Un grand merci à Daniel Hamiche d’avoir traduit la lettre qu’envoie le P. Thomas J. Euteneuer, président de Human Life International, aux évêques anglicans. Comme cela fait du bien de lire des propos forts et virils que ne marque aucune précaution diplomatique…
« Lors de la Conférence de Lambeth de 1908, vos frères d’une époque plus sensée, avaient posé une condamnation non équivoque des maux de la contraception, de l’avortement et d’autres immoralités dégradantes. Un siècle plus tard, et un net contraste, un quart des Églises de la Communion anglicane boycottent la Conférence de Lambeth à cause du militantisme homosexuel dans vos rangs, de votre capitulation devant toutes les formes de politiquement correct, de la chute du nombre de vos fidèles, de l’état apocalyptique de la discipline anglicane dans toute votre église. Cette situation contradictoire est entièrement votre œuvre – elle n’est pas celle du Saint Esprit – et il n’y a qu’une seule réponse appropriée à apporter à cette situation désespérée, à savoir la repentance et un retour à la vraie et pleine communion avec l’Église dont vous avez divorcé à cause de votre fondateur.
La suite est du même tonneau et vaut d’être lue. Et cela se termine ainsi :
La barque anglicane est en train de sombrer, non pas parce que Dieu vous a abandonné, mais parce qu’il y a près de cinq cents ans le roi Henri VIII en a coupé les amarres vous laissant dans une mer démontée par la confusion, autrement dit : le respect humain. Nous autres, catholiques romains, nous nous tenons sur le Roc de Pierre et nous sommes prêts à vous accueillir de nouveau et avec générosité dans la barque de Pierre, convaincus que votre retour à la maison renforcera considérablement le Corps du Christ pour l’évangélisation du monde. Aux États-Unis, nous comptons déjà cinq paroisses d’usage anglican : le précédent existe donc pour recevoir les anglicans dans l’authentique et pleine communion de la seule Église du Christ ! Aucun doute : l’Église romaine a suffisamment de gilets de sauvetage pour tous nos frères séparés alors même que vous êtes finalement dans l’incapacité de vous tenir à distance des assauts des vents et de l’océan.