Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique française - Page 97

  • Ceux qui sont au-dessus des Etats

    « Aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut décider de façon unilatérale où une compagnie pétrolière peut investir. »

    Propos de Christophe de Margerie, patron de Total, dans Le Monde daté de demain.

  • A propos des tests ADN

    Les fantasmes règnent dans le monde politico-médiatico-religieux sur les tests ADN. Sans doute ne manquait-il plus que la condamnation de l’Union européenne, qui va de soi vu que l’UE est en pointe dans la défense des droits de l’homme, des immigrés, de l’antiracisme, etc.

    Mais c’est raté. Le porte-parole du commissaire européen à la Justice rappelle que la directive de 2003 sur le regroupement familial établit que « pour obtenir la preuve de l’existence de liens familiaux, les Etats membres peuvent procéder à des entretiens avec le regroupant et les membres de sa famille et à toute enquête jugée nécessaire ». Cette formulation, constate le porte-parole, « laisse beaucoup de liberté aux Etats membres ».

    En outre, la Commission européenne publie une étude de l’université de Nimègue, faisant apparaître que sept pays de l’Union européenne (Autriche, Belgique, Finlande, Lituanie, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni) mentionnent dans leur législation la possibilité de recourir aux tests ADN en cas d’absence de documents.

    Voilà qui donne une idée du niveau auquel sont parvenues nos "élites" dans la surenchère et la fantasmagorie du politiquement correct.

  • Le Pen : il faut dissoudre le FMI

    Le Fonds Monétaire International a désigné son nouveau Directeur Général : Dominique Strauss-Kahn, qui était en compétition avec un banquier central de carrière, mieux qualifié, Josef Tosovsky, candidat tchèque présenté par la Russie.

    Ainsi cette institution obsolète et moribonde qui, depuis l’après guerre, avait pour mission la stabilité financière internationale, s’est trouvée un nouveau serviteur, providentiellement soutenu par l'Union européenne et les Etats-Unis, au moment même où l’ampleur désastreuse de la  crise systémique mondiale devient évidente à tous. Dominique Strauss-Kahn se dit « déterminé à engager sans tarder les réformes dont le FMI a besoin pour mettre la stabilité financière au service des peuples en favorisant la croissance et l'emploi ». Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen relève le cynisme de ce propos, « lorsqu’on sait que ce politicien a enseigné au contraire, à Sciences Po, les vertus du concept monétariste scélérat du NAIRU (le taux de « chômage minimum », éventuellement très élevé, qui stabilise l’inflation), que la BCE applique aussi, méthodiquement, dans sa politique monétaire ».

    On comprend mieux, ainsi, les vraies raisons qui ont poussé l’oligarchie financière occidentale à adouber puis imposer diplomatiquement son « poulain » au FMI. Or le déclin de l’influence du FMI sur la scène internationale et notamment son illégitimité dans les pays émergents : Argentine, Brésil, Russie, Inde, Chine, etc., démontre son inutilité flagrante, sans compter le coût financier exorbitant de cette institution pour les Etats membres.

    En conséquence, souligne Jean-Marie Le Pen dans son communiqué, une vraie réforme du FMI serait sa dissolution. « A défaut, la France devrait sortir du FMI afin de sauvegarder ses intérêts nationaux en recouvrant ses avoirs. Les solutions du redressement national existent et l’obstination à ne pas les appliquer pourrait être interprétée par les Français comme une collusion politique entre les pouvoirs apatrides du système monétaire international. »

  • Le premier maire d’origine maghrébine...

    Rachid Nekkaz annonce sa candidature aux municipales à Orly, avec l’ambition de devenir le premier maire d’origine maghrébine, car selon lui il n’y en a pas un seul.

    Le problème est que le socialiste Razzye Hammadi a lui aussi annoncé sa candidature à Orly, et s’il succédait à l’actuel maire socialiste c’est lui qui deviendrait le premier maire d’origine maghrébine...

