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Laïcité italienne : laïcité tout court

Le juge italien Luigi Tosti a été condamné à un de prison et un an d’interdiction d’exercer pour avoir refusé de siéger dans une salle de tribunal où il y avait un crucifix.

Il y a un crucifix dans toutes les salles des tribunaux italiens.

« C’est un combat que Luigi Tosti mène depuis 2003, rappelle son avocat. Il a déjà été condamné pour la même raison dans une autre affaire à une peine de sept mois de réclusion en appel en mai 2007. » Cette affaire est actuellement en cassation.

Le juge est connu pour retirer le crucifix de la salle d’audience où il va siéger ou pour y afficher le logo de l’Union des athées et agnostiques rationalistes.

Un laïciste acharné ? Mais d’autre part il déclare « observer les fêtes juives », et aux fêtes juives il apporte au tribunal deux chandeliers à sept branches...

Rappelons que le Conseil d’Etat, amené à statuer sur la demande d’une Finlandaise qui exigeait qu’on enlève les crucifix dans l’école fréquentée par ses enfants, avait tranché ainsi la question :

« Comme à tout symbole, on peut attribuer au crucifix diverses significations, parfois contradictoires. Mais un crucifix exposé dans une salle de classe ne doit pas être considéré comme une décoration ou un objet de culte, mais plutôt comme un symbole pour exprimer le fondement des valeurs civiles qui définissent la laïcité dans les actuelles institutions de l'Etat. »

Commentaires

  • La seule vraie laïcité est garantie par la doctrine chrétienne qui prêche la liberté religieuse et la laïcité de l'Etat.

    Alors que les athées ne respectent ni la liberté religieuse, ni la vraie laïcité.

    La présence de crucifix, qui appelle les juges à l'abnégation, n'est donc pas contre la laïcité, elle en est la condition.

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