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L’UDC et la famille

Le quotidien suisse Le Temps, porte-voix de la pensée unique, s’inquiète dans son édition d’aujourd’hui de la nouvelle proposition de l’UDC en faveur des familles. L’éditorial fait semblant de croire que l’UDC ne s’est jamais intéressée à la famille jusqu’ici (son fonds de commerce c’est l’immigration et la sécurité, comme chacun sait) : « Nouveau préau pour l’UDC ». Avec un joli mot suisse dans le titre. S’agit-il d’une survivance du sens originel de « petit pré », ou du préau d’école où l’on menait les campagnes électorales ? Je ne sais. Quoi qu’il en soit, ce n’est tellement pas un nouveau préau que l’éditorial lui-même souligne l’action et les succès de l’UDC sur l’école, son succès lors de la votation (le 3 mars de cette année) contre un nouvel article de la Constitution qui aurait obligé l’Etat et les cantons à prendre des « mesures permettant de concilier la vie de famille et l’exercice d’une activité lucrative », son succès dans l’organisation d’une votation (qui aura lieu en février prochain) sur le remboursement de l’avortement…

C’est même pourquoi le journal termine son éditorial par ce couplet d’anthologie :

« La ligne est tracée. Sur les questions de société comme de sécurité, l’UDC joue sur les peurs, suscite la nostalgie, attise les frustrations qu’elle sait capter comme aucun autre parti. La même recette, mais la famille n’a rien à y gagner. »

La nouvelle initiative de l’UDC « pour les familles » vise à ce que les parents qui s’occupent de leurs enfants aient droit à la même déduction fiscale que les parents qui les font garder. Mesure de justice, souligne l’UDC, qui supprimera une discrimination, et « honorera enfin l’effort des familles qui assument toutes leurs charges éducatives ». (Vous connaissez un parti français qui parle comme ça ? – Et c’est aujourd’hui le premier parti suisse…)

On devrait savoir le 24 novembre si l’initiative est acceptée par les autorités. Elle le sera sans doute, sinon il n’y aurait pas cette levée de bouclier. Car il n’y a pas que l’éditorial. Il y a pas moins de trois autres articles sur la question. Et je ne résiste pas au plaisir de reproduire le début de l’un d’eux :

« Le modèle de la femme au foyer résiste. Dans les statistiques comme dans les mentalités. Et l’UDC veut l’encourager politiquement en proposant, dans son initiative pour les familles, d’accorder les mêmes déductions fiscales aux parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants qu’à ceux qui les confient à une crèche. La proposition va à l’encontre des efforts actuels visant surtout à permettre une meilleure conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. Mais elle séduit. Y a-t-il une renaissance du modèle traditionnel, comme l’affirme le sociologue François Höpflinger dans les colonnes du Tages-Anzeiger? La part des mères qui ne travaillent pas se situe à 22% en Suisse, 29% lorsque les enfants ont moins de 7 ans. Elle est plutôt en constante diminution. Mais Eric Widmer, spécialiste des relations familiales et professeur de sociologie à l’Université de Genève, estime ces taux toujours élevés. «Contrairement à d’autres pays comme la France ou les pays scandinaves, le modèle familial traditionnel reste bien implanté en Suisse. La croyance que l’enfant en âge pré­scolaire a besoin de sa maman à la maison est toujours forte.» Tout comme est solidement ancrée l’idée que l’Etat doit s’impliquer le moins possible dans les affaires familiales, constate le sociologue. »

Commentaires

  • je signe cet article et je vote.

  • Tous ces médias gauchistes n'ont de cesse de se plaindre quand le "peuple" ne suit pas leurs élucubrations. Ils passent le temps à mentir et à nier le réel et ils s'étonnent que des gens résistent. comme ils savent qu'une minorité bien décidée peut faire capoter leurs illusions, ils essayent d'exterminer les idées saines. S'ils n'y arrivent pas, ils demanderont à exterminer les personnes qui professent les idées saines. C'est la vieillesse du monde, "le non serviam" des origines. Ces progressistes sont des rétrogrades absolus.

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