    (Rachid Nekkaz est ce personnage qui fut candidat à la présidentielle mais n’obtint pas les 500 parrainages. Il eut son moment de célébrité quand il acheta un parrainage et le déchira en direct à la télévision...)

  • Les évêques et l’immigration

    L’épiscopat publie une « Déclaration à propos du projet de loi sur l’immigration », signée de Mgr Olivier de Berranger, président de la commission épiscopale pour la mission universelle de l’Eglise, et Mgr Claude Schockert, membre de la même commission épiscopale, « en responsabilité pour la pastorale des migrants ».

    Mais ce texte n’évoque pas le moins du monde la pastorale des migrants et la mission de l’Eglise envers les migrants. Il est tout entier une critique du projet de loi sur l’immigration.

    « Il ne s’agit pas de contester la responsabilité propre des pouvoirs publics dans la régulation des flux migratoires, pourvu qu’elle s’exerce en conformité avec le droit européen et international », affirme le texte. C’est pourtant ce qu’il fait, à partir d’un « principe » qui est un nouvel exemple de confusion entre le religieux et le politique : « Les chrétiens refusent par principe de choisir entre bons et mauvais migrants, entre clandestins et réguliers, entre citoyens pourvus de papiers et d’autres sans papier. Quels qu’ils soient, ils sont nos frères et sœurs en humanité. »

    En effet le chrétien, dans sa vie personnelle, ne choisit pas. Mais la nation a le devoir de faire la distinction entre clandestins et réguliers. Ou alors il faut supprimer toute règle de nationalité, et la nation elle-même. Et aussi le « droit européen et international » qui ne conteste nullement aux Etats de réguler l’immigration.

    La Déclaration ajoute à propos du partenariat euro-méditerranéen annoncé par Sarkozy : « Tant que cette vision solidaire ne sera pas clairement perçue et mise en œuvre, les mesures toujours plus restrictives prises à l’encontre des migrants apparaîtront comme des concessions à une opinion dominée par la peur plutôt que par les chances de la mondialisation. » Sic. Constater que la nation est en danger de submersion et de disparition en tant que telle, ce n’est qu’une coupable phobie. La vertu est de chanter les chances de la mondialisation...

    Les évêques signataires se prononcent enfin pour un droit sans limite au regroupement familial, et pour « un délai de recours suffisant pour le droit d’asile, composante inaliénable de l’héritage républicain ». Ainsi est-on passé de la parabole du bon samaritain, interprétée de façon erronée, à l’héritage républicain censé gouverner la pensée de l’Eglise.

    On constatera que ces évêques chargés de la mission de l’Eglise ne font aucune allusion à l’islam. Car il ne faut pas faire non plus de distinction entre immigrés chrétiens et immigrés de l’oumma. Il n’existe que « l’humanité », qui doit s’abandonner aux chances de la mondialisation...

  • Raffarin et les conseillers

    Jean-Pierre Raffarin a déclaré qu’il n’était « pas favorable à l’expression publique des conseillers » du président de la République : « Il est bien que les ministres s’expriment et que les conseillers conseillent. » Toutefois, il fait « un cas spécial pour le secrétaire général de l’Elysée », Claude Guéant, qui « est en train de prendre une place institutionnelle un peu nouvelle ». Il faudrait que M. Raffarin nous explique où il a vu la place du secrétaire général de l’Elysée dans les institutions de la République...

  • Sarkozy parachute son porte-parole à Neuilly

    David Martinon, porte-parole de la présidence de la République, a confirmé officiellement hier soir qu’il était candidat à la mairie de Neuilly. « Je vous confirme que je vais m’investir à fond à Neuilly pendant les mois qui viennent », a-t-il dit. Et si on lui demande s’il reste porte-parole de l’Elysée, il répond : « C’est effectivement comme ça que cela a été entendu avec le président. » A fond à Neuilly tout en restant à l’Elysée. Ces gens-là sont vraiment très forts...

