Le 16 septembre dernier, l’un des chrétiens qui recherchent les déchets d’or dans les égouts du marché de l’or de Karachi, Boota Masih, a été égorgé en plein jour, devant tout le monde, notamment des policiers, par un musulman, Muhammad Asif, qui l’accusait de blasphémer. Et l’assassin est reparti sans problème. Le lendemain, l’association des joailliers a fait savoir qu’on n’avait jamais entendu cet homme, qui travaillait là depuis 30 ans, dire quoi que ce soit contre qui que ce soit. Quand la famille de Boota Masih a voulu porter plainte, la police a pris la déposition mais a refusé d’ouvrir une enquête.
Le 24 octobre, un groupe d’hommes armés a fait irruption dans la maison des Masih, menaçant de tous les tuer s’ils ne retiraient pas leur plainte et ne se convertissaient pas à l’islam.
Les Masih ont eu le courage d’aller de nouveau à la police et de nouveau de porter plainte. Trois de leurs agresseurs ont alors été arrêtés. Mais Muhammad Asif court toujours.
(Asianews)