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Immigration - Page 4

  • Borloo et le DAL

    Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, de l’Emploi et du Logement, a affirmé dans l’émission Questions d’info de LCP France Info Le Monde que les « associations » qui « se battent en matière de logement », tel le DAL, sont « très utiles à notre pays ». Il « respecte » ces « associations » et les « estime ». Il contredit donc ouvertement le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy qui à l’Assemblée nationale avait accusé des « associations politisées irresponsables » d’« utiliser la misère des malheureux » dans l’affaire des squatteurs de Cachan. Rappelons que le DAL est un groupuscule anarcho-trotskiste qui utilise les immigrés comme arme de subversion. C’est le DAL qui, arrivé immédiatement sur place après l’évacuation du squat, a incité les « expulsés de Cachan » à ne pas accepter les logements provisoires fournis par les services de l’Etat, et qui a même fait revenir à Cachan ceux qui étaient déjà arrivés dans des chambres d’hôtel. C’est le DAL qui a ensuite organisé l’occupation du gymnase, de façon à créer un abcès de fixation et de poursuivre l’agitation, incitant les immigrés à refuser toutes les solutions proposées par la préfecture.

    Cela dit, le résultat final de l’opération montre que Borloo, en prenant fait et cause pour les activistes d’extrême gauche, donne la véritable position du gouvernement, y compris de Sarkozy. Car celui-ci a organisé une négociation avec le DAL, qui a été conclue par une victoire, voulue, du DAL. Alors qu’à l’Assemblée nationale il faisait semblant de s’en prendre aux « associations politisées irresponsables », il avait déjà demandé aux dirigeants de la Licra et de SOS Racisme de jouer les « médiateurs ». Autrement dit il avait demandé à d’autres pyromanes de négocier avec les chefs pyromanes la fin de l’incendie.

    Et comme le dit crument Borloo, « l’essentiel c’est qu’une solution ait été trouvée », à savoir le relogement des ex-squatteurs, à commencer par les 158 places réservées exclusivement à des « sans-papiers », relogement bien sûr assorti d’une promesse d’examen de toutes les demandes de régularisation. Le ministère de l’Intérieur favorisant non seulement les étrangers, mais ceux qui n’ont aucun titre à résider sur notre territoire : une prime à l’illégalité ! En réservant des relogements aux seuls ex-squatteurs étrangers pouvant prouver qu’ils sont bien en situation irrégulière, Sarkozy a fait passer un nouveau seuil à la discrimination positive. Et comme l’a fait remarquer Jean-Marie Le Pen dans son communiqué, le message du ministre de l’Intérieur aux candidats à l’immigration est clair : venez en France, venez-y de façon illégale, vous serez les premiers à trouver un logement.

  • Cachan : le communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Aux termes de l’accord conclu avec le ministère de l’Intérieur, les 158 hébergements de squatteurs de Cachan prévus par Terre d’Asile sont strictement réservés à des « sans-papiers ».

    On connaissait déjà la scandaleuse et antirépublicaine discrimination positive. Celle-ci va bien au-delà : elle s’exerce non seulement au profit d’étrangers, mais des seuls étrangers pouvant prouver qu’ils sont en situation irrégulière.

    Le message est clair : venez en France, venez-y de façon illégale, vous serez les premiers à trouver un logement.

    Le message est signé Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, ministre d’Etat, et candidat à la présidentielle.

    Cette fois c’en est vraiment trop.

    Les Français ne se laisseront plus berner par un homme qui travaille à ce point contre la nation.

  • Les expulsés de Sarkozy

    Un vol Air France Paris-Bamako a décollé avec trois heures de retard lundi soir parce qu’il devait transporter deux Maliens expulsés, qui refusaient de l’être, et qui étaient soutenus par d’autres passagers. La police a dû évacuer l’avion. Un des passagers a été interpellé. L’avion est parti sans lui… et sans les Maliens.

  • Le Pen et la politique commune d’immigration

    Intervention de Jean-Marie Le Pen, ce jour, au Parlement européen


    En régularisant un million et demi de clandestins en 2005, l'Espagne et l'Italie ont provoqué un formidable appel d'air en provenance d'Afrique, continent le plus proche de l'Europe occidentale et proche banlieue de Paris.

