Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1359

  • La Mort-aux-Juifs

    Le 11 août dernier, le Centre Simon Wiesenthal demandait au ministère français de l’Intérieur la suppression du nom du lieu dit « La Mort-aux-Juifs », sur la commune de Courtemaux (Loiret).

    En 1992 déjà le MRAP avait demandé la suppression de ce nom. Le conseil municipal avait refusé, mais les panneaux avaient été enlevés. C’est seulement sur le cadastre qu’on peut voir, depuis lors, ce nom qui fait faussement polémique.

    Faussement, comme l’explique Pierre-Henri Billy, toponymiste, chercheur au CNRS, auteur du "Dictionnaire des noms de lieux de la France", dans un article sans concession, bien que publié par Le Monde. On voit un peu partout, dans le Centre de la France et en Normandie, des lieux dits appelés « La Mort ». Il s’agit d’une mauvaise orthographe du mot « maure », qui désignait une mare. Quant à « Juifs », il vient de jui, qui vient du latin suinus : porcin. La Mort-aux-Juifs, cela veut donc dire la mare au purin de porcs.

    Et à ce lieu-dit on trouve… un élevage de porcs.

    Quant au Centre Wiesenthal, on suppose qu’il n’a plus de nazis à traquer pour s’en prendre aux vieux noms français. Le pire est que le gouvernement, via le sous-préfet, appuie la demande des chasseurs d’antisémites, et que le conseil municipal a promis de se saisir de la question dès la rentrée.

    NB. De même le nom de Villejuif n’a rien à voir avec les juifs. Mais pas davantage avec les cochons. Il s’agit soit de Villa Juvius (par Villa-Judea) soit de Villa Gesedis (par VIllegie).

  • Palestine

    Propos du P. Malawal Musallam, longtemps curé de la paroisse catholique de Gaza, aujourd’hui directeur d’une école dans la bande de Gaza :

    « Par ses actions actuelles, Israël ne se défend pas, mais défend son occupation de la Palestine. Israël n’est pas disposé à mettre fin à l’occupation de la Palestine. Son seul but est le développement, le progrès et a sécurité de ses habitants. Les dirigeants israéliens se rendent compte que répandre la peur parmi leur propre peuple est la seule façon de le convaincre qu’ils ne doivent pas se retirer de Palestine. Ils ont convaincu le peuple qu’ils doivent rester là pour assurer sa sécurité. »

    A propos des discussions du Caire entre Israéliens et Palestiniens, le P. Musallam déclare :

     « Au Caire, les Palestiniens n’ont pas de visées stratégiques : ils ne discutent pas du retrait israélien, du retour de Jérusalem ou du problème des colonies. Ils demandent seulement l’accès à la mer, l’ouverture au commerce, du travail, pouvoir nourrir leurs enfants. Ils veulent vivre, mais Israël empêche cela. C’est une question de droits de l’homme. »

  • Sainte Jeanne de Chantal

    "Acte d’abandon"

    O bonté souveraine de la souveraine providence de mon Dieu, je me délaisse pour jamais entre vos bras ; soit que vous me soyez douce ou rigoureuse, menez-moi désormais par où il vous plaira. Je ne regarderai point les chemins par où vous me ferez passer, mais vous, ô mon Dieu, qui me conduisez ; mon cœur ne trouve point de repos hors des bras et du sein de cette céleste Providence, ma vraie mère, ma force et mon rempart ; c'est pourquoi je me résous moyennant votre aide divine, ô mon Sauveur, de suivre vos désirs et ordonnances sans jamais regarder où éplucher les causes pourquoi vous faites ceci plutôt que cela, mais à yeux clos je vous suivrai selon vos volontés divines sans rechercher mon propre goût ; c'est à quoi je me détermine de laisser tout faire à Dieu, ne me mêlant que de me tenir en repos entre ses bras, sans désirer chose quelconque, que selon qu'il m'incitera à désirer, à vouloir et à souhaiter.

    Je vous offre ce désir, ô mon Dieu, vous suppliant de le bénir, entreprenant le tout appuyé sur votre bonté, libéralité et miséricorde, en la totale confiance en vous et défiance de moi et de mon infinie misère et infirmité.

