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Immigration - Page 2

  • Sarkozy, les régularisations et le FN

    Le propos qui suit est de Valérie Pécresse, porte-parole de l’UMP, lors de l’émission « A l'air libre » sur Europe 1. C’était le 4 octobre dernier. Le Salon Beige en avait remarqué l’incongruité, et Vox Galliae en avait diffusé l’enregistrement sans commentaires. Le blog immigration-démographie l’a récemment repris et commenté. Il n’est pas inutile d’y revenir, en soulignant que Valérie Pécresse, malgré le « moi » initial, dit explicitement exprimer la position de Nicolas Sarkozy.

    « Moi, je comprends les partisans de la régularisation massive qui  disent "il faut donner des papiers à tous ceux qui sont sur le territoire français", je les comprends. Il y a un certain nombre de pays voisins qui ont fait ça, je pense ; mais je partage l'analyse de Nicolas Sarkozy, la société française est trop fragile, on a un Front national qui est à 15%, on a des élections présidentielles qui sont dans trois mois, la société française est fragile, elle est xénophobe, on a un taux de chômage de masse qui ne nous permet pas, qui ne nous permet pas... Il y a une très forte tendance, il y a une très très forte tendance... Non mais, à 15% de vote Front national, on ne peut pas nier qu'il y a une fragilité de la société française. »

    Ainsi, le seul motif de ne pas régulariser tout de suite les clandestins, c’est la présence du Front national. On voudrait bien le faire, mais on ne le peut pas, parce qu’il y a le Front national à 15%. Il faut donc se taire sur la question et attendre que Sarkozy soit élu. Après on pourra régulariser tout le monde. En adoptant un tel point de vue, on conclut forcément que ce n’est pas l’immigration qui fragilise la société française, mais… le Front national.

    Au passage, on note l’aveu sur le « chômage de masse », à un tel niveau que toute régularisation des clandestins serait perçue comme une provocation par les salauds de pauvres qui votent Front national ou seraient alors tentés de le faire.

    Le blog immigration-démographie décrypte ainsi la dernière phrase : « Ces salauds du FN, ils nous empêchent d'exaucer tous les voeux de nos amis immigrationnistes du MEDEF. C'est quand même dingue qu'il y ait encore un parti qui relaie les aspirations du peuple. Il va vraiment falloir tout faire pour qu'il n'ait pas ses signatures. »

  • Encore le DAL

    Le feuilleton du campement de Saint-Ouen n’est pas terminé. Les trois familles de « sans-papiers » qui avaient été évacuées de la place de la mairie sont revenues. Elles ne voulaient pas rester au centre de Vaujours qui est trop loin de Saint-Ouen, a expliqué le DAL. « Elles ont donc décidé de camper à nouveau devant la mairie et souhaitent obtenir un titre de séjour rapidement. » Peu après, la préfecture faisait savoir qu’elle était en train d’examiner les dossiers de ces trois familles...

    Dans le même temps, les activistes du DAL, accompagnés de quelques dizaines d'immigrés, envahissaient les locaux d’une société HLM de Neuilly (histoire d'embêter Sarkozy), « pour déposer une quarantaine de dossiers de familles récemment expulsées ». Une délégation a été reçue par le maire, et puis la police a fait sortir tout le monde. Le maire, Louis-Charles Bary, a constaté qu'il s'agissait d'une "manoeuvre de provocation tout à fait évidente", faisant remarquer que "quand nous avons proposé de prendre les noms et adresses des demandeurs de logements, ils ont décidé que ça ne rimait à rien et ont rompu les négociations"...

  • Benoît XVI et l’immigration

    Recevant le nouvel ambassadeur de Belgique auprès du Saint-Siège, le pape Benoît XVI a notamment déclaré : « Aujourd’hui l’accueil d’immigrés de plus en plus nombreux et la multiplication sur un même sol de communautés différentes par leur culture d’origine ou leur religion rendent absolument nécessaire, dans nos sociétés, le dialogue entre les cultures et entre les religions ». Il convient d’accueillir les immigrés d’une manière « qui respecte toujours leur dignité », a-t-il ajouté, en précisant : « Pour cela, il importe de mettre en œuvre une politique d’immigration qui sache concilier les intérêts propres du pays d’accueil et le nécessaire développement des pays les moins favorisés. »

  • Fin du camp de Saint-Ouen

    La police a évacué ce matin les trois familles d’immigrés en situation irrégulière qui campaient depuis le 5 octobre devant la mairie de Saint-Ouen, et qui refusaient obstinément les solutions de relogement offertes par la préfecture. Elles faisaient partie d’un groupe de 30 familles « sans papiers » expulsées d’un immeuble où doivent être construits des logements sociaux. La plupart d’entre elles avaient accepté le relogement que la République française offrait à ces étrangers qui n’ont aucun titre à séjourner sur le territoire. Quatre avaient refusé, au motif que Vaujours, dans le même département, est « trop loin » de Saint-Ouen. L’une d’elles avait fini par trouver que c’était quand même mieux que de camper devant la mairie. « Selon le DAL », les trois familles « ont refusé »  de suivre les travailleurs sociaux du foyer de Vaujours après le démantèlement de leur campement…

  • L’intégration… à l’islam

    Un exemple parmi d’autres : les subventions accordées par le Fonds de cohésion sociale de la région Lorraine.

