D'attentats d'amis de la dame...
Jeanne Smits nous informe que deux homosexuels attaquent l’Eglise anglicane en justice pour obtenir le droit de se « marier » à l’église.
Car ils n’ont pas encore ce droit. Ce qui est pour le moins curieux.
En effet, la reine a signé la loi instituant le « mariage » homosexuel. Or la reine est le chef de l’Eglise anglicane.
Comment un chef de communauté religieuse peut-il promulguer une loi et ne pas permettre à ses ministres de l’appliquer ?
Ou bien c’est un exemple de plus de la non légendaire hypocrisie britannique, ou bien c’est que les Anglais ont vraiment un gros problème avec la logique la plus élémentaire.
Mgr Guido Pozzo a été nommé secrétaire de la commission Ecclesia Dei, et cela fait poser bien des questions dans la famille Ecclesia Dei et au-delà.
Pourquoi ? Parce que Mgr Pozzo… était secrétaire de la commission Ecclesia Dei l’année dernière, et que depuis lors il avait été nommé aumônier du pape, sacré évêque et nommé archevêque.
Non seulement il est rarissime qu’un même prélat soit nommé à un poste qu’il a déjà occupé, mais il est peut-être sans précédent qu’un monsignore revienne comme archevêque.
Je lis avec intérêt les spéculations des uns et des autres. Pour ma part je me contenterai de constater que si Mgr Pozzo était un aumônier adéquat pour le pape qui l’avait nommé à ce poste, il ne l’était plus pour le nouveau pape, qui l’a renvoyé d’où il venait…
Ce qui est a priori une bonne chose pour la Commission et les institutions cléricales et religieuses qui en dépendent : Mgr Pozzo, devenu archevêque, a continué à montrer sa bienveillance pour la forme extraordinaire en procédant à des ordinations diaconales et sacerdotales.
Le vitrail de Sainte-Marie-Majeure est exceptionnel, à plus d’un titre. C’est, avec la colombe de l’Esprit-Saint, dans la basilique vaticane, le seul vitrail figuratif à se trouver dans les basiliques majeures de Rome, et c’est l’un des rares éléments contemporains dans le décor des sanctuaires de la ville.
Trônant au-dessous du vol de la colombe de l’Esprit, la Vierge à l’enfant est flanquée des symboles de l’ancienne et de la nouvelle Alliances : à droite de Marie, la Torah et la Menorah, les tables de la Loi et le chandelier du Temple; de l’autre côté, les symboles de l’Eucharistie (calice et hostie) et de la Croix. Marie, rejeton d’Abraham, mère de Jésus-Christ, est celle qui unit les deux Alliances.
L’ancienne Alliance n’est pas abolie, mais accomplie : les symboles juifs deviennent aussi des symboles chrétiens, et la Rome victorieuse et pacifiée s’incline devant la Jérusalem du Ciel. Les images du Calice eucharistique et de la Croix, qui sont comme les pendants des symboles de la Loi et du Temple, marquent cet accomplissement dans le Corps que Marie porta en son sein et que, trente ans plus tard, elle reçut, inanimé, défiguré, décroché de l’instrument de son supplice.
Ce vitrail circulaire exalte Marie qui trône avec l’Enfant divin sur ses genoux.
Exactement en face, à l’autre extrémité du sanctuaire, dans le creux de l’abside, se trouve un autre cercle, qui entoure la grande image de Marie assise aux côtés du Christ-Roi en train de la couronner. À Rome les grandes basiliques ne sont pas orientées vers le Levant, mais « occidentées ». C’est donc à l’est que se trouve l’entrée – du côté de Jérusalem, où l’on voit les racines du mystère marial, sur le vitrail moderne; à l’ouest, au Couchant, le regard contemple l’aboutissement de ce mystère dans l’éternité. La belle mosaïque date de la fin du XIIIe siècle et illustre le dernier des mystères glorieux du Rosaire, celui du Couronnement de Marie au Ciel, qui suit son Assomption. Un mystère dont l’Écriture ne dit rien d’explicite et au sujet duquel Papes et Conciles sont restés presque muets, mais un mystère qui concerne toute l’humanité, toute la Création ainsi exaltée dans son membre le plus éminent, dans la filia excelsa Sion. La liturgie et les artistes chrétiens le disent, jusque dans la légende de cette mosaïque :
Maria Virgo assumpta est ad ethereum thalamum in quo rex regum stellato sedet solio.
Exaltata est sancta Dei genitrix super choros angelorum ad celestia regna.
(« La Vierge Marie a été portée jusqu’à la chambre nuptiale céleste, où le Roi des Rois siège sur son trône étoilé – La sainte Mère de Dieu a été exaltée au-dessus des chœurs angéliques jusqu’aux royaumes célestes »).
Pierre-Yves Fux, Kephas, 2002
« De nouveau, il sort des frontières de Tyr. Il vient, par Sidon, vers la mer de Galilée. » Ainsi commence l’évangile de ce jour.
Selon les exégètes, ce parcours est aberrant, puisque Sidon est à 30 km au nord de Tyr, alors que Jésus va au sud.