    Amen

  • A propos de James Foley

    Les jihadistes ont publié une vidéo montrant la décapitation du journaliste américain James Foley.

    Le Salon Beige rappelle que lorsqu’il avait disparu, la presse avait attribué son enlèvement au régime syrien. « Un journaliste américain aux mains de Bachar al-Assad », titrait Libération, sans avoir le commencement du moindre indice en ce sens, et pour cause. Mais à l’époque tous les grands médias, comme le gouvernement, soutenaient sans réserve les héros de la rébellion contre Assad. Donc ils ne pouvaient pas avoir enlevé un journaliste. Puisque ce n’était pas les gentils, c’était forcément le méchant.

    Le Salon Beige évoque également la foi catholique de James Foley.

  • Citoyenneté à vendre

    Le gouvernement de Malte espérait que sa vente de passeports rapporterait 30 millions d’euros sur un an. Mais, en quelque six mois, plus de 200 demandes ont été faites et la plupart devraient être acceptées, ce qui correspond pour l’île à un gain de plus de 200 millions d’euros, puisque chaque passeport coûte plus d’un million d’euros au demandeur.

    Pour acheter un passeport maltais, il faut

    - investir au moins 650.000 € dans l’île (plus 25.000 € par femme et enfant mineur)

    - acheter une propriété d’au moins 350.000 € ou louer une résidence pour 16.000  € pendant cinq ans (le gouvernement s’attendait à une grosse majorité de locations, or ce sont les achats qui dominent)

    - verser 150.000 € à un « instrument financier » (en bref à l’Etat).

    La majorité des demandes émane de Russes, mais une trentaine de nationalités sont représentées. L’acquisition d’un passeport maltais est ipso facto l’acquisition de la citoyenneté européenne, avec tout ce qui en découle en matière de droit de vote et de libre circulation.

  • Saint Bernard

    Le début de ce sermon de saint Bernard sur l’Assomption était la lecture des matines du 19 août, veille de la fête de saint Bernard, avant qu’on ait l’idée saugrenue de supprimer l’octave de l’Assomption :

    En montant aujourd'hui dans les cieux, la glorieuse Vierge a certainement porté à son comble la joie des citoyens du ciel. Car elle n'est rien moins que celle dont la voix fit tressaillir de joie, dans les entrailles d'une mère qu'elle a saluée, l'enfant qui y était encore enfermé. Si l'âme d'un enfant qui n'était pas encore né s'est fondue de bonheur à sa voix, quelle ne dut pas être l’allégresse des esprits célestes quand ils eurent le bonheur d'entendre sa voix, de contempler son visage ? Et même pour nous, mes frères bien-aimés, quelle fête n'est point le jour de son Assomption, quels motifs de joie et de bonheur n'y a-t-il point dans son assomption ? La présence de Marie éclaire le monde entier, c'est au point que les cieux eux-mêmes brillent d'un plus vif éclat, à la lumière de cette lampe virginale.

    C'est donc avec raison que les actions de grâce et les chants de gloire retentissent dans les cieux; mais nous, mes frères, il semble que nous avons plus de motifs de gémir que d'applaudir. En effet, ce monde inférieur ne doit-il pas proportionner son deuil, quand elle le quitte, à l'allégresse même que sa présence répand dans les cieux ? Pourtant, trêve de plaintes chez nous, car, après tout, nous n'avons point ici une cité permanente, nous aspirons à celle où Marie fait aujourd’hui son entrée; si nous devons un jour en être citoyens, il est juste que, même dans notre exil, et jusque sur les bords des fleuves de Babylone, nous l'ayons présente à la pensée, nous participions à ses joies, nous partagions son allégresse, surtout à celle qui remplit si bien aujourd'hui même, comme un torrent, cette cité de Dieu, que, même ici-bas, nous en recevons quelques gouttes qui tombent jusque sur la terre. Notre Reine nous a précédés, et le glorieux accueil qui lui est fait doit nous engager à suivre Notre Dame, nous ses humbles serviteurs, en nous écriant : « Attirez-nous à votre suite, nous courrons dans l'odeur de vos parfums. » Notre exil a envoyé en avant une avocate qui, en sa qualité de mère de notre Juge, de mère de la miséricorde, doit traiter en suppliante, mais en suppliante écoutée, l'affaire de notre salut.

