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Italie - Page 3

  • Gianfranco Fini, de pire en pire

    Gianfranco Fini, actuellement président de la Chambre des députés italiens, a déclaré à propos des lois raciales fascistes de 1938, lors d'une cérémonie commémorant les 70 ans de leur promulgation :

    « L'idéologie fasciste n'explique pas à elle seule l'infamie des lois raciales. Il faut se demander pourquoi la société italienne s'est conformée dans son ensemble aux lois contre les Juifs, et pourquoi, à part de rares exceptions, il n'y a eu aucune manifestation particulière de résistance. Même pas, et cela me fait mal de le dire, de la part de l'Eglise catholique. »

    Cette attaque contre l’Eglise, de la part de quelqu’un qui se dita catholique (et qui est un ancien responsable néo-fasciste…) est répugnante.

    On trouvera les principaux éléments de réponse ici.

  • Les mosquées de l’archevêque de Milan

    Lors de son traditionnel discours de la Saint-Ambroise devant les notables de la ville, le cardinal Tettamanzi, archevêque de Milan, a lancé un appel au dialogue avec l’islam, et souhaité que qu’il y ait à Milan « dans chaque quartier des lieux de prière pour les autres religions ».

    Réaction de Roberto Calderoli, ténor de la Ligue du Nord et ministre des Réformes : « Le communisme, vaincu dans l’histoire, retrouve des porte-drapeaux idéologiques parmi les hommes d’Église. Le cardinal ne dit pas mot lorsqu’en Espagne on supprime les crucifix des écoles, mais aujourd’hui il se fait le champion des mosquées. A une époque ou l’Église de Rome est revenue à sa mission de guide spirituel et de sauvegarde des traditions, il est désolant de voir Tettamanzi se positionner comme un des derniers bastions du catho-communisme. Il ne me semble pas qu’il y ait dans les Saintes Écritures des passages demandant de protéger ceux qui considèrent toutes les autres religions comme des obstacles à abattre, ni même qu’il y ait des invitations à faire bon accueil à de prétendus lieux religieux qui en réalité sont des écoles de violence. Nous sommes contre les cathédrales du terrorisme. »

    L’ancien président de la République Italienne, sénateur à vie, Francesco Cossiga a écrit à l’archevêque de Milan, en lui suggérant qu’il impose aux imams l’adoption d’une version en dialecte milanais du Coran, qu’il cède quelques jours par semaine sa cathédrale de Milan aux musulmans pour qu’ils y célèbrent leurs rites islamiques, qu’il donne une aile du palais épiscopal de Milan au chef des imams de la ville pour que ce dernier y établisse sa résidence et son quartier général et que l’on hisse au-dessus de l’édifice la bannière verte de l’Islam, et qu’il fasse réciter les prières rituelles par le muezzin en les diffusant au moyen de haut-parleurs installés sur les flèches qui ornent la cathédrale : « De cette façon on pourrait même un jour vous conférer le titre de Grand Imam Honoraire d’Italie », conclut-il.

    (via Bivouac-ID)

  • La Ligue du Nord demande un moratoire sur les mosquées

    Au lendemain de l'arrestation de deux hommes soupçonnés de préparer des attentats à Milan, la Ligue du nord demande un moratoire sur la construction de nouvelles mosquées en Italie.

    « Ces arrestations démontrent que le terrorisme islamiste est ancré en Italie et que nous devons rester sur nos gardes. Malheureusement il n'est pas facile de distinguer entre les lieux de culte et les structures qui recrutent des terroristes et financent la préparation d'attentats », souligne le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, l'un des principaux responsables de la Ligue.

    Le parti a donc déposé une motion à la Chambre des députés demandant l'interdiction de la construction de lieux de culte et de centres culturels musulmans en Italie, jusqu'à ce qu'une loi encadrant leur édification soit approuvée par le Parlement.
    « Les mosquées se multiplient comme des champignons et les maires ne peuvent rien faire car il n'y a pas de loi », a expliqué le chef du groupe de la Ligue à la Chambre Roberto Cota.

    Izzedin Elzir, président de la principale association musulmane en Italie, l'Ucoii, a immédiatement réagi, affirmant que « les mosquées sont des lieux de rencontre et de paix, qui facilitent le travail des forces de l'ordre »…

  • Le bon sens est discriminatoire

    Dans le cadre de la réforme du système scolaire italien, Silvio Berlusconi a retenu le projet de la Ligue du Nord : les élèves étrangers passeraient un examen de connaissance de l’italien ; en cas d’échec, ils intégreraient une classe séparée, jusqu’à ce qu’ils maîtrisent la langue. La Ligue souhaite aussi imposer un maximum de 30% d’enfants étrangers par classe.

