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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1363

  • La scandaleuse levée de la suspense a divinis de Miguel d’Escoto

    « Le Pape François a approuvé la révocation de la suspension a divinis du père Miguel d’Escoto », nous a appris hier radio Vatican.

    Miguel d’Escoto fut une figure de proue de la théologie de la libération, ce que Radio Vatican traduit ainsi :

    « Très engagé en faveur de la justice sociale, des pauvres et des populations défavorisées, il avait été l’un des fondateurs, à New York, du Groupe des Douze, composé d’intellectuels et de membres de professions libérales, qui a soutenu le Front Sandiniste de Libération Nationale dans sa lutte pour renverser le dictateur Somoza. »

    Puis il fut pendant plus de dix ans ministre des Affaires étrangères du gouvernement sandiniste (communiste à la sauce cubaine). Lors de la première visite de Jean-Paul II au Nicaragua, il avait organisé pour le pape, avec ses compères Ernesto Cardenal, ministre de la Culture, et Fernando Cardenal, ministre de l’Education, une messe révolutionnaire, qui se déroulait devant les portraits géants des fondateurs du Front sandiniste de libération nationale.

    Jean-Paul II, qui avait publiquement critiqué l’activité politique de ces trois prêtres (au moment où le régime sandiniste faisait la guerre aux chrétiens), finit par les suspendre a divinis en 1985.

    Radio Vatican poursuit ainsi :

    « Depuis quelques années, il avait abandonné son engagement politique. Il avait adressé une lettre au Saint-Père pour manifester son désir de recommencer à célébrer l’Eucharistie avant de mourir. »

    Or voici la vérité. Par Miguel d’Escoto lui-même, qui était interrogé hier à la télévision du Nicaragua. Il a révélé que la levée de la sanction avait été rendue possible grâce au soutien du nonce apostolique au Nicaragua, Mgr Fortunatus Nwachukwu, qui lui a conseillé d’écrire au pape. Puis il a déclaré :

    « Le Vatican peut réduire tout le monde au silence, alors Dieu fera parler les pierres, et les pierres pourront transmettre leur message, mais Dieu n’a pas fait cela, il a choisi le plus grand des Latino-Améicians de tous les temps : Fidel Castro. C’est à travers Fidel Castro que le Saint-Esprit nous envoie le message. Ce message de Jésus, de la nécessité de la lutte pour établir, fermement et de façon irréversible, le royaume de Dieu sur cette terre, ce qui est son alternative à l’empire. »

    Merci François.

  • Coup de chapeau à l’évêque d’Araucanie

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    Un célèbre jésuite chilien invité à la télévision s’est répandu en discours hétérodoxes sur la famille et la vie. L’évêque de Villarica, en plein pays Mapuche (Araucanie), a réagi d’excellente façon. (Message à Jean Raspail : voilà un évêque qui mériterait d’être le grand aumônier du royaume de Patagonie.) C’est à lire chez Benoît et moi.

  • Message personnel

    Pour Jorge Mario Bergoglio.

    Il y a 14 ans, en la fête de la Transfiguration de l’an 2000, le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, signait la déclaration doctrinale Dominus Jesus « sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Eglise ». Le 16 juin précédent, le pape saint Jean-Paul II, « avec science certaine et son autorité apostolique », avait approuvé et confirmé la déclaration, et ordonné sa publication.

    Extrait :

    Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui.Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières.Par conséquent, l'Église du Christ est présente et agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la pleine communion avec l'Église catholique, provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon objective, possède et exerce sur toute l'Église conformément à la volonté divine.

    En revanche, les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre ; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église.Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église.

    « Aussi n'est-il pas permis aux fidèles d'imaginer que l'Église du Christ soit simplement un ensemble — divisé certes, mais conservant encore quelque unité — d'Églises et de Communautés ecclésiales ; et ils n'ont pas le droit de tenir que cette Église du Christ ne subsiste plus nulle part aujourd'hui de sorte qu'il faille la tenir seulement pour une fin à rechercher par toutes les Églises en commun. »(1) En effet, « les éléments de cette Église déjà donnée existent, unis dans toute leur plénitude, dans l'Église catholique et, sans cette plénitude, dans les autres Communautés. » « En conséquence, ces Églises et Communautés séparées, bien que nous les croyions souffrir de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L'Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d'elles comme de moyens de salut, dont la force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique. »

    Le manque d'unité entre les chrétiens est certes une blessure pour l'Église, non pas comme privation de son unité, mais « en tant qu'obstacle pour la réalisation pleine de son universalité dans l'histoire ».

