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Politique française - Page 98

  • Turquie : la pétition du FN en ligne

    La pétition contre la Turquie en Europe, après le reniement de Nicolas Sarkozy, est en ligne sur le site du Front national.

  • UMP

    Comme prévu, Patrick Devedjian a été « élu » hier officiellement secrétaire général de l’UMP par le bureau politique du parti. Dominique Paillé et Philippe Cochet sont secrétaires généraux adjoints.

    Les trois « vice-présidents du conseil national » (Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie) seront « élus » le 6 octobre.

    Il y a donc trois vice-présidents, mais pas de président. Ce qui souligne que le président occulte (mais effectif) est Nicolas Sarkozy.

  • Razzye Hammadi se replie sur Orly

    Razzye Hammadi indique qu’il a décidé de se présenter aux municipales à Orly. « Parce que c’est le département dans lequel je vis depuis cinq ans et où j’entends militer », dit-il.

    Au PS, on précise que le président du MJS a abandonné l’idée de diriger une liste à Hénin-Beaumont en raison des divisions dans les rangs socialistes sur sa candidature...

    On attend maintenant les divisions à Orly, dont le maire de gauche n’a pas dit s’il se représentait ou non, et qui doit déjà avoir quelques successeurs potentiels...

  • Non à la Turquie en Europe

    Marine Le Pen a tenu une conférence de presse, ce matin, pour présenter la campagne que lance le Front national contre l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, suite aux différentes déclarations qui montrent que Nicolas Sarkozy est en train de se renier sur le sujet.

    Les reniements sont déjà nombreux, dans tous les domaines. Mais il s’agit souvent de demi-reniements, de reculs par rapport à ce qui avait été promis. Plus exactement, on cherche à préserver la forme, en évacuant le fond (par exemple on édicte une peine plancher, mais en laissant aux juges le soin de ne pas l’appliquer). En ce qui concerne la Turquie , le reniement est évident, massif. De ce fait il peut jouer le rôle de révélateur concernant les autres reniements.

    L’affiche du Front national est aussi simple qu’explicite : Turquie : Sarkozy a menti.

    Elle s’accompagne d’un appel à signer la pétition du Front national, dont le texte rappelle les engagements solennels du candidat Sarkozy, et ses propos définitifs sur le refus absolu de voir la Turquie intégrer l’Union européenne.

    Le reniement est en deux étapes. La première est la poursuite des négociations d’adhésion, voulue par le président de la République alors qu’il avait affirmé à plusieurs reprises que s’il était élu il les ferait arrêter. La deuxième est la révision constitutionnelle, qui va permettre de supprimer l’article par lequel Jacques Chirac avait rendu obligatoire un référendum pour tout nouvel élargissement. Sur ce point, Marine Le Pen rappelle la déclaration que Nicolas Sarkozy avait faite à l’époque : « Nous devons être reconnaissants à Jacques Chirac d’avoir proposé dans la réforme constitutionnelle que le référendum soit la règle pour décider si oui ou non la Turquie sera intégrée ou associée. Le président de la République a fait un choix républicain et démocratique. »

    A Hénin-Beaumont

    D’autre part, Marine Le Pen a attiré l’attention de façon précise sur la gravité de l’agression dont elle a été victime samedi à Hénin-Beaumont. L’incertitude demeure quant à savoir si un coup de feu a été tiré, puisque les témoignages divergent (c’était dans la foule d’une grande braderie), mais il est certain que l’un des deux individus qui insultaient Marine Le Pen a brandi une arme de poing, sans doute un pistolet à grenaille, après l’avoir chargé. Marine Le Pen, qui s’étonne du silence absolu du procureur de Béthune sur l’agression d’une élue avec usage d’arme à feu dans une foule familiale, demande audience au ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie.

    L’auteur de l’agression, immédiatement identifié, notamment par les commerçants qu’il terrorise, et bien connu des services de police, est pour l’heure introuvable.

  • Polynésie : revoilà Temaru

    Oscar Temaru, chef des indépendantistes, a été élu, comme prévu, président de la Polynésie française. Son ennemi juré Gaston Flosse s’était allié à lui pour renverser le président qu’il avait fait élire, Gaston Gaston Tong Sang...

    Bref, c’est chacun son tour. Et on recommence...

    Cette élection a été rendue possible grâce à la décision in extremis du Conseil d’Etat que le deuxième tour devait se dérouler à la majorité relative et non à la majorité absolue.

    En trois ans, la Polynésie aura connu « 5 présidents et 7 gouvernements », comme titre le quotidien local Les Nouvelles : « un véritable record digne de figurer au Guinness »...

