Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Glups

Je lis sur le Salon Beige que le père Georges Vandenbeusch, en arrivant en France, aurait dit :

« J'étais sous un arbre pendant un mois et demi. Sept semaines ça fait beaucoup d'heures, quand on est otage et qu'on a rien à faire, rien à lire, personne à qui parler. »

Rien à faire ?

Personne à qui parler ?

C’est vraiment un prêtre qui dit cela ?

 

(On comparera avec ce propos de Louis Veuillot entamant un mois de prison, que je viens de lire dans le recueil de morceaux choisis que publie Benoît Le Roux : « Entré hier [à la Conciergerie], j'ai commencé joyeusement ce matin mon mois du Sacré-Cœur, que je n’aurais pas eu la liberté de célébrer si j’étais resté en liberté. »)

Commentaires

  • en effet, j'ai remarqué cela aussi. le reste des propos très plan plan également. pathétique

  • si mes souvenirs sont exacts, il a dit que ses ravisseurs avaient compris qu'il était un prêtre, et non un médecin ou un instituteur en le voyant prier; cela vous a sans doute échappé dans la multitude de reportages auxquels son retour a donné lieu

  • Moi aussi j'ai été déçue par son commentaire, même pas un mot pour dire qu'il a prié et que Dieu l'aurait aidé !!! c'est étonnant de la part d'un prêtre......quelle occasion manquée de témoignage....j'espère qu'il se rattrapera.

  • Oui, il n'y a plus que des otages laïcs et souvent peu croyants pour confier qu'ils ont retrouvé la prière. Mais peut être que le père Georges pensait que cela allait de soi et qu'il n'avait pas besoin de le dire. Mais cela va mieux en le disant.

  • Quel contraste par rapport au témoignage des Moulin-Fournier il y a quelque mois !

  • Il a été otage durant des semaines des islamistes et ce pauvre prêtre essuie une volée de critiques;que ses contempteurs se mettent donc à sa place très inconfortable au lieu de critiquer toujours!

  • - La Bruyère vante la solitude comme une cause de bonheur, puisque les relations sociales sont la source de tous les malheurs de l'homme.
    - Cette histoire de captivité me fait penser à Soljénitsyne, qui remercie le goulag d'avoir fait de lui un écrivain (plutôt qu'un banal ingénieur), et de l'avoir débarrassé de sa première femme, qui lui rendit visite une ou deux fois, avant de se lasser.

  • Le Père Vandenbeush, qui ne savait pas s'il resterait captif un mois ou 5 ans, a souffert de ne pas trouver d'interlocuteur humain. Ceci ne veut pas dire qu'il n'ait pas beaucoup prié! En tout cas, il a donné un magnifique témoignage en n'abandonnant pas ses paroissiens, en dépit d'un danger bien identifié, et en soignant même ses geôliers! Réjouissons- nous de la libération de notre petit frère en Jésus-Christ et remercions tous ceux qui ont prié pour lui! Un point c'est tout.

  • Je ne peux qu'approuver "Monique T."

    Présomption d'innocence et bienveillance universelle !

  • Dire que l'on a été déçu de ne pas l'avoir entendu témoigner de l'aide de Dieu pendant sa détention, ne veut pas dire que l'on n'a pas prié pour lui ! personne ne lui envoie une volée de critiques que je sache, ni accusé de quoi que ce soit !!! ne nous faites pas dire ce que l'on n'a jamais dit !!!

  • "- La Bruyère vante la solitude comme une cause de bonheur, puisque les relations sociales sont la source de tous les malheurs de l'homme. "

    Auriez-vous la citation précise avec ses références ? Merci d'avance de ce que vous pourrez faire pour moi.

  • Bonjour,

    Dans son entrevue, le père a dit que ses ravisseurs le voyaient prier. Je crois que l'on peut être rassuré sur le sujet et ne pas se focaliser sur des paroles prononcées dans le feu de l'action, à son arrivée.

  • autre extrait d'une autre interview publié sur le salon beige : "Avant d’aller au Cameroun, je n’étais pas un adepte du chapelet, je le suis devenu avec les sœurs de ma paroisse camerounaise ; pendant ma détention, je l’ai beaucoup pratiqué, souvent en marchant et j’ai même inventé des mystères, les « miséricordieux », et d’autres qui ne finissent pas par “ieux” sur les guérisons, les sept paroles de Jésus en croix. "

    il a donc redécouvert le chapelet en Afrique, et prié le chapelet. dont acte.

    les réactions initiales venaient surtout de la maladresse de l'expression, et de l'absence de référence à Dieu ou la prière dans ses toutes premières interventions.

  • Tout est bien qui finit bien......il s'est donc bien rattrapé....
    Rendons grâce à Dieu !

Les commentaires sont fermés.