    (1) Citation de la déclaration Mysterium Ecclesiae de 1973, signée par le cardinal Franjo Seper, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée et confirmée par le pape Paul VI si cher à Jorge Mario Bergoglio.

  • Transfiguration de Notre Seigneur

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    Petites vêpres de la liturgie byzantine

    Lucernaire

    Venez, nous transformant * et progressant vers le bien, * remplis de pensers célestes * pour nous conformer au Christ dans la foi * et, nous élevant de terre jusqu'au sommet des vertus, exultons de joie, * puisque, transfigurant le genre humain corrompu, * il l'a fait resplendir dans sa miséricorde sur le Thabor, * le Sauveur de nos âmes. (2 fois)

    Amis des voix célestes * et des visions qui dépassent l'entendement, * contemplons en ce mystère le Christ * resplendissant de son divin rayonnement, * et que la voix du Père vibre en nos cœurs, * car il proclame comme son Fils bien-aimé * celui qui éclaire la faiblesse humaine sur le Thabor * et fait jaillir la clarté sur nos âmes. Que l'ensemble des êtres peuplant * ce monde et le céleste séjour * se lève pour la louange du Christ notre Dieu, * seigneur des vivants et des morts, * divinement transfiguré sur le mont Thabor, * car il s'entoure des chefs et des hérauts * de la grâce et de la loi, selon son bon plaisir, * le Sauveur de nos âmes.

    Gloire au Père... Maintenant…

    Succédant à l'obscurité de la Loi, * voici la nuée lumineuse * qui entoure le Christ transfiguré; * en elle se trouvaient Moïse et Elie * qui,  jugés dignes de la gloire plus brillante que soleil, * dirent au Christ: Tu es notre Dieu, Roi des siècles.

    Apostiches

    Le Christ en ce jour, * sur la montagne du Thabor * transformant la nature humaine ternie, * lui conféra sa divine splendeur.

    A toi le ciel, à toi aussi la terre. Illuminés par l'éclat des vertus, * gravissons la montagne sacrée * afin de contempler * la Transfiguration du Seigneur notre Dieu. A ton nom le Thabor et l'Hermon exultent de joie. S'il éclaire la terre, le soleil * connaît encore son déclin, * mais le Christ, rayonnant de gloire sur le Thabor, * illumine le monde entier.

    Gloire au Père... Maintenant...

    Moïse et Elie * ont vu sur le Thabor * le Dieu qui a pris chair d'une Vierge * pour le salut du genre humain.

    (Icône de Théophane le Grec, maître d'André Roublev, 1408)

  • Le jihad en Irak… et au Liban !

    Les jihadistes de l’Etat islamique ont encore conquis trois localités du nord de l’Irak, dont la ville de Sinjar. Pendant l’attaque, quelque 70 yazidis ont été tués. Une bonne partie de la population a fui dans les montagnes, dont la minorité chrétienne, pour échapper à la jizya aussitôt instaurée : 80 dollars par personne. L’église syro-orthodoxe a été transformée en bureaux, les bâtiments, livres, ornements, incendiés.

    Les jihadistes ont bombardé une autre localité, Telkef, où un chrétien a été tué.

    Le chef kurde Massoud Barzani a ordonné à ses troupes de reprendre Sinjar et d’infliger un « coup fatal » aux milices de l’Etat islamique, et il fait venir des combattants du Kurdistan syrien. Les ennemis de nos ennemis étant nos amis, on assiste à un rapprochement entre les Kurdes et le gouvernement chiite de Bagdad, lequel a promis une assistance aérienne.

    Les dirigeants de l’Etat islamique ont proclamé l’état de guerre dans toute la région, et leur intention d’aller au Liban. On parle de commandos suicides prêts à aller s’y faire exploser.

    En attendant ce sont des combattants se réclamant du Front al Nosra, et aussi de l’Etat islamique, qui se battent déjà à l’intérieur du Liban, à Ersal, contre l’armée libanaise qui cherche à reprendre la ville tombée entre leurs mains.

    L’armée libanaise a déjà perdu 16 hommes dans les combats. La situation est « très critique » et la bataille « extrêmement dure », selon un responsable de l’armée.

    L’issue est évidemment très importante : une défaite de l’armée libanaise serait une terrifiante victoire des jihadistes, une porte ouverte au déferlement vers le Liban, avec l’aide d’islamistes infiltrés parmi les centaines de milliers de réfugiés.