  • L’identité nationale

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen à l’université d’été d’Egalité et réconciliation

    Notre identité nationale ne peut pas être réduite à un concept juridique. C'est la tendance du "politiquement correct" que de se limiter à la dimension juridique et à elle seule. En Allemagne, en raison du traumatisme dû à la seconde guerre mondiale, on a parlé "d'identité constitutionnelle" : être allemand n'aurait pas d'autre définition que d'être soumis à la Constitution de la Bundesrepublik.

    Avec un pareil raisonnement, une substitution totale de population n'affecterait en rien l'identité de la nation.

    Si l'on n'introduit pas dans la notion d'identité française autre chose qu'un squelette juridique, être français n'a pas plus de signification que d'être abonné au gaz, idée qui fut explicitement défendue au cours des années passées, par Alain Madelin. Pour lui, être français, c'est avoir un contrat de fourniture de services publics avec l'Etat français. Un point c'est tout.

    Or c'est bel et bien un héritage objectif, dont le patrimoine culturel, linguistique et moral demeure l'aspect central, qui fonde la conscience nationale. D'où la célèbre formule de Renan pour qui la nation est d'une part un héritage commun, d'autre part le résultat d'une manifestation de volonté, un plébiscite de tous les jours.

    Il faut bien préciser que Renan n'a jamais réduit l'identité à la seule manifestation de volonté comme on le prétend souvent. Notons l'aberration à cet égard de notre actuel code de la nationalité avec sa fameuse notion du "droit du sol".

    Ce droit soutient que la seule présence physique sur le sol français peut faire de tout individu un Français : aucune notion n'est plus platement matérialiste. Il n'est pas question de l'héritage spirituel et culturel propre à la nation, nécessairement transmis par les parents aux enfants dans le cadre de la famille, laquelle est le fondement du droit de la filiation.

    Il n'est pas question non plus de manifestation de volonté puisque le droit du sol est automatique.

    La naturalisation d'un étranger, par contre est une procédure qui tient compte du degré d'assimilation de l'héritage, et de la manifestation de la volonté. C'est en cela qu'elle est une procédure véritablement humaine. Le droit du sol automatique, c'est la domination pure de la matière : on localise un individu interchangeable sans tenir compte de son âme : c'est le lieu de naissance, pur produit du hasard, qui ferait le Français !

    C'est, en réalité, le mépris de l'être humain comme être de sentiment et de volonté autonome !

  • Le Pen chez Balladur

    Jean-Marie Le Pen était reçu hier par la commission Balladur sur la réforme des institutions.

    « Au travers de cette invitation, il semble désormais acquis que la détestable pratique du cordon sanitaire qui aboutissait à traiter les millions d'électeurs du Front national comme des pestiférés soit définitivement remise au rang de vestige de l'ère Chirac », a-t-il d’abord constaté. Avant de déplorer néanmoins que cette commission « ne représente pas les principaux courants d'idées au sein de notre République, puisqu'aucun représentant du Front national n'y siège ».

    Mais pendant une heure, Jean-Marie Le Pen, qui était accompagné de Marine, de Louis Aliot et de Jean-Claude Martinez, a pu s’exprimer sur les institutions, sur la façon dont elles sont aujourd’hui vécues, et sur ce qu’il faudrait modifier.

    « Avec la Ve République , notre pays semble doté de deux Constitutions, l’une parlementaire, l’autre présidentielle », a-t-il dit. Il faudrait « clarifier les compétences de l’exécutif bicéphale, sans tomber dans les travers du régime présidentiel à l’américaine trop éloigné de nos mentalités et de notre culture institutionnelle ».

    « Force est de constater que le président de la République n’est plus aujourd’hui arbitre mais capitaine d’équipe. » Et le quinquennat a « consacré l’omnipotence du président comme chef de la majorité ». C’est pourquoi Jean-Marie Le Pen est plus que jamais partisan d’un septennat non renouvelable.

    Il conviendrait de « repréciser la mission du chef de l’Etat qui est de déterminer la politique de la nation ». « En ce qui concerne le gouvernement, il faut le consacrer pleinement comme l’équipe de mise en œuvre de la politique présidentielle responsable devant le Parlement. »

    Concernant le Premier ministre, Jean-Marie Le Pen souhaite que soit inscrit dans la Constitution que le président le nomme mais aussi le révoque. « Ce serait la constitutionnalisation de son rôle de fusible présidentiel en cas de crise, et le refus de toute cohabitation au sommet de l’Etat. » Car toute réforme « implique que le président engage sa responsabilité politique et tire les conséquences d’une éventuelle défaite des partis qui le soutiennent lorsqu’il procède à la dissolution de l’Assemblée en cours de mandat ».