     

    Lors de la commission permanente du 20 octobre a été votée une subvention de 1.500 euros à l’Association communautaire Maroc-Lorraine de Vandoeuvre-lès-Nancy, pour l’organisation de trois soupes de rupture du ramadan, dont l’objectif est de « permettre aux familles démunies de participer à la vie associative ». En clair, comme le souligne Françoise Grolet, représentant le Front national à la commission permanente, il s’agit de capter les populations les plus influençables de par leur précarité, au profit de la propagation de l’islam dans la région. Seul le Front national a voté contre. Françoise Grolet a dénoncé ce « détournement d’argent public au seul profit de l’accélération de l’islamisation de la Lorraine  », tandis que la soupe au lard est interdite…

     

    La commission permanente a voté d’autre part pas moins de quatre subventions (pour un total de plus de 10.000 euros) à l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), pour des projets intitulés « ateliers pour les femmes », « activités pour les jeunes », « médiation sociale »…

    L’objectif affiché par l’ATMF sur son site est d’« organiser la communauté maghrébine et au-delà, dans un cadre associatif propice à l’émergence d’une citoyenneté active ». Cette association, faisant, selon les dires de l’exécutif socialiste, un magnifique travail d’intégration par l’action sociale en profondeur, est au contraire, commente Françoise Grolet, le vecteur de tous les combats communautaristes et immigrationnistes. « Son engagement va des prises de position contre la loi sur le voile à l’école aux appels à pétition contre « l’immigration jetable » ou à manifestation pour les squatters de Cachan, jusqu’aux prises de position politiques contre les gouvernements du Maroc et de Tunisie… Grâce à la manne de l’argent public, l’ATMF étend son emprise sur les populations immigrées par des actions tous azimuts (cours de couture, soutien scolaire, permanences sociales, etc.) ;  le  quadrillage des banlieues par ce type d’associations signifie à chaque fois un recul de la souveraineté française. »

     

    La commission permanente a également voté une subvention de 14.000 euros à Radio Caraïb, pour la réalisation d’émissions sur « l’égalité des chances ». Sans doute pour fêter l’anniversaire des émeutes, que Radio Caraïb appelle « colères urbaines »…

  • C’est la nationalité française qui est « discriminatoire »

    Le Gisti (lobby de soutien aux travailleurs immigrés), la Ligue des droits de l’homme et le MRAP ont annoncé en fin de matinée que la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations) avait jugé « discriminatoire » l’article 44 de la loi budgétaire du 22 mars1924, toujours en vigueur, qui réserve le bénéfice de la carte famille nombreuse aux citoyens français. Le délibéré de la Halde date en fait du 18 septembre, et l’on ne sait pourquoi il n’est divulgué qu’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, le gouvernement a aussitôt réagi à cette information, en annonçant qu’il allait étendre le bénéfice de la carte aux étrangers en situation régulière, en faisant voter un amendement dans le projet de loi de « protection de l’enfance » qui doit être venir au parlement le mois prochain.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen remarque cette étonnante promptitude, et souligne : « Ce ne sont donc plus le gouvernement et le parlement qui décident des lois, mais des comités anonymes et non élus. » Il ajoute : « Nul doute que dans un avenir proche la Halde décide qu’il est “discriminatoire“ de refuser la carte de famille nombreuse aux clandestins, dont sait qu’ils bénéficient déjà d’une protection spéciale s’ils ont des enfants scolarisés. »

    « En réalité, conclut-il, ce n’est pas la carte de ceci ou de cela qui est “discriminatoire“ ; c’est la nationalité française. A quand son abolition ? »

  • Vive l’Aveyron !

    Un peu partout en France les lobbies immigrationnistes organisent, avec la complicité des mairies, des « votations citoyennes » censées montrer que les Français sont majoritairement favorables au droit de vote des étrangers. Chaque fois ces lobbies crient victoire : comme ce sont seulement les quelques activistes de la chose qui vont voter, le oui l’emporte très largement. Nul ne se préoccupe des taux de participation dérisoires. L’essentiel est de pouvoir clamer que « les habitants » sont à 70 ou 80 % favorables au droit de vote des étrangers. Mais c’était déjà ainsi aux débuts de la « démocratie » : pendant la révolution française, les votes se faisaient avec une participation de 10 %.

    On n’imaginait même pas qu’un tel scrutin puisse produire un autre résultat. Or voici qu’à Villefranche-de-Rouergue, le non l’a emporté avec près de 60 % des voix !

    La « votation citoyenne » était organisée par la Ligue des droits de l’homme. Il y a eu 447 voix contre le droit de vote des étrangers, et 306 pour.