    Cela dit, les jihadistes n’ont guère de soutiens au Liban, contrairement à ce qui se passe en Syrie et en Irak. Les sunnites sont minoritaires et très largement opposés aux islamistes, et Saad Hariri (fort du soutien de l’Arabie saoudite) vient de le leur faire savoir. Walid Joumblatt, le chef des druzes, appelle à s’opposer aux « Huns » (sic). Les jihadistes entendent défier le Hezbollah chez lui, mais là ils se heurtent à forte partie.

  • La Corée du Nord imperturbable

    L’archidiocèse de Séoul, dans une lettre au gouvernement de Corée du Nord, avait invité les catholiques de ce pays à participer à la messe du pape le 18 août prochain à la cathédrale de Myeongdong.

    L’« Association des catholiques de Corée du Nord » a rejeté l’invitation, au motif que la Corée du Sud « n’a pas annulé les manœuvres militaires conjointes avec les Etats-Unis, une position qui rend toute visite impossible ».

    Chacun sait que l’« Association des catholiques de Corée du Nord », qui prétend avoir 3.000 membres, est une organisation fictive du gouvernement nord-coréen (il n’y a aucun prêtre dans le pays, et tout culte est strictement interdit en dehors de celui des « grands dirigeants » Kim Il-sung et Kim Jong-il), mais on pouvait penser que le régime pourrait se saisir de l’occasion pour montrer qu’il respecte la liberté religieuse et donner un tout petit signe d’ouverture qui n’engage à rien. Mais non. Le régime stalinien bétonné ne bougera pas d’un poil.

    Les Coréens les plus optimistes font valoir que ce n’est pas le gouvernement en tant que tel qui a répondu, ce qui laisse un espoir qu’il y ait une délégation nord-coréenne. Espoir a priori absurde. Mais il n’y a rien de plus absurde que le gouvernement nord-coréen.

  • Croix enlevées : l’évêque de Wenzhou réagit

    Depuis le début de l’année, les autorités ont enlevé au moins 360 croix d’édifices religieux protestants et catholiques dans la province du Zhejiang, sous prétexte qu’il s’agit d’édifices illégaux ou qui ne respectent pas les normes d’urbanisme.

    Le 30 juillet, Mgr Vincent Zhu Weifang, l’évêque de Wenzhou, la capitale de la province, a publié une lettre pastorale dans laquelle il dénonce ces destructions.

    L’évêque commence par demander pardon aux prêtres et aux fidèles pour avoir tant tardé à réagir. À les « consoler, les encourager et renforcer leur foi ». C’est, dit-il, qu’il pensait que cette campagne, qui le laissait perplexe, ne durerait pas. Cette campagne de destruction est « mauvaise et injuste », dénonce-t-il, parce que même des bâtiments parfaitement en règle sont touchés. Cibler le symbole de la foi chrétienne « aggrave la tension entre l’Eglise et le gouvernement » et crée une « instabilité sociale ». Mgr Zhu demande aux fidèles de prier pour le diocèse en offrant un rosaire quotidien et un chemin de croix chaque vendredi. Il ocnclut en disant : « Nous prions pour que ceux qui nous persécutent changent. »

    Ce qui est notable dans cette réaction est que Mgr Zhu est un évêque de l’Eglise officielle, donc reconnu par le gouvernement communiste. Et qu’il est également reconnu par le Saint-Siège.

    Le lendemain 31 juillet, les prêtres du diocèses ont à leur tour publié un texte, demandant au gouvernement provincial d’arrêter la démolition des croix, et de dire quelle loi ou quel règlement stipule qu’il serait illégal de poser une croix sur le toit d’une église ou qu’une seule croix est permise dans un secteur donné. Les prêtres (de l’Eglise officielle) demandent au gouvernement provincial de « respecter l’Eglise catholique, respecter nos croix sacrées et inviolables, et respecter les sentiments religieux des catholiques ».

  • Dédicace de Sainte-Marie aux Neiges

    « A Rome, sur le mont Esquilin, Dédicace de la Basilique Sainte-Marie aux Neiges ». Cette basilique, une des plus importantes de Rome, est un sanctuaire qui intéresse grandement la piété de l’Église romaine. La dédicace d’une cathédrale ou d’une église paroissiale reste une fête locale ; la dédicace des églises-mères de la chrétienté (le Latran, Saint-Pierre, Saint-Paul, Sainte-Marie-Majeure) se célèbre, au contraire, dans l’univers entier, en signe de la communion de tous les fidèles avec Rome. Sainte Marie-Majeure est une des grandes stations du calendrier liturgique où nous nous rendons plusieurs fois tous les ans par la pensée (à Noël, à Pâques, aux mercredis des Quatre-Temps).