    Jean-Marie Le Pen demande aussi une « revalorisation du rôle du Parlement dans ses initiatives ». Il se prononce contre un statut de l’opposition, jugeant que cela créerait un « système bipartisan ».

    Au contraire, il a réitéré sa position sur le mode de scrutin, à savoir la proportionnelle intégrale pour toutes les assemblées, afin que l'ensemble des courants d'opinion soient représentés. Et il a demandé de nouveau l’anonymat des parrainages pour la présidentielle.

    Il a rappelé sa proposition du référendum d'initiative populaire sur les grands sujets de société.

    Il a également demandé qu’il soit mis à « l'oligarchie » du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en élisant la moitié de leurs membres au suffrage universel direct.

  • L’extrême gauche fidèle à elle-même

    Des figures du mouvement « antilibéral » appellent à la création d'une « nouvelle force politique résolument à gauche », critiquant l'initiative identique d'Olivier Besancenot.

    « Le temps presse pour construire une alternative, une force politique pluraliste et moderne: une gauche de gauche » qui « remet en cause la logique d'un capitalisme mondialisé », ont affirmé lors d'un point de presse Claude Debons (ex-coordinateur des collectifs), Clémentine Autain (adjointe au maire de Paris, app. PCF), Roger Martelli (PCF), Christian Picquet (LCR), Eric Coquerel (Mars-Gauche républicaine).

    Il faut agir vite « avant que le piège ne se referme sur la gauche », prévient Roger Martelli. Le piège c'est qu'il y ait d'un côté un « PS recentré » et de l'autre « une gauche radicale dont le principal souci sera de résister » et « qui sera vouée à rester minoritaire » : celle de Besancenot.
    Car ils accusent Besancenot de vouloir créer un parti autour de la LCR, ce qui ne ferait rien avancer. L'alternative ne peut être construite à partir d'une seule force constituée mais en rassemblant « différentes traditions de la gauche de transformation sociale » : socialistes, communistes, écologistes et autres altermondialistes.

    On croyait que c’était aussi l’ambition de Besancenot…

    L’adage reste donc toujours vrai : deux trotskistes, ça fait un parti, trois trotskistes, ça fait une scission. Et quand en plus des trotskistes on veut mettre des staliniens, des socialistes, des écologistes, etc., on est sûr de la cacophonie maximum.

  • Bruno Gollnisch

    Une brève interview vidéo de Bruno Gollnisch par Jacques Vassieux pour le Forum des patriotes. A voir pour constater que Gollnisch va bien, et pour l’entendre parler du groupe ITS.

  • Le procès d’Herrlisheim : entre Outreau et Carpentras

    Communiqué du Front national

    Il y a deux ans, le cimetière juif d’Herrlisheim (Bas-Rhin) était profané, et des dizaines de tombes souillées d’inscriptions, de croix gammées, etc.

    Une enquête surréaliste, exclusivement orientée vers les milieux dits « d’extrême-droite » a conduit à l’arrestation très largement médiatisée d’un homme parfaitement innocent, M. Lionel Lezeau, sur la foi d’indices dérisoires, en l’occurrence une prétendue « analyse graphologique » faite par un ancien gendarme, graphologue amateur, analyse totalement inopérante dans le cas d’inscriptions grossièrement tracées à la bombe à peinture.

    Au mépris le plus absolu de la présomption d’innocence, M. Lezeau a été arraché à sa famille, à son métier de forestier, jeté en prison et livré en pâture à l’opinion, notamment par le Procureur M. Schulz dans une conférence de presse où était mentionnée son appartenance au Front National.

    M. Lezeau est resté quatre mois en prison sans être jugé, ce qui était le maximum légal en l’espèce. Six mois plus tard on découvrait fortuitement les trois coupables présumés, sans aucun rapport ni avec Lezeau ni avec la droite nationale, bien au contraire !

    Leur procès s’ouvre aujourd’hui.

    M. Lezeau a bénéficié, il y a seulement quelques semaines, d’un non-lieu, sans qu’aucun magistrat ne fournisse ni explications ni excuses, privées ou publiques.

    Le Front National demande :

    - Au Garde des Sceaux, de faire diligenter une enquête sur le processus ayant abouti à cette injustice.

    - Au Parquet de Colmar, des excuses publiques.

    - A la presse écrite, de rétablir M. Lezeau dans son innocence enfin reconnue, dans une forme équivalant à celle de son injuste mise en cause, ainsi que l’a fait FR3 Alsace.

    - A la juridiction nationale d’indemnisation, de compenser s’il est possible le considérable préjudice matériel et moral subi par M. Lezeau.