    L'Espagne, accusée à juste titre, de faire preuve d'irresponsabilité en régularisant en masse les immigrés clandestins répond : "la plupart des Africains qui arrivent aux Canaries – 25 000 depuis le début de l'année - sont des francophones qui aspirent à aller vers d'autres pays". On comprend, dans ces conditions, que la désastreuse Convention de Schengen, appliquée depuis 1995, doit être abrogée car elle permet à tout clandestin arrivant en Espagne ou en Italie et régularisé de gagner la France et de bénéficier de tous les avantages sociaux. M. Sarkozy, absent de 8 des 10 derniers conseils des ministres européens de l'Intérieur est mal placé pour critiquer l'Espagne alors que la France est favorable à la suppression de l'unanimité pour la coopération judiciaire et policière, c'est-à-dire à l'abandon d'un de ses pouvoirs régaliens.

    Surveiller nos propres frontières est une exigence vitale à l'heure où l'immigration est planétarisée. On ne peut confier à d'autres le soin de contrôler des milliers de kilomètres de côtes ou de frontières terrestres dont on voit à quel point elles sont perméables. Ce n'est pas FRONTEX, ce "machin" européen censé surveiller les frontières de l'Europe qui pourra suppléer aux défaillances des Etats. Faute de traiter le problème de l'immigration à la source et de définir une grande politique de développement, nous continuerons à accueillir des millions d'immigrés qui, peu à peu, vont déstabiliser la vieille Europe et finalement la submerger.

    Les institutions européennes ne font qu'accentuer ce mouvement de décadence en favorisant une politique d'immigration que M. Sarkozy appelle hypocritement immigration choisie.

    Que les peuples européens reprennent leurs affaires en mains, comme vient de le faire la Suisse, et se protègent de l'invasion migratoire qui n'en est qu'à ses débuts.

  • Sarkozy en campagne à Dakar

    Nicolas Sarkozy a avancé son voyage à Dakar afin de précéder Ségolène Royal qui avait annoncé sa visite pour cette semaine. Tel est le jeu dérisoire des vedettes des sondages lancés dans leur course médiatique à la présidentielle.

    Le ministre de l’Intérieur avait éprouvé le besoin urgent de conclure un accord sur l’immigration avec le gouvernement sénégalais. « Palsambleu ! » s’est exclamé Jean-Marie Le Pen au Grand rendez-vous Europe 1 Le Parisien TV5. « Pourquoi a-t-on attendu tant de temps, alors que M. Sarkozy a été ministre de l’Intérieur il y a de nombreuses années, c’est justement en période de campagne électorale que lui vient l’idée de cet accord merveilleux, miraculeux… »

    L’accord a bien entendu été qualifié d’« historique » par Nicolas Sarkozy. En fait ce sont surtout des mots, comme on le voit avec la partie qui concerne l’engagement à accepter et organiser conjointement le retour des ressortissants en situation irrégulière. Jean-Marie Le Pen a fait remarquer que le Sénégal venait de refuser le débarquement sur son sol de quelques Sénégalais en situation irrégulière sous prétexte qu’ils auraient été maltraités. Or cela est aussi dans le texte, qui conditionne le retour au « respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes ». Il suffit donc de crier très fort et de se débattre pour que l’accord ne s’applique pas…

    On attendait avec intérêt le chapitre sur ce que Sarkozy appelle l’immigration choisie, concept que le président Wade avait rejeté de façon très ferme, puisque cela consiste pour la France à aller chercher des compétences qui manqueront aux pays d’origine. Le texte de l’accord ne parle pas d’immigration choisie, mais reprend le concept d’immigration concertée, qui est l’expression utilisée par le président Wade. Il stipule que « le Sénégal et la France conviennent sur la base de réciprocité de procéder à des échanges réguliers d’informations sur les métiers qui, dans chacun des deux pays, connaissent des difficultés durables de recrutement et pourraient donner lieu, sans effet d’éviction au détriment des demandeurs d’emploi locaux, à un recrutement à l’étranger. »

    Cela est fort bien écrit, et très clair : il s’agit d’échanges d’informations. Lesquelles pourraient éventuellement conduire la France à recruter au Sénégal si ce n’est pas au détriment du Sénégal. Si les mots ont un sens, il ne reste donc rien, dans l’accord historique, de l’immigration choisie.