    L’opposition crie à la discrimination, et s’insurge contre le fait que les victimes de la discrimination soient des enfants.

    La Ligue du Nord répond qu’au contraire cela permettra une meilleure intégration des étrangers.

    Plus de 500 000 enfants étrangers fréquentent les écoles italiennes. En 5 ans, ce chiffre a plus que doublé.

    (Polically Incorrect, via François Desouche)

  • La Ligue du Nord et les mosquées

    Roberto Cota, député de la Ligue du nord, est l’auteur principal et le rapporteur d’une proposition de loi sur les conditions de construction et d’ouverture de nouvelles mosquées en Italie.

    Il prévoit notamment que la compétence pour délivrer les autorisations d’ouverture pour les nouvelles mosquées reviendra aux régions, que la commune concernée aura l’obligation d’organiser un référendum, qu’une mosquée ne pourra pas être construite à moins d’1 km d’une église, que l’imam doit prêcher en italien, que toute activité non liée au culte (écoles, centre de formation…) soit interdite dans les mosquées…

    Voir l’interview de Roberto Cota sur Novopress.

    Si le député se garde bien de le dire, bien sûr, on le dira pour lui : ces mesures prises ensemble aboutissent de facto à l’impossibilité de construire une mosquée…

  • Une repentance de 5 milliards de dollars

    L'Italie va verser à la Libye cinq milliards de dollars sur les 25 prochaines années au titre de… dédommagements pour la période coloniale.

    « L'accord portera sur un montant de 200 millions de dollars par an durant les 25 prochaines années sous forme d'investissements dans des projets d'infrastructure en Libye », a indiqué Silvio Berlusconi à son arrivée à Benghazi où il doit rencontrer Mouammar Kadhafi. « L'accord doit mettre fin à 40 ans de désaccord. C'est une reconnaissance concrète (bien concrète) et morale des dommages infligés à la Libye par l'Italie pendant la période coloniale. »

    Parmi les projets figure la construction d'une autoroute traversant la Libye d'ouest en est, de la Tunisie à l'Egypte, que Khadafi réclame mais qu’il pouvait parfaitement financer avec les gigantesques revenus du pétrole. L'accord prévoit également la construction « d'un très grand nombre » de logements, l'installation d'entreprises italiennes en Libye, des bourses à des étudiants libyens en Italie et des pensions pour des mutilés victimes de mines anti-personnel posées par l'Italie pendant la période coloniale.

    En contrepartie, si l’on peut dire, il prévoit aussi une coopération dans la lutte contre l'émigration clandestine, qualifiée par Berlusconi de « lutte contre les commerçants de l'esclavage ». Mais le ministre libyen des Affaires étrangères Abdelrahman Chalgham a indiqué qu'un accord avait été déjà signé en 2007 entre les deux pays…

    Berlusconi avait été précédé à Benghazi par l'arrivée par avion militaire de la "Vénus de Cyrène", magnifique statue sans tête du IIe siècle après Jésus-Christ découverte en 1913 par des archéologues italiens. La justice italienne avait décidé qu’elle devait être restituée à la Libye.

    Elle a été accueillie par des youyous et des applaudissements à l'aéroport. Abdelrahman Chalgham a estimé qu'avec sa restitution « la Libye récupère son identité et une partie de son histoire ». « C'est une victoire mais la bataille ne fait que commencer pour récupérer notre identité répartie des tous les musées du monde », a-t-il ajouté. Mais la Vénus de Cyrène est une sculpture grecque, et Cyrène, quoique sur le territoire actuel de la Libye, était une ville grecque…

    La visite de Berlusconi en Libye coïncide avec les festivités marquant le 39e anniversaire de la révolution libyenne, le 1er septembre 1969, qui a porté au pouvoir le colonel Kadhafi…

  • Berlusconi

    Silvio Berlusconi a tenu ce matin son discours de politique générale devant la chambre des députés italiens. Tout en rappelant qu’il n’avait « pas promis de miracles », il a énuméré ce qu’il voulait faire pour que le pays se relève, se redresse et progresse.

    Faire progresser le pays, a-t-il dit notamment, « signifie consacrer de nouvelles et importantes dépenses au développement démographique ».

    Un des leviers, a-t-il ajouté, sera d’« éradiquer les raisons matérielles de l’avortement ».

