La dictature européenne avait imposé Mario Monti à la tête du gouvernement italien. La démocratie étant revenue, Mario Monti et ses fidèles ont obtenu à peine 10% des voix… L’homme de Bruxelles et de Goldman Sachs n’a pas eu de mal à se rendre impopulaire, mais le résultat de sa gestion est en outre un désastre politique. La gauche n’a la majorité absolue à la Chambre que grâce à la grosse prime au vainqueur (elle n’a fait que 29,5%, contre 29,1% à la coalition de Berlusconi qui était soi-disant enterré), mais au Sénat il n’y a pas de majorité possible, et sans majorité au Sénat il n’y a pas de gouvernement italien. Cela résulte notamment de l’arrivée en fanfare de celui qu’on appelle, improprement semble-t-il, le « Coluche italien » (j’avoue n’avoir rien compris à son programme), dont le « mouvement cinq étoiles » a fait 25% des voix…
Italie
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Un effet de la dictature européenne
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Mario Monti se croit toujours commissaire
Le président du conseil italien Mario Monti attaque devant la Cour constitutionnelle la… région Calabre.
Mario Monti accuse la Calabre d’avoir outrepassé ses compétences en favorisant la commercialisation de produits agricoles locaux (« encouragement à l’agriculture kilomètre zéro »). Ce qui est contraire aux règles européennes de la libre circulation.
Mario Monti fut commissaire européen à la concurrence. On voit que, imposé à la tête du gouvernement italien par la dictature euromondialiste, il réagit toujours en commissaire. Au détriment des agriculteurs et des consommateurs de Calabre, et de la véritable écologie.
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Un référendum en Italie ?
Roberto Maroni, secrétaire général de la Ligue du Nord, lance une pétition afin de recueillir « des millions de signatures » pour un référendum sur l’euro. Il soumettra officiellement l’initiative citoyenne à la Cour de cassation à la fin du mois. « Ecouter le peuple n’est pas un blasphème », dit-il, ajoutant : « Je peux garantir que mon initiative n’est pas isolée en Europe. »
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Heureux pays, quand même…
Le pape à Frascati (ça n’avait rien d’une visite officielle), au début de son homélie :
« Je salue votre pasteur, Mgr Raffaello Martinelli, et le maire de Frascati (…). Je suis heureux de saluer le Ministre, les Présidents de la Région et de la Province, le Maire de Rome, les autres maires présents et toutes les distinguées Autorités. »
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La démocratie
Selon La Repubblica, Mario Monti (qui a été imposé par Bruxelles à la tête du gouvernement italien) a dit à ses conseillers qu’il « envisage » de rester à son poste après les élections, si les partis lui demandent de faire un gouvernement d’union nationale.
Les élections, c’est juste pour faire joli.
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Crucifix : l’Italie a gagné !
La grande chambre a infirmé l’arrêt précédent :
« Dans l’affaire Lautsi et autres c. Italie, qui concernait la présence de crucifix dans les salles de classe des écoles publiques en Italie, la Cour a conclu à la non-violation de la Convention. Elle a estimé en particulier que la question de la présence de symboles religieux dans les salles de classes relève en principe de la marge d’appréciation de l’Etat – d’autant plus en l’absence de consensus européen sur cette question – dans la mesure toutefois où les choix dans ce domaine ne conduisent pas à une forme d’endoctrinement. »
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« Je suis le ministre de l’Intérieur, pas un constructeur de mosquées »
Suite à la fermeture de la plus grande mosquée de Milan (en fait un garage transformé en mosquée), parce que les musulmans occupaient la rue le vendredi, le cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, a (une nouvelle fois) appelé les autorités à « garantir à tous la liberté de religion et le droit de culte » en construisant des mosquées.
Réponse du ministre de l’Intérieur Roberto Maroni (Ligue du Nord) : "Je suis le ministre de l’Intérieur, pas un constructeur de mosquées ! Nous sommes intervenus sur la soi-disant mosquée de la rue Jenner car il y avait un problème d’ordre public. Nous avons réglé le problème."
Réaction de l’imam Abdel Shaari : "Je partage à 100% le très beau discours du cardinal et je le remercie pour sa prise de position. Ce n’est pas la première fois que son éminence tient un tel discours, il confirme ainsi qu’il est la seule voix morale de cette ville, tandis que les partis politiques continuent à être xénophobes et à semer la peur et l’intolérance."
Réaction du premier adjoint au maire de Milan : "Je respecte les idées du cardinal Tettamanzi, mais la mosquée n’est pas une priorité pour nous. Il est surréaliste que l’actuel porte parole du centre islamique de la rue Jenner, Abdel Shaari, parle d’éthique, c’est quand même un monsieur qui était comme “cul et chemise” avec l’imam Abu Imad, condamné pour association de malfaiteurs dans un but terroriste. Evidemment il ne s’est pas aperçu qu’il travaillait avec un prédicateur qui effectuait un véritable lavage de cerveau aux aspirants kamikazes."
Peu avant sa mort, Francesco Cossiga déclarait notamment à propos du cardinal Tettamanzi : "S'il pouvait, je crois qu'il transformerait le Siège de saint Ambroise en mosquée. Je n'ai rien de personnel contre les musulmans, mais Tettamanzi semble un imam, et non pas un évêque catholique !" (le cardinal Tettamanzi est par ailleurs l’un des principaux opposants à Benoît XVI).