    Il est curieux que, dans le chapitre du développement, soit spécifié le fait que seront mises en œuvre des « stratégies concertées pour permettre la réinsertion au Sénégal des médecins et autres professionnels de santé sénégalais travaillant en France et volontaires pour un tel retour ». Et seulement des médecins. Pourquoi ? Parce que dans aucun autre domaine il n’y aurait de Sénégalais qui seraient mieux à leur place dans leur pays pour participer à son développement ? Poser la question c’est y répondre, et surtout montrer que l’accord « historique » ne change rien pour l’essentiel. Il ne s’agissait que d’un coup médiatique du candidat Sarkozy cherchant à faire croire aux Français qu’il travaille concrètement contre l’immigration irrégulière et que son concept d’immigration choisie est aussi bien admis en Afrique qu’il est bon pour la France. C’est se moquer des Français.

  • Demander l’avis du peuple

    Les Suisses ont voté à une large majorité en faveur de nouvelles lois plus restrictives sur l’immigration (68 %) et le droit d’asile (67,8 %). Alors qu’il y a souvent des différences entre les cantons (notamment entre les cantons francophones urbains et les cantons alémaniques ruraux), sur ces questions c’est l’unanimité : tous les cantons se sont prononcés en faveur de ces lois.

    La presse helvétique souligne qu’il s’agit d’une part d’une lourde défaite des élites intellectuelles, culturelles et religieuses, qui avaient toutes appelé à voter non, et d’autre part d’une lourde défaite politique de la gauche, qui était à l’origine de ce scrutin.

    En effet, les lois dont il est question sont des lois qui ont déjà été votées par le Parlement. La gauche, pour les contester, en avait appelé au référendum. Le résultat est sans appel. Cette claque spectaculaire est une belle illustration de l’irréalisme de la gauche, et, comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « du fossé qui s’est creusé entre les prétendues élites et le peuple », en Suisse comme ailleurs.

    En outre, la gauche a ainsi offert une éclatante victoire Christoph Blocher, le chef de l’UDC qui est sa bête noire, et qui est le ministre de la Justice et de la Police depuis la forte poussée de son parti aux dernières élections.

    La loi sur l’immigration consiste à interdire la venue en Suisse d’étrangers non européens qui ne seraient pas recrutés pour un poste de travail précis. Le candidat devra prouver qu’il dispose de qualifications professionnelles particulières et qu’aucun travailleur suisse ou européen n’a été trouvé pour occuper le poste qu’il convoite. La loi sur le droit d’asile prévoit le rejet sans examen des demandes de « sans-papiers ». Elle supprime l’aide sociale en faveur des déboutés, la remplaçant par une aide d’urgence minimale.

    « La Suisse a adopté l’une des législations restrictives en Europe, et d’autres pays pourraient suivre », se lamente le porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés. C’est tout ce que l’on peut souhaiter.

    Mais pour cela, il faut que les peuples puissent s’exprimer. Ce scrutin, constate Jean-Marie Le Pen, montre « la nécessité d’une large extension du recours au référendum pour que soit conduite une politique conforme aux aspirations et aux intérêts de la nation ».

  • Le Pen et les régularisations

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen juge « dérisoire » la polémique que développent la gauche et les lobbies de l’immigration contre Sarkozy, qui régularise près de 7 000 parents clandestins, ce qui correspond au chiffre qu’il avait annoncé au début de l’opération. En fait Sarkozy paraît assez crédible quand il dit qu’il avait extrapolé à partir des premiers milliers de dossiers déposés en préfecture.