    A propos de l’immigration, il a déclaré : « Se développer veut dire (...) être le patron dans notre maison mais être fier de notre traditionnel esprit d’accueil ».

    Il n’en a pas dit davantage sur les mesures que le gouvernement met au point aujourd’hui même : elles visent notamment à créer un délit d’immigration clandestine et à faciliter les expulsions.

  • Berlusconi le retour

    Les sondages donnaient Berlusconi gagnant face à Veltroni, mais pas du tout à ce niveau-là : sa coalition remporte largement la majorité absolue tant au Sénat qu’à la Chambre des députés. Ainsi se referme la parenthèse Prodi. L’ancien président de la Commission européenne avait gagné avec 25.000 voix d’avance, il n’a pas tenu deux ans. La victoire de Berlusconi est encore plus éclatante quand on considère que son ancien allié démocrate-chrétien Ferdinando Casini (UDC) avait décidé de faire cavalier seul (il a fait 5,6%).

    Il y a au moins deux bonnes nouvelles dans ces élections italiennes. L’une est que les communistes disparaissent du Parlement : leur coalition avec les Verts n’a recueilli que 3,2% des voix. L’autre est que la Ligue du Nord est passée de 4,6 à 8%. Cette montée en puissance est de bon augure, dans la mesure où le parti d’Umberto Bossi est à la fois très peu européiste et en pointe dans le combat contre l’immigration et l’islamisation.

    Quant à la droite nationale, elle est toujours aussi divisée qu’exsangue.

    Silvio Berlusconi, qui n’avait fait aucune grande promesse pendant sa campagne, a annoncé « des mois difficiles » qui « demanderont un grand courage » de la part des Italiens.

    Il a confirmé qu’il effectuerait son premier voyage à l’étranger en Israël, pour le 60e anniversaire de l’Etat hébreu...

    Addendum. Lors de sa première apparition à la RAI, il a notamment déclaré: "Il faut augmenter les effectifs de la police de proximité afin de constituer une armée du bien qui s'interpose dans la rue entre les citoyens et l'armée du mal. Il faut recommencer, avec l'accord des pays concernés, à renvoyer chez eux les étrangers issus de pays n'appartenant pas à l'Union européenne, n'ayant ni travail, ni logement et qui sont donc contraints de recourir à la criminalité pour vivre."

    En Italie, ces propos ne font pas scandale...

  • Laïcité italienne : laïcité tout court

    Le juge italien Luigi Tosti a été condamné à un de prison et un an d’interdiction d’exercer pour avoir refusé de siéger dans une salle de tribunal où il y avait un crucifix.

    Il y a un crucifix dans toutes les salles des tribunaux italiens.

    « C’est un combat que Luigi Tosti mène depuis 2003, rappelle son avocat. Il a déjà été condamné pour la même raison dans une autre affaire à une peine de sept mois de réclusion en appel en mai 2007. » Cette affaire est actuellement en cassation.

    Le juge est connu pour retirer le crucifix de la salle d’audience où il va siéger ou pour y afficher le logo de l’Union des athées et agnostiques rationalistes.

    Un laïciste acharné ? Mais d’autre part il déclare « observer les fêtes juives », et aux fêtes juives il apporte au tribunal deux chandeliers à sept branches...

    Rappelons que le Conseil d’Etat, amené à statuer sur la demande d’une Finlandaise qui exigeait qu’on enlève les crucifix dans l’école fréquentée par ses enfants, avait tranché ainsi la question :

    « Comme à tout symbole, on peut attribuer au crucifix diverses significations, parfois contradictoires. Mais un crucifix exposé dans une salle de classe ne doit pas être considéré comme une décoration ou un objet de culte, mais plutôt comme un symbole pour exprimer le fondement des valeurs civiles qui définissent la laïcité dans les actuelles institutions de l'Etat. »

  • Italie : l’UDC fait dissidence

    Les démocrates chrétiens de l’UDC rompent avec Berlusconi et partent sous leurs propres couleurs. « J’ai décidé d’être candidat au poste de chef du gouvernement », déclare le président du parti, Pier Fernandino Casini, qui refuse de se fondre dans le nouveau parti de Berlusconi le Peuple de la Liberté.

    « Après 14 ans de collaboration, je dis à l’ami Silvio Berlusconi : tout n’est pas à vendre en Italie », explique-t-il, ajoutant que le PDL est une « nouvelle formation populiste et démagogique, une arche de Noë qui peut acheter les marques mais pas les hommes et les idées ».

    L’UDC avait obtenu 6,7% des voix en 2006.