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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1357

  • Sainte Rose de Lima

    Intime avec Jésus et Marie, la pieuse fille vivait aussi dans une douce familiarité avec son Ange gardien. Tantôt il se montrait sous des traits aimables, pour prier ou converser avec elle, tantôt il se chargeait de ses messages et lui rendait d'utiles services.

    Il arriva une fois que Rose était renfermée dans son ermitage; sa mère, qui en avait la clef, suivant la convention faite entre elles deux, oubliait d'aller chercher sa fille, et il était minuit passé. Tout à coup Rose aperçoit par sa petite lucarne une forme légère venir de son côté. Elle comprit que c'était son bon Ange. La porte s'ouvrit, il fit signe à Rose de le suivre. L'un et l'autre traversèrent le jardin, arrivèrent à la maison, dont la porte s'ouvrit également, et l'aimable gardien de Rose ne la quitta que lorsqu'elle eut gagné sa chambre.

    Une autre fois, encore le soir, Rose fut prise d'une défaillance soudaine, dans son ermitage. Elle consulta son bon Ange, et la porte, fermée à clef, s'ouvrit à l'instant. Rose arriva pâle, presque évanouie, à la maison paternelle. Sa mère s'empresse, et ordonne à la servante d'aller vite acheter du chocolat, aliment regardé alors au Pérou comme un tonique souverain. « Ma mère, dit Rose, n'envoyez pas ; on va m'apporter ce remède de la maison de la Massa. — Mais, ma fille, reprit Marie de Flores, comment veux-tu qu'on devine que cela t'est nécessaire?» Elle parlait encore, quand quelqu'un frappa à la porte. C'était un domestique du questeur royal, lequel déposa sur la table une tasse pleine d'un chocolat tout préparé. « De la part de ma maîtresse, dit-il, j'apporte ceci à dona Rosa ». Marie de Flores ne revenait pas de surprise. « Cessez de vous étonner, ma mère, dit Rose, c'est une attention de mon Ange gardien ; il se charge souvent de mes commissions ».

    Abrégé de la vie de sainte Rose

  • Un député conservateur rejoint l’Ukip

    Douglas Carswell, député de Clacton, quitte le parti conservateur pour rejoindre l’Ukip, parce qu’il ne croit plus à la promesse de David Cameron de renégocier les liens entre le Royaume-Uni et l'UE s'il remporte le scrutin de l'an prochain.

    Ce n’est pas une nouvelle d’une importance capitale, même si elle montre que l’Ukip séduit de plus en plus dans les rangs conservateurs.

    Mais ce qui est notable est que Douglas Carswell démissionne aussi de son mandat de député. Les médias en parlent comme si cela allait de soi, parce que c’est sans doute le cas en Angleterre, mais vu de France ce respect de la démocratie est parfaitement insolite. Chez nous, un élu qui change de parti se cramponne à ses mandats…

    Il y aura donc une élection partielle à Clacton. A laquelle se présentera Douglas Carswell, pour l’Ukip. Et selon les observateurs il sera sans doute réélu. Auquel cas il deviendra le premier député Ukip aux Communes. Car le parti de Farage est arrivé en tête aux européennes mais n’a encore aucun député au Parlement national. Quoi qu’il en soit cette élection partielle relancera le débat sur le « Brexit », et donnera un avant-goût de la campagne pour les élections de l’an prochain…

  • La « menace » imaginaire qu’il est urgent de conjurer

    Un titre dans 20 minutes :

    Ukraine/Russie: «Les Etats-Unis et l’Europe font semblant de ne pas voir la menace»

    Quelle menace ? Celle de l’invasion de l’Ukraine... Comme si ce fantasme nous menaçait en quoi que ce soit.

    Mais le « spécialiste » qui tire la sonnette d’alarme, un certain Dominique Colas, professeur à Sciences Po, ose affirmer que la présence de soldats russes dans la partie russe de l’Ukraine c’est « une intervention russe qui est beaucoup plus grave que celle de 1968, en Tchécoslovaquie », parce que, « à l'époque, les deux Etats étaient liés par le Pacte de Varsovie ». Sic.

    Cette légitimation de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie et de l’instauration de la terreur soviétique dans le pays (qui était si palpable encore dans les années 80, comme je peux en témoigner) est proprement ahurissante, et montre à quel point nos élites sont encore gangrenées par le communisme.

  • De nouveau, bravo à Robert Ménard

    La ville de Béziers engage un processus de jumelage avec Maaloula (1, 2), afin « de montrer que le sort des chrétiens d’Orient touche les Français ».