    « Ce qui importe, souligne Jean-Marie Le Pen, est le chiffre qu’avait donné le ministère de l’Intérieur avant la circulaire : 720 familles, comparé au raz-de-marée des demandes de régularisations que la circulaire a provoquées. Les clandestins sont infiniment plus nombreux que ne le pensait le ministère de l’Intérieur. »

    Et ce qui importe pour l’avenir, poursuit-il, c’est « que l’épisode n’est pas clos, mais que les régularisations vont se poursuivre, discrètement, par le canal d’une “commission nationale de l’admission exceptionnelle au séjour“, qui vient d’être créée en vertu de la nouvelle loi Sarkozy sur l’immigration, et qui rend l’exceptionnel permanent ».

    Et de conclure : « Le vrai scandale est là : par sa nouvelle loi, Sarkozy a créé une nouvelle filière d’immigration. »

  • La farce des régularisations exceptionnelles

    Le chiffre « exact » et « final » est 6 924, a déclaré Nicolas Sarkozy. Il s’agit du nombre des parents « sans papiers » d’enfants scolarisés qui sont régularisés en vertu de la circulaire du 13 juin. Quelque 30 000 dossiers avaient été déposés dans les préfectures.

    Les lobbies et la gauche hurlent que la procédure a été arbitraire, que Sarkozy a appliqué un quota prédéterminé, puisqu’il avait annoncé lui-même qu’il y aurait 6 000, puis entre 6 000 et 7 000 régularisations.

    Le problème n’est pas là du tout. Comme il le dit lui-même, et c’est vrai, lorsque Sarkozy a évoqué ces chiffres, fin juillet puis début août, c’est parce qu’il faisait une extrapolation à partir des milliers de dossiers déjà déposés.

    C’est donc un mauvais procès qu’on lui fait.

    Il faut revenir plus loin en arrière. Le 6 juin au Sénat, Nicolas Sarkozy évoque la question de ces familles et annonce qu’il fera un geste en faveur de celles qui répondent à certains critères. Dans l’entourage du ministre, on précise que 720 familles sont concernées. La circulaire qui précise les critères de régularisation de ces 720 familles est envoyée aux préfets le 13 juin.

    Le 6 juillet, dans Le Monde daté du lendemain, le directeur de la police à la préfecture de Paris déclare : « Nous savons que nous allons régulariser plusieurs milliers » de familles. Aussitôt, Sarkozy, courroucé, répond que « ceux qui parlent de chiffres parlent de sujets qu’ils ne connaissent pas ». Et c’est lui-même qui évoquera ensuite plusieurs milliers de régularisations, au vu de l’affluence des demandes, une affluence qu’il n’avait absolument pas prévue.

    Sarkozy s’était basé sur les demandes de reconduites à la frontière. Mais les préfectures ont vu débarquer des milliers et des milliers de clandestins dont elles ne soupçonnaient pas l’existence…

    Tel est le fait à retenir : l’immigration clandestine est beaucoup plus importante que n’affectent de le croire les responsables politiques.

    On aura remarqué d’autre part que Nicolas Sarkozy ajoute : « Maintenant, nous en revenons à la procédure dite normale. »

    En réalité on ne revient pas à la procédure « dite normale ». On inaugure la procédure inscrite dans la nouvelle loi sur l’immigration, celle qui passe par la « commission nationale de l’admission exceptionnelle au séjour ». Expression dont Jean-Marie Le Pen soulignait en juillet dernier qu’il s’agit d’un oxymoron : une contradiction dans les termes : « Si on nomme une commission nationale permanente, c’est qu’il ne s’agit pas d’admission exceptionnelle, mais d’une nouvelle forme normale de régularisation. Le fait de créer une telle commission est en soi la preuve que l’on crée une nouvelle filière d’immigration familiale. »

    Et c’est ce que Sarkozy appelle la « procédure dite normale ». On doit comprendre : la nouvelle procédure officielle, à laquelle les déboutés de la circulaire pourront avoir recours, tandis que la plupart des déboutés des deux procédures pourront rester sur notre territoire, toujours sans papiers, mais sans plus de problèmes qu’auparavant.

