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Belgique : l’euthanasie monte en flèche

Le nombre des euthanasies en Belgique a augmenté de 55 % en deux ans, et a même quasiment doublé entre 2012 et 2013.

Ce qui reste stable est la curieuse proportion de 20% du total pour les Wallons et 80% pour la Flandre.

Commentaires

  • Bonjour
    Il y a une question à laquelle je n'arrive pas à avoir de réponse mais peut-être avez vous quelques informations à ce sujet.
    Pourquoi est-on capable d'euthanasier des gens rapidement dans la sérénité et l'absence de souffrance, nous dit-on, alors qu'aux US les condamnés à mort agonisent inévitablement pendant de très longues minutes et dans de grandes souffrances , nous dit-on ?

  • J'ai demandé à un médecin belge. C'est parce qu'ils n'utilisent pas les bons produits et ne maitrisent pas bien leur sujet parce que si les bonnes doses sont utilisées avec les bons produits, la mort survient en quelques minutes comme en témoignent toutes les euthanasies "réussies" en Belgique et c'est heureux pour les malades en demande.

  • C'est curieux, effectivement, car la Flandre est davantage réputée droitière et la Wallonie davantage socialiste.

    Pour le reste, la Belgique est une construction artificielle qui ne veut rien dire.

    Ce n'est pas étonnant qu'ils aient les lois qui soient les "plus en avance" en Europe, ni que la Commission européenne soit à Bruxelles.

  • A-t-on le chiffre de ma “région” préférée, la principauté de Liège (¹) ?

    1. Française depuis 1793…

  • La Belgique et plus généralement les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg, trois royautés) ont une loi qui a dépénalisé l'euthanasie et le suicide assisté.
    Les Belges s'approprient petit à petit cette loi parce que c'est une bonne loi qui permet à chaque personne de partir selon son désir quand son cas entre, bien sûr, dans le cadre très strict défini par la loi (personne incurable souffrant de douleurs inapaisables etc...).
    En France, nous avons la loi Léonetti qui permet à des médecins d'arrêter l'alimentation et l'hydratation pour faire mourir le malade. L'intention, en mettant en place ces privations, est bien de faire mourir le malade (à l'initiative du médecin, avec sou sans directives anticipées de la part du malade) donc c'est bien d'une euthanasie dont il s'agit mais chez nous, il ne faut pas appeler "un chat" "un chat" On préfère dire que le malade est mort de "sa belle mort" ! Pas étonnant que la loi Léonetti, 9 ans après sa promulgation, en soit encore à ce stade de discussions et qu'elle ne contente personne : ni les médecins qui ont peur de l'appliquer, ni les malades qui savent bien qu'elle ne permet pas de répondre à leur demande de mort douce et rapide.
    L'explication pour la Flandre et la Wallonie vient peut-être du fait que certains médecins francophones font comme nos médecins Français, qu'ils aident des malades à mourir sans les déclarer pour ne pas avoir de déclaration post-anesthésie à faire.
    En France, toutes les aides à mourir sont des euthanasies clandestines qui se font tous les jours, en toute hypocrisie, dans tous les hôpitaux de France, mais... chut ! faut pas l'dire !!!

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