    Aujourd'hui notre terre a envoyé un précieux présent au ciel, pour rapprocher, par cet heureux échange de présents d'amitié, les hommes de Dieu, la terre des cieux, notre bassesse de l'élévation suprême. Un fruit sublime de la terre s'est élevé là d'où nous viennent tous dons excellents, tous dons parfaits, et une fois montée dans les cieux, la bienheureuse Vierge comblera à son tour les hommes de ses dons. Pourquoi n'en serait-il point ainsi ? Car le pouvoir ne lui manquera pas plus que la volonté. Elle est la Reine des cieux, et une Reine de miséricorde, et de plus elle est la Mère du Fils unique de Dieu; est-il rien qui puisse nous faire concevoir une plus haute estime de son pouvoir et de sa bonté ? A moins qu'on ne croie pas que le Fils de Dieu honore sa mère, ou qu'on doute que les entrailles de Marie, où la charité même de Dieu a passé corporellement neuf mois entiers, se soient remplies de sentiments de charité.

    Si je parle de la sorte, mes frères, c'est pour nous que je le fais, attendu que je n'ignore pas combien il est difficile que, dans un si grand dénuement, on ne puisse trouver cette charité parfaite qui ne cherche point ses propres intérêts. Mais, sans parler des grâces que nous recevons pour sa glorification, pour peu que nous ressentions d'amour pour elle, nous nous réjouirons de la voir retourner à son Fils. Oui, mes frères, nous la féliciterons, à moins pourtant qu'il ne nous arrive, ce qu'à Dieu ne plaise, d'être tout à fait ingrats envers celle qui a trouvé; la grâce. Car elle est aujourd'hui reçue dans la cité sainte par celui qu'elle a reçu elle-même la première, lorsqu'il fit son entrée dans monde, mais avec quel honneur, avec quelle allégresse et quelle gloire! Sur la terre, il n'est point un seul endroit plus honorable que le temple du sein virginal où Marie reçut le Fils de Dieu, et, dans le ciel, n'est point de trône supérieur à celui sur lequel le Fils, de Dieu a placé sa mère. Recevant ou reçue, elle est également bienheureuse, elle l’est dans les deux cas d'un bonheur ineffable parce qu'elle l'est d'un bonheur inimaginable.

    Mais pourquoi lit-on aujourd'hui dans l’Eglise du Christ précisément le passage où il est donné à entendre que la femme bénie entre les femmes a reçu le Sauveur ? C'est, je pense pour nous faire estimer ou plutôt pour nous faire comprendre combien est inestimable la réception que Marie reçoit aujourd'hui de son Fils par celle qu'il lui a été donnée à elle-même de lui faire. En effet, qui pourrait dire, même en empruntant les secours de la langue des anges et de celle des hommes, comment expliquer de quelle manière le Saint-Esprit est survenu en Marie; la vertu du Très-Haut l'a couverte de son ombre, la vertu de Dieu par qui tout a été fait, s'est lui-même fait chair, de quelle manière enfin le Seigneur de majesté, que l'univers entier ne peut contenir, devenu homme, s'est enfermé dans les entrailles d'une Vierge ?

