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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1469

  • Nouveau blasphème des Femen : l’Agrif porte plainte

    Une Femen a mimé un avortement et uriné, devant le maître autel de La Madeleine à Paris. L’AGRIF engage une nouvelle plainte contre les Femen pour injures aux chrétiens.

    D’autre part, l’AGRIF, dont la pétition exigeant la dissolution des Femen a recueilli plusieurs milliers de signatures, demande à cette fin une audience au Ministre de l’Intérieur.

    Dans le même communiqué, Bernard Antony signale qu’une discothèque de Bellegarde-en-Forez fait sa promotion par la diffusion d’une vidéo consistant en une abominable parodie de la Nativité frappée de l’inscription « Sodomize me ».

  • Jean-Vincent Placé et le fric

    Le sénateur EELV Jean-Vincent Placé devait 18.000 euros de contraventions. L’affaire ayant été révélée, il a dit que c’était inexcusable, mais « c’était une période où j’avais beaucoup de problèmes personnels, où j’étais négligent ».

    Comme le souligne Novopress, la « négligence » ne tient pas debout. Quand on a une telle somme de PV, on a reçu une multitude de rappels et la visite de nombreux huissiers. D’ailleurs je ne comprends même pas comment on peut arriver à une telle somme sans être saisi. Sauf peut-être quand on est un élu de la ripoublique…

    On remarque aussi que cet élu est prêt à payer ses 18.000 € rubis sur l’ongle, comme si c’était une dette de 3,50 € à sa boulangerie…

    Mais sans doute que pour cet homme-là (comme tant d’autres vedettes de la politique et des médias), 18.000 euros cela ne représente rien.

    Ce que laisse entendre l’autre affaire Placé. Lorsqu’il était président de l’organisme de formation des élus EELV, il avait donné 75.000 € des fonds (alloués à l’organisme par l’Etat) pour contribuer à acheter le siège du parti. Ce qui est illégal. Interrogé, Jean-Vincent Placé ne se souvient pas de cela. Et si on lui dit que 75.000 € est une somme difficile à oublier, il répond : « C’est peut-être des sommes importantes pour vous. » Et l’on entend dans le ton de sa voix : « Salauds de pauvres… » (même si en l'occurrence ce n'est pas à une pauvre qu'il parle).

  • Discrimination selon la charia chez Marks & Spencer

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    Certaines caisses des 700 magasins Marks & Spencer du Royaume Uni sont désormais interdites aux clients achetant des produits contenant du porc ou de l’alcool.

    Explications d’un porte-parole : « Nous reconnaissons à nos employés la possibilité de pratiquer une religion qui les empêche de manipuler certaines denrées ou boissons. M&S fait la promotion d’un environnement sans discrimination et par conséquent partout où il y a une demande spécifique nous chercherons à faire des arrangements raisonnables tout en gardant une qualité de service pour la clientèle. »

    Pour ne pas « discriminer » la superstition islamique, on discrimine tous ceux qui ne la suivent pas, et qui se croyaient libres dans leur pays…

    Où l'on voit, une fois de plus, que "arrangement raisonnable" veut dire dhimmitude, soumission à l'islam.

  • Les arbres qui n’ont pas de chance

    Ce sont ceux qui sont faits « arbre de la laïcité » (du laïcisme à la française) sans qu’on leur demande leur avis.

    Après celui d’Angers qui a été abattu, puis le deuxième d’Angers qui a été scié, voici celui de Bordeaux qui a été lui aussi abattu.

    On espère une épidémie.

  • Faut oser…

    Najat Vallaud-Belkacem est choquée par le projet de loi espagnol sur l’avortement. «  Bien sûr que ça me choque », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle a « fait part de sa vive préoccupation » à son homologue espagnol.

    On n’a pas encore entendu Najat Vallaud-Belkacem dire quoi que ce soit sur l’interdiction de l’avortement au Maroc, alors qu’elle faisait partie du conseil du roi juste avant d’être ministre de la République française.

