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Sainte Rose de Lima

Intime avec Jésus et Marie, la pieuse fille vivait aussi dans une douce familiarité avec son Ange gardien. Tantôt il se montrait sous des traits aimables, pour prier ou converser avec elle, tantôt il se chargeait de ses messages et lui rendait d'utiles services.

Il arriva une fois que Rose était renfermée dans son ermitage; sa mère, qui en avait la clef, suivant la convention faite entre elles deux, oubliait d'aller chercher sa fille, et il était minuit passé. Tout à coup Rose aperçoit par sa petite lucarne une forme légère venir de son côté. Elle comprit que c'était son bon Ange. La porte s'ouvrit, il fit signe à Rose de le suivre. L'un et l'autre traversèrent le jardin, arrivèrent à la maison, dont la porte s'ouvrit également, et l'aimable gardien de Rose ne la quitta que lorsqu'elle eut gagné sa chambre.

Une autre fois, encore le soir, Rose fut prise d'une défaillance soudaine, dans son ermitage. Elle consulta son bon Ange, et la porte, fermée à clef, s'ouvrit à l'instant. Rose arriva pâle, presque évanouie, à la maison paternelle. Sa mère s'empresse, et ordonne à la servante d'aller vite acheter du chocolat, aliment regardé alors au Pérou comme un tonique souverain. « Ma mère, dit Rose, n'envoyez pas ; on va m'apporter ce remède de la maison de la Massa. — Mais, ma fille, reprit Marie de Flores, comment veux-tu qu'on devine que cela t'est nécessaire?» Elle parlait encore, quand quelqu'un frappa à la porte. C'était un domestique du questeur royal, lequel déposa sur la table une tasse pleine d'un chocolat tout préparé. « De la part de ma maîtresse, dit-il, j'apporte ceci à dona Rosa ». Marie de Flores ne revenait pas de surprise. « Cessez de vous étonner, ma mère, dit Rose, c'est une attention de mon Ange gardien ; il se charge souvent de mes commissions ».

Abrégé de la vie de sainte Rose

Commentaires

  • Les gouttes provenant de l’air-conditionné de l’étage supérieur tombaient bruyamment sur le mien.
    Intervalle court et régulier. Je me réveille d’un œil, mais l’esprit clair.... Je sais dis-je –je dors seule- je ne veux pas sortir pour la messe. Il n’y a personne dans les rues de Naco le samedi, je n’aime pas marcher seule. Je dirai un rosaire. J’irai à la messe de midi. Je proposais encore mon marché quand je me lève, prends mon portable que j’avais curieusement laissé loin du lit. Il est 6:00, j’ai le temps amplement pour la messe de 7 :30 me dis-je.
    Au retour de l’église, je reçois une réponse satisfaisante que je tenais pour hautement improbable. C’est à n’y rien comprendre avec le Ciel. Ils vous rappellent votre devoir. Quand vous vous y soumettez, même après avoir renâclé, ils vous récompensent. Alors que le bon Dieu ne nous doit rien : nous sommes des serviteurs inutiles. Mais il est également un père aimant.
    Il n’empêche comme disent certains que je me sens honorée de compter désormais parmi les dévotes de Sainte Rose de Lima. Moi la pécheresse, je suis la servante reconnaissante de toutes les Vierges du bon Dieu.

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