    Le président local de la Ligue des droits de l’homme a dit sa « surprise »  devant le… nombre inattendu des votants. « Il a même fallu imprimer des bulletins supplémentaires en catastrophe », dit-il. On est pourtant en droit de supposer que la Ligue des droits de l’homme avait fait imprimer plus de 306 bulletins oui, pour un scrutin dans une ville de 13 000 habitants… Ce sont des bulletins non qu’il a fallu imprimer en catastrophe…

    Cela montre qu’il est stupide de laisser l’extrême gauche se livrer partout à cette manipulation : il suffit que quelques centaines de personnes aient le courage de se déplacer pour que la propagande immigrationniste s’écroule.

    Cela dit, le responsable local de la Ligue des droits de l’homme ne se démonte pas. Sans faire la moindre allusion au fait que le non a gagné, il déclare : « Si d’ici là la loi ne passe pas, nous referons une votation citoyenne en 2007. »

    Car telle est la conception de la démocratie qu’ont ces gens-là. Les citoyens votent contre le droit de vote aux étrangers, cela ne change rien au fait qu’il faut une loi imposant le droit de vote des étrangers. Et si la loi ne passe pas, on refera le référendum. Jusqu’à ce que le oui l’emporte ou que la loi soit votée.

    C’est ainsi que ces « votations citoyennes » sont doublement contraires au concept de citoyenneté, qui implique d’une part le respect des prérogatives attachées à la nationalité française, et d’autre part qu’on se plie à la majorité exprimée.

  • Ça c’est Sarkozy

    Les quelque 90 clandestins réunis par RESF, la Ligue des droits de l’homme, la Cimade et autres lobbies devant la mairie de Toulouse ont déjà été relogés. Par l’Etat. Ils avaient vocation à être reconduits à la frontière, disait la préfecture. On voit ce qu’il en est. Et cette vocation va s’évanouir, car bien entendu ils seront régularisés, « au cas par cas », selon la formule consacrée.

    C’est un conseiller municipal Vert qui avait ouvert la porte d’un bâtiment communal pour y faire pénétrer les clandestins qui venaient de passer la nuit sur la place du Capitole. Il se mettait dans l’illégalité pour aider des illégaux. Mais il serait inutile de stigmatiser ce conseiller municipal. L’exemple vient de haut. De la préfecture. Du ministère de l’Intérieur. De Sarkozy.

    Non seulement les clandestins qui ont vocation à être reconduits à la frontière ne sont pas reconduits à la frontière, mais on leur donne des chambres d’hôtel. L’Etat finance le logement en hôtel de gens qui sont hors la loi. L’Etat, c’est-à-dire chacun d’entre nous. De notre poche.

    On précise que c’est seulement jusqu’au 2 novembre. Mais que se passera-t-il le 2 novembre ? Rien. C’est le début de la « trêve hivernale », pendant laquelle toute expulsion est interdite.

    Comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « on voit à Toulouse, une fois de plus, la véritable politique de Nicolas Sarkozy en matière d’immigration » : « Le ministre de l’Intérieur donne raison aux groupuscules d’extrême gauche qui manipulent les clandestins. Et il fait savoir à tous les candidats à l’immigration illégale qu’en France il suffit de manifester pour obtenir un logement et espérer une régularisation. »
  • Louis Aliot sur Toulouse

    Dans un communiqué intitulé « Clandestins : que les élus de gauche paient ! », le secrétaire général du Front national dénonce l’opération de défense d’immigrés « sans-abri » montée à Toulouse. Constatant que « les associations et les élus de gauche contestent les lois républicaines d’une manière scandaleuse », il ajoute : « Le FN demande aux élus de gauche d’engager leur solidarité personnelle en partageant leurs indemnités avec ces familles ou mieux encore de mettre à disposition leurs résidences secondaires pour héberger ces personnes en difficulté. Ce n’est pas aux travailleurs français et aux contribuables de payer les conséquences de la désastreuse politique d’immigration menée par la gauche et par la droite depuis plus de vingt ans ! »

  • Un recours de SOS Racisme

    SOS Racisme a déposé un « référé suspension » devant le Conseil d’Etat pour demander en urgence la suspension de l’arrêté créant le fichier « Eloi » (non pas comme le saint ministre de Dagobert, mais comme éloignement) censé favoriser la lutte contre l’immigration clandestine.

    Ce fichier comporte l’identité, le sexe, la nationalité, la filiation, les langues parlées, la photo d’identité, les surnoms, le document d’identité et la situation professionnelle des étrangers en situation irrégulière. Les données seront accessibles pendant trois ans après la reconduite effective à la frontière aux agents des services centraux du ministère de l’Intérieur, aux agents préfectoraux et aux services de police et de gendarmerie.

    On ne voit pas ce que cela pourrait avoir de « raciste ». Mais on n’en est plus là. SOS Racisme ne veut pas de ce fichier, au motif qu‘il « sera inéluctablement à l’origine d’une suspicion, d’une part envers les personnes dont les noms y seront mentionnés, d’autre part de la part de ceux qui pourraient craindre d’y figurer ».

    Vous avez bien lu. Il est inadmissible qu’un clandestin, connu comme tel, revenant en France, puisse être « suspecté » d’être clandestin, ou qu’un autre clandestin, qui a échappé au fichier, puisse craindre d’y figurer.

    L’antiracisme franchit un pas de plus dans la subversion antinationale.