    Mais peut-être que l’avortement ce n’est bon que pour les chrétiens et les Européens…

  • « Nihil operi Dei praeponatur »…

    On lira chez Benoît et moi une très émouvante et instructive interview de Mgr Alfred Xuereb.

    Je retiens ici le propos significatif d’un prêtre disant à Benoît XVI qu’il n’a pas toujours le temps de dire le bréviaire parce qu’il doit s’occuper de beaucoup de fidèles.

    La réponse de Benoît XVI est évidemment excellente : « Ton soin pastoral est très louable, mais rappelle-toi que quand tu pries le bréviaire aussi, tu fais un acte pastoral, parce que tu pries pour tes paroissiens. Tout comme il est important d'aider une personne en l'écoutant et en faisant des choses concrètes pour venir à sa rencontre, il est tout aussi important de l'aider et de la soutenir avec ta prière. Cela, les paroissiens l'apprécient beaucoup, s'ils viennent à l'apprendre. »

    Mais il convient d’ajouter une précision. Conformément à ce qui est pour moi le seul élément antitraditionnel (et anti-œcuménique) de Vatican II, ce que certains appellent encore le « bréviaire » et qui n’est plus que la « liturgie des heures » a été globalement divisé par quatre : les 150 psaumes qu’on disait dans la semaine sont répartis sur quatre semaines. On a fait cela parce que les prêtres disaient qu’ils n’avaient pas le temps.

    On a divisé par quatre et des prêtres disent encore qu’ils n’ont pas le temps…

    Ces prêtres n’ont pas le temps pour la prière… et ils s’imaginent pouvoir avoir un apostolat fécond… alors que c’est la première explication de leur stérilité.

    Au XVIe siècle déjà des prêtres avaient fait valoir qu’ils n’avaient pas le temps, et l’on avait fabriqué un bréviaire plus court. Et saint François Xavier, rapporte son biographe Tursellini, « fournit un grand exemple de religion au sujet de l'office divin, si l'on considère la licence de ces temps. On venait de publier un nouveau bréviaire à trois leçons, appelé le bréviaire de Sainte-Croix, et destiné au soulagement des gens occupés. On en avait dès le commencement concédé l'usage à François, à cause de ses travaux : mais il ne voulut jamais user de cette permission, malgré ses soins immenses et ses affaires si compliquées ; il récita constamment l'ancien bréviaire à neuf leçons, quoiqu'il fût beaucoup plus long ».

    La règle de saint Benoît dit : « Nihil operi Dei praeponatur ». Ne rien préférer à l’œuvre de Dieu, ne rien trouver de plus urgent et de plus important que l’office divin. Et cela ne vaut pas que pour les moines.

     

  • O Emmanuel

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    O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, Attente des nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

  • 4e dimanche de l’Avent

    La messe, dans sa composition actuelle, est un sommaire de tout l’Avent. Une fois encore se présentent à nos yeux les trois prédicateurs de l’Avent et nous entendons les paroles typiques qui, pendant tout l’Avent, ont si souvent retenti à nos oreilles. Isaïe répète son « Cieux répandez votre rosée », Jean le Baptiste nous dit encore « Préparez les voies », et nous offrons à Marie la « salutation angélique ».

    Le Prophète Isaïe se tient au seuil (Introït). C’est la place qui lui convient, car il appartient précisément à l’Ancienne Alliance. Nous entendons encore de sa bouche l’immortel appel de l’Avent : « Cieux répandez votre rosée et faites pleuvoir le Juste... ». Ce fut le premier stade et l’impression fondamentale de l’Avent. Nous entrons dans la nef de la maison de Dieu. Nous trouvons devant nous le second prédicateur de l’Avent, le Baptiste. Il marche devant le Seigneur, il conduit l’Époux (le Christ) à son Épouse (l’Église). Il est aussi celui qui crie dans le désert : « Préparez les voies du Seigneur. » Dans la Messe, c’est lui qui domine l’office de la lecture. C’est son véritable rôle, car sa prédication de pénitence est la grande tâche morale de l’Avent.

