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La crise anglicane

L’archevêque de Cantorbery n’a pas tardé à réagir à l’annonce de la création d’une « communion » dissidente. Dans un communiqué, Rowan Williams salue la contribution de ces quelque 300 évêques mais souligne que leurs « propositions pour avancer sont problématiques à plusieurs égard »". Et il « appelle ceux qui les ont avancées à réfléchir attentivement aux risques encourus » : « Il ne suffit pas de contester les structures existantes de la communion. Si elles ne fonctionnent pas efficacement, le défi est de les renouveler plutôt que d'improviser des solutions (...) qui vont continuer par créer plus de problèmes qu'elles n'en résoudront. »

Les dissidents ont établi un conseil des primats, formé de cinq Africains et un Sud-Américain, qui doit devenir la plus haute autorité de cette « Eglise dans l’Eglise ». Car ils refusent de parler de schisme. Mais on apprend que la majorité des évêques ayant participé au sommet de Jérusalem devraient boycotter la conférence de Lambeth, la conférence épiscopale présidée par Rowan Williams qui se tient tous les dix ans, et dont l'édition 2008 doit se tenir du 16 juillet au 4 août à Canterbury.

D’autre part, dans le même temps, 1.333 clercs anglicans, dont 11 évêques, ont adressé une lettre à l'archevêque de Canterbury et à celui d’York (numéro 2 de la hiérarchie anglicane britannique) dans laquelle ils menacent de faire défection si les femmes sont consacrées évêques, ou du moins si elles n’officient pas séparées des hommes (?)… « Nous nous demanderons inévitablement si nous pouvons en conscience continuer à être pasteurs, évêques, prêtres et diacres dans l'Eglise d'Angleterre qui a été notre maison", écrivent-ils.

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