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  • Belgique : l’euthanasie monte en flèche

    Le nombre des euthanasies en Belgique a augmenté de 55 % en deux ans, et a même quasiment doublé entre 2012 et 2013.

    Ce qui reste stable est la curieuse proportion de 20% du total pour les Wallons et 80% pour la Flandre.

  • Décollation de saint Jean Baptiste

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    Le 29 Août, mémoire de la décollation du vénérable chef du saint et glorieux prophète, précurseur et baptiste Jean.
    Une main criminelle par le fer enlève
    la tête de celui dont la main a touché
    au Jourdain la tête du Seigneur. Par le glaive
    le chef du Précurseur le vingt-neuf est tranché.
    Par les prières de ton Précurseur, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

    (Synaxaire de la liturgie byzantine)

  • Le cardinal Canizares

    Le cardinal Antonio Cañizares Llovera, que Benoît XVI avait fait préfet de la congrégation pour le culte divin, est nommé archevêque de Valence, sa patrie.

    Le tweet du directeur de La Vie donne une idée de la haine des progressistes pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à la tradition :

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    On sait que le cardinal Cañizares souhaitait retourner en Espagne, et il est certainement heureux de se retrouver archevêque de son diocèse d’origine. La question est de savoir qui va le remplacer à la congrégation pour le culte divin. En sachant que le pire n’est jamais sûr…

    En attendant on remerciera le cardinal Cañizares pour le geste historique qu’il fit en célébrant la messe selon la forme extraordinaire du rite romain, le 3 novembre 2012, à l’occasion du « pèlerinage Summorum Pontificum », à la basilique Saint-Pierre de Rome.

    En rappelant qu’à un journaliste qui lui demandait le sens de cet acte il avait répondu : « C’est une manière de faire comprendre que l’usage du missel de 1962 est normal. »

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  • Le pactole

    Ils s’appellent Martine Reicherts, Jacek Dominik, Ferdinando Nelli Feroci et Jyrki Katainen. Vous ne les connaissez pas et vous n’en entendrez sans doute jamais parler (sauf peut-être du dernier). Ce sont les commissaires européens par intérim, qui remplacent les commissaires devenus députés européens jusqu’à la mise en place de la prochaine Commission (dont devrait faire partie Jyrki Katainen). Le Spiegel attire l’attention sur le fait que pour quatre mois de « travail » (dont juillet-août), chacun d’entre eux va gagner… plus de 500.000 €. Et même nettement plus (non comprises les indemnités de retraite de… 860.000 €).

    Le décompte se fait ainsi :

    Traitement mensuel de base : entre 20.832 et 23.147 euros.

    Donc pendant quatre mois. A quoi s’ajoute l’équivalent de deux mois, d’entrée de jeu, pour frais d’installation, et, à la fin, d’un mois en plus, pour frais divers, soit en tout 62.000 €.

    A quoi s’ajoute une indemnité de résidence de 100.000 €.

    A quoi s’ajoute une indemnité de 40% du traitement de base payée pendant trois ans quand ils auront quitté la Commission, soit près de 300.000 €.

    A quoi s’ajoute un droit à la retraite de plus de 43.000 € par an qui leur seront versés pendant 20 ans lorsqu’ils auront 65 ans.

  • Voltaire revu et corrigé

    Ferney-Voltaire a aménagé un nouveau parc. Et pour faire culturel on a gravé une douzaine de plaques de bronze avec des citations du grand homme du pays. Plaques insérées dans les allées de béton.

    Mais la moitié d’entre elles sont défigurées par une faute grossière.

    « Il est plus doux qu’on ne pense de planter, de semer et de bâtir », devient incompréhensible en commençant par : « Il n’est plus doux… »

    « Rien ne se fait sans un peu d’enthousiasme » a oublié le « un » pour devenir : « sans peu d’enthousiasme ».

    Dans une autre citation c’est « là » qui a disparu et laisse un affreux « ai-ou-on » :

    « La patrie est où on vit heureux ».

    « Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont fréres », lit-on ensuite.

    Et enfin :

    « Ni l’abstinance ni l’excès ne rendent un homme heureux ».

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    Mais l’abstinence d’orthographe coûte cher au contribuable. Parce qu’il faudra évidemment tout refaire. (Sans compter qu’on avait aménagé un parc en oubliant de prévoir des bancs, des poubelles, et des toilettes...)

  • Et c'est la rentré !

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