    C’est pourquoi Arno Klarsfeld peut déclarer : «Il est évident que les 23 000 familles qui n’ont pas été régularisées ne vont pas toutes être expulsées ». Là ce n’est pas un oxymoron, c’est une litote…

  • Immigration clandestine : le mensonge de Bruxelles

    Les Canaries ne cessent de battre des records d’afflux d’immigrés clandestins. Il en arrive chaque semaine davantage. Ils ont été plus de 6 000 au mois d’août, ce qui était un record absolu, mais ils étaient déjà plus de 5 000 dans les 12 premiers jours de septembre. Il en est grosso modo de même à Lampedusa, en Italie.

    Du coup, les gouvernements commencent à s’affoler, et pas seulement le gouvernement espagnol. Car les autres Etats européens sont aussi concernés, et particulièrement la France : les clandestins qui arrivent aux Canaries n’ont pas vocation à s’y installer. Après 40 jours d’internement, ils sont tout benoîtement débarqués sur la péninsule, avec en poche un ordre d’expulsion, parfaitement inapplicable s’ils ont pris le soin élémentaire d’arriver sans le moindre papier d’identité.

    Alors on voit les gouvernements appeler Bruxelles à l’aide. En retour, Bruxelles fait savoir que l’immigration n’est pas de sa compétence, et… appelle les Etats membres à la « solidarité ». Sic.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen juge « pathétique » cet appel au secours, et « scandaleuse » la réponse de Bruxelles. En effet, comme il le rappelle, « l’immigration est du domaine communautaire en vertu du traité d’Amsterdam ». Certes, le traité donnait un délai de cinq ans. Mais à l’expiration de ce délai, en novembre 2004, un sommet européen a bel et bien officialisé le basculement dans le domaine communautaire de la politique d’immigration (du moins l’immigration illégale, puisque l’Allemagne a refusé de perdre tout de suite le contrôle de l’immigration légale). « Immigration, asile et frontières » est ainsi l’intitulé de la « direction B » du département « Liberté, sécurité et justice » de la Commission européenne.

    Certes, encore, les moyens de la « direction B » sont très limités, et la Commission peut accuser les Etats membre de traîner les pieds, voire de ne rien vouloir faire contre l’immigration illégale au plan communautaire. Mais l’accusation est absurde, car lorsque la Commission veut quelque chose, elle l’obtient.

    Quoi qu’il en soit, c’est un mensonge de Bruxelles de prétendre que ce n’est pas de sa compétence (et particulièrement de l’ineffable Louis Michel, qui n’arrête pas de le répéter). Un mensonge, constate Jean-Marie Le Pen, qui « vise seulement à masquer l’impuissance européenne, et le fait que le déferlement des clandestins est l’un des innombrables échecs de l’Union européenne ».

    Le premier crime contre les nations, de ce point de vue, ce furent les accords de Schengen, qui supprimaient les frontières internes de l’Union européenne et permettaient ainsi aux clandestins de circuler librement. Principe inscrit en lettres d’or dans le traité d’Amsterdam, qui prétendait que l’Union européenne allait assurer le contrôle des frontières extérieures. On voit ce qu’il en est. La soi-disant « agence Frontex », qui est censée s’occuper de ce contrôle, est inexistante, et sa mission aux Canaries quasiment invisible.

    Comme le souligne Jean-Marie Le Pen, « toute politique réaliste en la matière ne peut être que nationale, elle nécessite l’abrogation du traité d’Amsterdam et des accords de Schengen ».

  • Pour rester en France, soyez homosexuel

    Le tribunal administratif de Bordeaux a annulé un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière d’un Algérien de 18 ans, au motif qu’il est homosexuel. Son avocat  a fait valoir que la vie des homosexuels était difficile « dans les pays arabes ». Il s’est élevé d’autre part contre le fait que la préfecture ait exigé que l’Algérien justifie ses « préférences sexuelles » au lieu de le croire sur parole. Mais le jeune homme a pris soin de se présenter à l’audience avec une « attestation » de son « compagnon » pour prouver leur relation.

    Avis aux étrangers en situation irrégulière venant de « pays arabes » : si vous êtes arrêté, clamez que vous êtes homosexuel et que vous serez persécuté dans votre pays. Et munissez-vous d’une « attestation ». Vous resterez en France.

    Et voilà comment on invente une nouvelle filière d’immigration clandestine.