Il ne l’est pas, si l’on connaît la grotte de Maghdouché, « Notre-Dame de l’Attente » (Mantara), où selon une tradition remontant aux tout premiers siècles Marie attendait son Fils lorsqu’il allait à Tyr et à Sidon (parce que les femmes juives n’avaient pas le droit d’entrer dans les villes païennes). Or Maghdouché (qui est une ville entièrement grecque-catholique dans un environnement chiite) se trouve sur les hauteurs de Sidon. Jésus, revenant de Tyr, devait donc repasser par Sidon pour récupérer sa Mère. L’indication de Marc est une confirmation de la tradition de Maghdouché.
La grotte « de l’Attente » avait été, dès les premiers temps du christianisme, un lieu de culte. Les persécutions musulmanes finirent par la faire oublier. En 1721, un berger entendit le bêlement douloureux d’un de ses chevreaux. Allant voir ce qui se passait, il vit que le chevreau était tombé dans un puits. Il se glissa dans l’orifice, débroussailla l’endroit pour retrouver le chevreau et tomba sur… une icône de la Mère de Dieu, placée sur un autel. Les foules accoururent aussitôt, et l’évêque melkite de Saïda (Sidon) fit restaurer la grotte, redevenue depuis lors un lieu de culte et de pèlerinage. J’ai eu la grâce d’assister à une divine liturgie dans la grotte (célébrée spécialement pour notre groupe de Chrétienté-Solidarité), et c’est évidemment inoubliable. Alors était en construction la grande basilique grecque-catholique qui est aujourd’hui terminée, près de la statue de la Vierge qui domine tout le pays (chiite) de Tyr et Sidon jusqu’à la mer.
Anne Hidalgo, candidate PS à la Mairie de Paris, veut instaurer une fête du périphérique.
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la Mairie de Paris, veut instaurer une fête du métro.
Il paraît que le pape va écrire à Anne Hidalgo pour lui expliquer qu’elle n’a pas bien compris ce qu’il dit sur le périphérique.
Il y a déjà six mosquées à Amiens, y compris celle de l’« Institut du monde arabo-musulman de Picardie ».
Mais ce n’est pas suffisant. L'Association cultuelle et culturelle des musulmans de Picardie (ACCMP) veut une giga-mosquée. La municipalité socialiste aussi, qui offre gracieusement un terrain.
Le projet vient d’être choisi. Ce sera celui d’Oussama Bezzazi.
Extrait de l’article de Bakhti Zouad (dans le Courrier picard) :
Essentiellement financée par les dons des fidèles, la construction de la mosquée devrait coûter entre six et sept millions d'euros. C'est le créatif Oussama Bezzazi qui a planché sur ce projet d'envergure (5.500 mètres carrés de surface bâtie). « Le permis de construire sera déposé en septembre, le délai d'instruction devrait prendre entre quatre et six mois. Si tout va bien, on peut espérer un début des travaux au printemps 2014 », prévoit l'architecte nordiste dont le cabinet possède un réel savoir-faire en la matière après avoir imaginé les mosquées de Villeneuve-d'Asq, Mulhouse, Roubaix, Liévin ou encore Troyes.
La mosquée s’appellera El Feth, ce qui veut dire la conquête, et aussi la victoire (tout un programme), en patois maghrébin. En arabe c’est Al Fath, et c’est le nom d’une sourate du Coran, dont l’Observatoire de l’islamisation rappelle de quoi il s’agit :
La sourate traite du moment (mars 628) où Mahomet rompt le traité de paix d'Al-Hudaybiyah avec les Mecquois à la sixième année de l'hégire (qui prévoyait une paix de 10 ans) pour prendre la ville de Khaibar. Dans la ville conquise, Mahomet remarque une jeune habitante de 17 ans, Safiyya, qu'il s'autorise à « acheter » pour 10 têtes de bétail. La jeune femme se cachant, il torture son mari pour qu'il révèle sa cache, et liquide le malheureux en lui coupant le cou. Le prophète des musulmans épouse de force la jeune veuve (Mahomet est déjà marié à Aïcha lorsqu'elle eut 7 ans) et la viole le soir même.
« Il y avait un homme de Ramathaïm-Sophim, dans la montagne d’Ephraïm… » (1 Rois, 1). La bienheureuse Vierge Marie mère de Dieu peut bien être désignée par le nom de cette montagne. Elle a été en effet comme une montagne, puisque par la dignité du choix qui en a été fait elle a surpassé tout ce qu’il y a de grandeur dans les créatures les plus excellentes. Ne peut-on pas dire que Marie est une montagne élevée, puisque pour être élevée à la dignité de mère du Verbe éternel, ses mérites l’ont élevée au-dessus de tous les chœurs des anges, et l’ont comme portée jusqu’au trône de la divinité. C’est de cette montagne dont par un esprit prophétique Isaïe relève l’éminente dignité, et dit : « Dans les derniers temps, la montagne sur laquelle sera bâtie la maison du Seigneur sera fondée sur le haut des monts. » Elle a été vraiment fondée sur le haut des montagnes, puisqu’elle a été élevée au-dessus de tous les saints.
Saint Grégoire le Grand, commentaire des livres des Rois, lecture des matines. Traduction du bréviaire bénédictin latin-français de 1725.