    Mais qui pourra se faire une juste idée de la gloire au sein de laquelle la reine du monde s'est avancée aujourd'hui, de l'empressement plein d'amour avec lequel toute la multitude des légions célestes s'est portée à sa rencontre; au milieu de quels cantiques de gloire elle a été conduite à son trône, avec quel visage paisible, quel air serein, quels joyeux embrassements, elle a été accueillie par son Fils, élevée par lui au-dessus de toutes les créatures avec tout l'honneur dont une telle mère est digne, et avec toute la pompe et l'éclat qui conviennent à un tel Fils ? Sans doute, les baisers que la Vierge mère recevait des lèvres de Jésus à la mamelle, quand elle lui souriait sur son sein virginal, étaient pleins de bonheur pour elle, mais je ne crois pas qu'ils l'aient été plus que ceux qu'elle reçoit aujourd'hui du même Jésus assis sur le trône de son Père, au moment heureux où il salue son arrivée, alors qu'elle monte elle-même à son trône de gloire, en chantant l'épithalame et en disant : «Qu'il me baise d'un baiser de sa bouche. » Qui pourra raconter la génération du Christ et l'Assomption de Marie ? Elle se trouve dans les cieux comblée d'une gloire d'autant plus singulière que, sur la terre, elle a obtenu une grâce plus insigne que toutes les autres femmes. Si l'œil n'a point vu, si l'oreille n'a point entendu, si le cœur de l'homme n'a point connu dans ses aspirations ce que le Seigneur a préparé à ceux qui l'aiment, qui pourrait dire ce qu'il a préparé à celle qui l'a enfanté, et, ce qui ne peut être douteux pour personne, qui l'aime plus que tous les hommes ? Heureuse est Marie, mille fois heureuse est-elle, soit quand elle reçoit le Sauveur, soit quand elle est elle-même reçue par lui; dans l'un et dans l'autre cas, la dignité de la Vierge Marie est admirable, et la faveur dont la majesté divine l'honore, digne de nos louanges. « Jésus entra dans une bourgade, nous dit l'Évangéliste, et une femme l'y reçut dans sa maison (Luc. X , 38). » Mais laissons plutôt la place aux cantiques de louanges, car ce jour doit être consacré tout entier à des chants de fête. Toutefois, comme le passage que je viens de vous citer, nous offre une ample matière à discourir, demain, lorsque nous nous réunirons de nouveau, je vous ferai part, sans céder à l'envie, de ce que le ciel m'aura inspiré pour vous le dire, afin que le jour consacré à la mémoire d'une si grande Vierge, non seulement nous soyons excités à des sentiments de dévotion ; mais encore a faire des progrès dans la pratique de notre profession, pour l'honneur et la gloire de son Fils, Notre Seigneur, qui est Dieu béni par-dessus tout dans les siècles. Ainsi soit-il.

  • Victoire pro-vie en Argentine

    La province de Buenos Aires avait annoncé la création d’équipes médicales mobiles chargées de pratiquer des avortements légaux mais rendus impossibles par l’objection de conscience de la plupart des médecins. Les réactions ont été telles que la mesure a été abandonnée. Bonne nouvelle connexe : le gouverneur et le ministre provincial de la santé jurent aujourd’hui, la main sur le cœur, qu’ils sont contre l’avortement…

    A lire chez Jeanne Smits.

  • Notre cheval de Troie

    Selon un sondage de l’institut britannique ICM Research pour l’agence russe Rossya Segodnya, réalisé en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, 16% des « Français » ont une opinion « favorable » à l’Etat islamique. Très favorable : 3%, assez favorable : 13%.

    Les Français étant informés de ce qu’est et de ce que fait l’Etat islamique, c’est en toute connaissance de cause que 16% de nos « compatriotes » se disent favorables aux massacres des chrétiens et des autres minorités, et à l’instauration de la charia avec décapitations à la chaîne.

    Ce qui est encore plus remarquable dans ce sondage est que, répondant à la même question, dans des conditions identiques, avec des panels analogues (la fiche technique du sondage est ici), 7% des Britanniques et 2% des Allemands disent avoir une opinion favorable de l’Etat islamique. Or on sait l’importance de la population musulmane en Angleterre, et en Allemagne. On sait aussi que leur origine n’est pas la même. Et cela est manifestement d’une importance capitale.

    Bien entendu, 16% est une moyenne. Et si l’on ne s’intéresse qu’aux personnes les plus jeunes, on obtient des résultats encore plus importants, encore plus inquiétants. Et le fossé avec nos voisins britanniques et allemands demeure :

    QKiHXnG.jpg

  • Saint Jean Eudes

    Je vous dirai, mon très cher frère, que ce même Jésus qui a voulu être le Cœur et la vie de sa très sainte Mère, veut aussi être votre Cœur et votre vie: Le Christ votre vie (Col 3, 4), et que vous ayant fait la grâce d'être l'un de ses membres, il doit vivre en vous, de telle sorte que vous puissiez dire avec son Apôtre: Jésus-Christ est vivant en moi (Ga 2, 20). C'est son dessein, c'est son désir très ardent.