    Ce sanctuaire, primitivement appelé Basilica Sicinini, remonte à l’époque constantinienne. L’histoire de sa fondation repose sur une légende dont on ne trouve pas trace avant le moyen âge. En voici les épisodes d’après le bréviaire : « Sous le pontificat du pape Libère (352-366), le patrice romain Jean et son épouse, étant tous deux sans enfants, décidèrent de donner leur héritage à la Très Sainte Vierge en la suppliant ardemment de leur faire connaître, d’une manière ou d’une autre, à quelle œuvre pieuse devaient employer leurs richesses. Marie écouta leur prière et y répondit par un miracle. Le 5 août, à l’époque des grandes chaleurs à Rome, une partie du mont Esquilin fut couverte de neige durant la nuit. Cette même nuit, les pieux époux eurent un songe pendant leur sommeil, et la Mère de Dieu les avertit séparément d’élever une église qui lui serait dédiée à l’endroit qu’ils verraient couvert de neige : ainsi voulait-elle être instituée leur héritière. Le patrice Jean rapporta la chose au pape Libère qui avait eu la même vision. Celui-ci se rendit alors processionnellement, accompagné de son clergé et du peuple, à la colline couverte de neige, et y détermina l’emplacement de l’église ».

    La basilique fut reconstruite sous le pontificat de Sixte III (431-440) qui la dédia (432) à Marie, dont le Concile d’Éphèse (431) venait de proclamer le titre de Mère de Dieu. L’abside et les murs du nouvel édifice furent ornés de mosaïques représentant la vie du Sauveur. A la fin du quatrième siècle, on y avait bâti une grotte à l’image de la Grotte de Bethléem ; de là le nom de Sainte-Marie-à-la-Crèche qu’on lui donne aussi. C’était Bethléem que les fidèles de Rome croyaient retrouver en ce temple. On l’appelle encore : Basilique Libérienne (du nom du pape qui. l’a construite), Sainte-Marie-Majeure (en raison de son importance), et Sainte-Marie-aux-Neiges (d’après la légende de son origine).

    Contrairement à l’usage habituel, la liturgie utilise aujourd’hui, non pas l’Office de la Dédicace, mais l’office de la Sainte Vierge avec la messe si connue du commun : Salve Sancta Parens.

    Dom Pius Parsch

  • Le bébé trisomique qui fait exploser le mythe de la GPA

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    A lire, le commentaire (et les informations) de Jean-Marie Le Méné.

    A noter que l’élan de générosité rend déjà la mère porteuse, qui devient la mère adoptive, bénéficiaire non plus de dix fois le prix de la GPA (10.000 €), mais 15 fois (et ce n’est pas fini).

  • Un nouveau rapport pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE

    Le maire de Londres Boris Johnson avait demandé à son conseiller économique Gerard Lyons un rapport évaluant l’impact sur la City de divers scénarios d’évolution des relations entre le Royaume-Uni et l’UE.

    Gerard Lyons a été chef économiste de trois grandes banques avant d’être appelé par le maire de Londres. Il a été plusieurs fois gratifié du titre de « meilleur prévisionniste » par le Times, notamment pour avoir dit que le Royaume Uni ne devait pas adopter l’euro parce que la zone euro connaîtrait rapidement une très grave crise.

    La meilleure option pour Londres, selon le rapport de Gerard Lyons, est que le Royaume-Uni reste dans l’UE, à condition que l’UE soit profondément réformée selon les vœux du Royaume-Uni.

    La seconde meilleure option, qui talonne la première, est de quitter l’UE, mais en mettant en place de nouvelles politiques commerciales spécifiques destinées à amortir les pertes d’emplois.

    Le PIB de Londres est de 440 milliards d’euros (un cinquième du PIB du Royaume-Uni). En restant dans une UE substantiellement réformée selon les intérêts britanniques, ce PIB passerait à 800 milliards en 2034. En cas de sortie de l’UE, avec de nouvelles politiques commerciales, il passerait à 770 milliards. Une sortie de l’UE sans nouvelles politiques verrait le PIB stagner à 540 milliards à l’horizon 2034, avec un million de chômeurs (à Londres).

    Comme il est évident que l’UE n’acceptera jamais les réformes demandées par le Royaume-Uni, puisqu’elles sont contraires au traité et visent à globalement revenir à la CEE (une communauté de libre échange), la solution préconisée par Gerard Lyons est donc la sortie de l’UE…