  • Le Pen en Bulgarie

    Jean-Marie Le Pen a participé dimanche à Sofia au lancement de la campagne électorale d’Ataka pour les municipales bulgares du 28 octobre.

    « Nous souhaitons combattre ensemble les gens qui se sont unis pour affaiblir l'Europe et la soumettre », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Nous pensons que chacune de nos nations et l'Europe en général, sont menacées par le phénomène de la mondialisation et nous pensons que la nation désignée aujourd'hui par nos adversaires comme l'ennemi est le garant le plus efficace pour défendre l'identité, la liberté, la sécurité et la culture de nos peuples. »

    Ataka, qui a fait une percée au parlement bulgare lors des élections législatives de 2005 (9 % des voix, 21 députés), est représenté par trois députés au Parlement européen, dont Dimitar Stoyanov, son vice-président. Ces trois députés font partie du groupe ITS (identité, tradition, souveraineté) que préside Bruno Gollnisch.

    Comme Jean-Marie Le Pen en 2002, le président-fondateur d'Ataka, Volen Siderov, était arrivé au second tour de l'élection présidentielle de 2006, mais le président sortant avait été réélu avec 75% des voix.

    Ataka, de son nom complet "Union nationale attaque", se définit comme une « organisation patriotique et nationaliste » qui dit non « à la vente de la Bulgarie aux étrangers, à la tziganisation de la Bulgarie , à la turquisation de la Bulgarie  ».

    Selon l’AFP (qui est semble-t-il la seule grande agence de presse à relater ce voyage de Jean-Marie Le Pen), un « nouveau parti populiste et nationaliste modéré », le GERB, devrait remporter les municipales et marginaliser Ataka. En réalité, le GERB, fondé en décembre 2006 par le maire de Sofia, comme machine électorale pour sa réélection, est un parti européiste de centre droit (GERB est l’acronyme de Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie), même s'il a aussi pour mission de tenter d'enrayer la progression d'Ataka.

  • Strauss-Kahn au FMI

    Dominique Strauss-Kahn a été nommé, sans surprise, à la tête du FMI.

    Il est amusant de voir un ténor socialiste prendre la direction d’une institution du mondialisme libéral, dont les recommandations sont généralement à l’opposé de ce que prône le PS.

    Mais l’argent et le pouvoir n’ont pas d’odeur.

    A propos de pouvoir, c’est un joli coup de Sarkozy d’avoir proposé Strauss-Kahn, au moment où celui-ci apparaissait comme le principal candidat socialiste pour la prochaine élection présidentielle. Reste à savoir si le grand roublard de Sarcelles va vraiment rester au FMI jusqu’à la fin de son mandat...

  • Des médias étrangement informés

    Communiqué de Marine Le Pen

    Marine Le Pen apprend que certains médias, dont France 3, seraient informés que mes agresseurs seraient sur le point de se livrer à la police.

    On ne peut que s’étonner et s’inquiéter des relations qui semblent exister entre certains médias et des caïds notoires.

    Il semblerait qu’une radio ait même indiqué qu’ils nieraient avoir été porteurs d’une arme et qu’ils seraient venus établir « leur vérité ».

    Le commissariat de police de Lens, chargé du dossier, n’a pourtant aucune connaissance ni d’une démarche ni d’une audition de cette nature.

    Marine Le Pen se demande si une manipulation n’est pas en préparation pour disculper une fois de plus des agresseurs multirécidivistes ; alors même que le Sous-préfet a confirmé sans contestation possible, au vu des multiples témoignages recueillis, que, je le cite « ce qui est certain, c’est que Marine Le Pen a été insultée et prise à partie par deux hommes qui l’ont injuriée […] d’après plusieurs témoignages, l’un des deux avait sorti une arme […] », témoignages également recueillis par les médias venus immédiatement sur place telle que la très sérieuse agence AFP.

    Ces événements sont-ils à rapprocher des rumeurs circulant à Hénin-Beaumont faisant état de ce qu’au moins un des deux délinquants bénéficierait de « protections » ?