    Au commencement de l’Offrande, Marie nous conduit enfin à l’autel. Elle se tient déjà dans le sanctuaire. Elle aussi est à la place qui lui convient. Isaïe en effet est Prophète, il se tient encore devant des portes fermées, sur le seuil ; le Baptiste est prédicateur de pénitence et sa place est sur l’ambon de l’avant-messe. Mais Marie incorpore la grâce ; elle nous conduit vers l’autel, sur lequel le Rédempteur descend comme il descendit dans le sein de la Vierge quand l’ange vint la saluer. C’est là le plus haut point de l’Avent ; ce sont les préliminaires de la fête de Noël. Dans le saint sacrifice et dans la communion, l’Église et l’âme sont assimilées mystiquement à la Mère de Dieu, nous devenons nous aussi des porteurs du Christ, qui doit spirituellement être enfanté en nous le jour de Noël. Ces trois figures de l’Avent nous enseignent aussi finalement le sens profond de la liturgie de la messe et du bréviaire : Isaïe représente les matines de nuit, Jean l’avant-messe, Marie le sacrifice de la messe.

    Dom Pius Parsch

    *

    O Rex gentium

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    O Roi des nations, et objet de leurs désirs, pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

  • Un miracle polonais à Créteil

    En septembre 2012, un homme, Marc, est en train de mourir d’une leucémie myéloïde chronique atypique dans une unité de soins palliatifs à Créteil. Cela fait plus d’un an que les médecins l’ont condamné. Le 13 septembre, un psychologue le prépare à la mort (?). Le lendemain, il est réellement mourant, inconscient ; on appelle un prêtre in extremis. C’est le P. Jean, qui est allé tout récemment en Pologne, et il a prié sur la tombe du bienheureux Jerzy Popieluszko. Il veut confier le mourant au martyr du communisme. La femme de Marc n’en a jamais entendu parler. Mais elle va réciter avec lui la prière. On est le 14 septembre. « Écoute Jerzy, c’est ton anniversaire et c’est le mien, donc si tu dois faire quelque chose, c’est le jour », dit le P. Jean. (C’est aussi la fête de l’exaltation de la Sainte Croix.)

    Le lendemain, la femme de Marc va aux pompes funèbres pour organiser les funérailles. Mais Marc ne meurt pas. Quelques jours plus tard, il est guéri. Un mois après, les examens sont formels : il n’y a plus aucune trace du cancer. Son médecin traitant rédige un certificat indiquant que la guérison « n’est pas expliquée médicalement ».

    Le postulateur de la cause de canonisation de Jerzy Popieluszko est venu voir le miraculé. L’évêque de Créteil a constitué une commission.

    Voir l’article de La Croix. Lequel n’évoque pas la difficulté qui apparaît pourtant : le sacrement d’extrême onction, ou sacrement des malades, peut guérir le corps comme il guérit l’âme. Il doit être rare toutefois qu’il opère de façon si spectaculaire. Je souhaite évidemment que le miracle soit attribué à l’intercession de Jerzy Popieluszko.

    (La Croix dit que « le couple partage une foi profonde ». C’est tout de même fort curieux, quand on a une foi profonde, de s’en remettre à un psychologue, et de faire venir un prêtre quand il est trop tard.)

  • L’Espagne va interdire l’avortement

    Le gouvernement espagnol a approuvé hier son projet de loi sur l’avortement, qui abroge la loi socialiste de 2010. Pour une fois un gouvernement tient ses promesses. Le projet de loi est en effet plus restrictif que la loi d'avant les socialistes, qui permettait en fait l’avortement au titre du risque « psychologique ».

    Dans la nouvelle loi, si elle est adoptée telle quelle, le diagnostic de « grave danger psychologique » devra être émis par deux médecins (et non plus un seul), et étrangers à l’avortoir. En cas de viol, il faudra que la femme ait porté plainte. Et pour ce qui est de la malformation du fœtus, il faudra deux rapports différents.

    Naturellement, les chœurs de la culture de mort hurlent qu’on retourne au moyen âge…