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Un député conservateur rejoint l’Ukip

Douglas Carswell, député de Clacton, quitte le parti conservateur pour rejoindre l’Ukip, parce qu’il ne croit plus à la promesse de David Cameron de renégocier les liens entre le Royaume-Uni et l'UE s'il remporte le scrutin de l'an prochain.

Ce n’est pas une nouvelle d’une importance capitale, même si elle montre que l’Ukip séduit de plus en plus dans les rangs conservateurs.

Mais ce qui est notable est que Douglas Carswell démissionne aussi de son mandat de député. Les médias en parlent comme si cela allait de soi, parce que c’est sans doute le cas en Angleterre, mais vu de France ce respect de la démocratie est parfaitement insolite. Chez nous, un élu qui change de parti se cramponne à ses mandats…

Il y aura donc une élection partielle à Clacton. A laquelle se présentera Douglas Carswell, pour l’Ukip. Et selon les observateurs il sera sans doute réélu. Auquel cas il deviendra le premier député Ukip aux Communes. Car le parti de Farage est arrivé en tête aux européennes mais n’a encore aucun député au Parlement national. Quoi qu’il en soit cette élection partielle relancera le débat sur le « Brexit », et donnera un avant-goût de la campagne pour les élections de l’an prochain…

Commentaires

  • Oui c'est affligeant pour la France ce cramponnement aux prébendes et aux postes et ce manque de respect pour les électeurs ; et de plus, nos députés ont voté une loi qui fait qu'un ministre démissionnaire ou démissionné retrouve automatiquement son siège à l'assemblée nationale...

  • C'est une bonne nouvelle. Le vent souffle dans le sens du Brexit au Royaume-Uni. Espérons toutefois que les travaillistes n'arrivent pas au pouvoir en 2017. Avec eux, il n'y aurait pas de référendum sur l'UE. Une alliance entre UKIP et les conservateurs est-t'elle possible ?

  • “Brexit ” ?… première fois que je vois ce mot… mais grâce à ma vaste intelligence – d’une vastitude vertigineuse –, j’ai tout de suite compris qu’est-ce qu’il voulait dire, le mot… sans même consulter http://tinyurl.com/mbnp7nr !…

    Je ne sais pas s’il existe, en France, un exemple – « un seul exemple » – d’un élu remettant son mandat en jeu suite à changement de parti (on a plutôt le contraire : la sinistre Corinne Lepage se faisant élire députain européen grâce à la – très temporaire – vague MoDem, pour lâcher le parti à peine élue ; depuis, elle a pris cette année la branlée qu’elle méritait…), mais il fut un temps, pas si lointain – le dernier noble exemple serait-il Maurice Schumann (1973) ? – où un ministre démissionnait suite à raclée ; maintenant, et depuis Giscard dit d’Estaing, une défaite est l’assurance de conserver son poste…

  • Une petite coquille s'est glissée dans votre texte : "Car le parti de Farage EST arrivé en tête aux européennes"...

  • Merci !

  • Ce n’est pas une coquille, c’est, si j’en crois mon survol du Web, pratiquement la nouvelle graphie… aux côtés de “Merçi”, “Acceuil”, “Bonne état”…

  • Un exemple – « un seul, une seule preuve » – entre mille miyards : http://tinyurl.com/lo2eyeu ; çébô.

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