    Je vous prie de considérer que Jésus-Christ Notre Seigneur est votre véritable Chef, et que vous êtes un de ses membres, et que de là procèdent cinq grandes choses.

    Il est à vous comme le Chef est à ses membres; tout ce qui est à lui est à vous, son esprit, son Cœur, son corps, son âme, et toutes ses facultés, et vous devez en faire usage comme de choses qui sont vôtres, pour servir, louer, aimer et glorifier Dieu.

    Vous êtes à lui, comme les membres sont à leur chef. Aussi désire-t-il ardemment faire usage de tout ce qui est en vous, pour le service et la gloire de son Père, comme de choses qui sont à lui.

    Non seulement il est à vous, mais il veut être en vous y vivant et y régnant, comme le chef est vivant et régnant dans ses membres. Il veut que tout ce qui est en lui soit vivant et régnant en vous: son Esprit dans votre esprit son Coeur dans votre coeur, toutes les puissances de son âme dans les facultés de votre âme, afin que ces divines paroles s'accomplissent à votre égard: Glorifiez et portez Dieu dans votre corps (I Co 6, 20), et que la vie de Jésus paraisse visiblement en vous (Cf. 2 Co 4, 1O).

    Et non seulement vous êtes au Fils de Dieu, mais vous devez être en lui, comme les membres sont en leur chef. Tout ce qui est en vous doit être incorporé en lui et recevoir vie et conduite de lui. Il n'y a de véritable vie pour vous qu'en lui seul, qui est la très unique source de la vraie vie hors de lui, il n'y a que mort e t perdition pour vous. Il doit être le seul principe de tous les mouvements, usages et fonctions de votre vie; vous ne devez vivre que de lui et pour lui, suivant ces divines paroles: Nul d'entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même; si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Donc, dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur. Car Jésus-Christ est mort et ressuscité, afin de régner sur les morts et les vivants (Rm 14, 7-9).

    Enfin vous n'êtes qu'un avec ce même Jésus, comme les membres ne sont qu'un avec leur chef. Et par conséquent vous ne devez avoir qu'un même esprit, une même âme, une même vie, une même volonté, un même sentiment un même cœur avec lui. Et lui-même doit être votre esprit, votre cœur, votre amour, votre vie et votre tout.

    Or ces grandes choses commencent dans un chrétien par le Baptême; elles s'accroissent et se fortifient par le sacrement de la Confirmation et par le bon usage qu'il fait des autres grâces que Dieu lui communique. Et elles reçoivent leur souveraine perfection par la sainte Eucharistie.

    Le Cœur admirable de la très sacrée Mère de Dieu, I, 5.

  • C’est si dur de dire la vérité…

    Il paraît que la vérité finit toujours par être connue, même s’il faut attendre longtemps… De fait, il aura fallu attendre le 18 août 2014 pour lire dans Le Monde (du moins sur le site) un article titré :

    « Nous chrétiens pouvions vivre sous le régime de Saddam Hussein »

    Du moins c’est ce que j’ai lu ce matin. Le titre étant entre guillemets parce qu’il s’agissait d’une citation, d’une interview d’un prêtre irakien.

    Mais c’était trop violent. Et le titre a été changé. Ce soir, c’est une autre citation du même prêtre que l’on peut lire :

    « Pour beaucoup d'Arabes, ici, l'Etat islamique n'est pas un mouvement terroriste »

    Cela dit, c’est également une information importante, qui confirme de nombreux autres témoignages, et qui détruit la stupide propagande du « vivre ensemble ».

    Voici les derniers mots de l’interview :

    « La politique menée par les Etats-Unis en Irak a conduit à monter les communautés les unes contre les autres pour parvenir à leurs fins. Mais ici, les équilibres sont très anciens et fragiles, ils ont privilégié une stratégie à très court terme, et maintenant, le pays est dans un chaos indescriptible. Nous, chrétiens, pouvions vivre sous le régime de Saddam Hussein, ce n’est plus le cas aujourd’hui. »