(Bivouac-ID, François Desouche, Benoît et moi)
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Oui c’est possible
Selon les chiffres européens officiels (Eurodac), le nombre de migrants entrant illégalement dans l’Union européenne a chuté de 50% l’an dernier.
Ce résultat est dû en grande partie à la politique italienne, c’est-à-dire à l’accord entre Berlusconi et Kadhafi, selon lequel les clandestins interceptés en mer sont reconduits immédiatement en Libye. (Ce qui implique une surveillance intensive des côtes.)
Il est dû dans une moindre mesure à la politique espagnole, c’est-à-dire aux accords de même type (aussi efficaces) conclus entre le gouvernement Zapatero et plusieurs pays africains.
Le nombre de clandestins interceptés en Italie a chuté de 32,052 à 7.300. Le nombre de clandestins interceptés en Espagne a chuté de 7.068 à 1.994.
C’est désormais la Grèce qui « reçoit » 60% des clandestins.
Et le mouvement s’amplifie. En avril dernier, le ministre italien de l’Intérieur, Roberto Maroni (Ligue du Nord) avait fait savoir que sur les trois premiers mois de 2010 il y a eu une chute de 96% de clandestins arrivant en Italie par rapport aux trois premiers mois de 2009. « Le modèle italien de lutte contre l’immigration illégale a produit des résultats exceptionnels et nous pensons qu’il devrait être copié par les autres pays européens », disait-il. « C’est une réussite concrète et sans précédent, qui est le résultat de la diplomatie de Berlusconi et de l’accord qu’il a conclu avec la Libye ». (Cela dit en réponse à un lecteur qui me demandait l’autre jour en quoi la politique de Berlusconi serait une politique de droite.)
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Fini et Berlusconi : la rupture
Après des mois de tensions entre Gianfranco Fini, président de la chambre des députés, et Silvio Berlusconi, marquées par des critiques incessantes du premier envers le second, la présidence du "Peuple de la liberté" (issu de la fusion entre l’Alliance nationale de Fini et Forza Italia de Berlusconi) s’est réunie jeudi et a publié un document, signé par 33 des 36 membres de la présidence, dénonçant les positions et initiatives de Fini comme incompatibles avec la ligne du parti.
La veille, Fini avait tenté de se rapprocher de Berlusconi, l’invitant à "mettre tout à plat sans ressentiment". Trop tard.
32 proches de Fini ont quitté le Peuple de la liberté pour créer un groupe intitulé "Avenir et liberté pour l'Italie".
De ce fait Berlusconi perd la majorité absolue qu’il avait à la Chambre.
Fini a annoncé que ses élus "n'hésiteraient pas à s'opposer à des choix de l'exécutif injustes ou contraires à l'intérêt général", mais "soutiendraient" le gouvernement lorsqu'il présentera des mesures conformes au programme du PDL.
Fini joue au Monsieur Propre, voulant se placer sur le terrain de "la moralité et la légalité". Et il avait obligé Berlusconi à engager la confiance sur le plan d’austérité.
En fait, Fini, qui de dérive en dérive est devenu un politicard de centre gauche, ne supporte pas que Berlusconi ait une politique de droite, et surtout il ne supporte pas l’alliance avec la Ligue du Nord.
L’opposition claironne que le gouvernement Berlusconi a "cessé d’exister", et que des élections anticipées sont inévitables. Berlusconi a répondu qu’il n’y avait "aucun risque” que son gouvernement chute, car il “dispose d’une majorité” (comme l’a montré, jeudi, le vote de confiance).
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L'Italie défend le crucifix à l'école devant la CEDH
Dans l’affaire des crucifix à l’école, l’audience en appel a eu lieu aujourd’hui, dans une salle bondée de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.
"Le crucifix est un symbole passif sans rapport avec l'enseignement qui est laïque", a expliqué Nicola Lettieri, le représentant du gouvernement italien. "Où est l'endoctrinement et où est l'atteinte aux droits ? On ne soustrait pas les enfants aux convictions de leurs parents."
Le professeur de droit américain Joseph Weiler, qui parlait au nom de huit pays (Arménie, Bulgarie, Chypre, Grèce, Lituanie, Malte, Russie et Saint-Marin), a mis en garde contre "une américanisation de l'Europe avec une règle unique qui serait contraire à la variété des constitutions" des Etats. "Les pays ont aussi le droit de se définir par rapport à un patrimoine religieux", a-t-il souligné, en rappelant la présence de croix sur des drapeaux et des monnaies. "En Europe, tous les enfants, athées ou croyants, apprennent que le droit de croire comme celui de ne pas croire est une réalité", a-t-il ajouté. "Les Britanniques qui entonnent God save the Queen ne sont bien sûr pas tous des croyants." La plaignante, a-t-il dit, "veut imposer à l'Italie l'abandon du crucifix", mais "il n'y a pas de devoir de laïcité qui s'imposerait en Europe".
La CEDH ne rendra sa décision définitive que dans quelques mois.
(D'après l'AFP)