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Politique française - Page 95

  • La France n’a rien à faire en Afghanistan

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Au lendemain de la très médiatique mais nébuleuse incantation de Nicolas Sarkozy sur l’Union méditerranéenne, son ministre de la Défense a discrètement mais concrètement promis à l’OTAN des renforts pour l’Afghanistan, répondant ainsi aux exigences formulées par le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.

    Confirmant les informations qui avaient filtré, Hervé Morin ajoute que cet « effort » de la France est « clairement destiné à indiquer aux 37 pays membres de l’Isaf que ce n’est pas le moment de baisser les bras ».

    Hervé Morin se fait le perroquet de Robert Gates. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy se met ouvertement au service des Etats-Unis.

    Mais la France n’a rien à faire en Afghanistan. Surtout si c’est pour y manifester son alignement sur le gouvernement de George W. Bush.

  • Le financement du Nouveau Centre

    Le rapport présenté par Jean-Christophe Lagarde lors de l’examen avorté de la proposition de loi visant à donner un financement public au « Nouveau Centre » nous rappelle que 31 formations politiques de métropole bénéficient de ce financement. Dans les derniers de la liste, on trouve GIP-Démocratie active, ou Concordat citoyen. Le Nouveau Centre n’est pas capable de rassembler autant d’électeurs que ces formations parfaitement inconnues, mais devrait recevoir un financement public sous prétexte que l’UMP lui a donné 15 députés ? Mais c’est à l’UMP de payer, qui en avait promis 20, afin qu’il y ait un groupe et que la question ne se pose pas...

  • Le Pen porte-drapeau de la résistance française

    « Aujourd'hui 24 octobre 2007, je lance, Mesdames et Messieurs, la campagne des élections européennes de 2009 en me faisant le porte-drapeau et le porte-parole de la Résistance française face au totalitarisme larvé de l'Eurocratie et de ses séides. Je serai le héraut du NON à l'Europe confisquée par les eurocrates et les petits juges de Luxembourg. Je serai le défenseur de la France qui dit NON à la Turquie dans l'Europe, à la France qui dit NON à un super Etat européen avec les instruments de sa puissance, à la France qui dit NON à l'Europe mondialisée ouvrant nos frontières aux populations du tiers-monde, aux produits "made in China" et livrant nos entreprises aux prédateurs de tous horizons. »

    C’est au cours de la conférence de presse qu’il a tenue hier à Strasbourg que Jean-Marie Le Pen a fait cette déclaration.

    Rappelant la genèse du nouveau traité, il l’a qualifié de « faux grossier », puisqu’il ne s’agit que d’un maquillage de la défunte Constitution. Ce n’est pas parce qu’on supprime le mot de Constitution et le titre de ministre des Affaires étrangères, et qu’on procède à quelques changements cosmétiques, qu’il s’agit d’un nouveau texte. S’il n’y avait qu’une preuve à apporter, précise Jean-Marie Le Pen, ce serait celle-ci : dans la Constitution européenne, la codécision (où le pouvoir législatif appartient conjointement au conseil des ministres et au Parlement européen) était étendue à 51 nouveaux domaines. Dans le nouveau traité, le nombre de domaines mettant en œuvre la codécision est de... 51.

    Ce traité illisible a été mis en forme par des dizaines de juristes : « C’est une nouvelle fois un déni de démocratie où les experts prenant le relais des politiques ont exclu les peuples européens, trop lucides et trop sensés pour accepter un tel jargon bureaucratique qui recèle inévitablement des pièges mortifères. »

    Et comme ils craignent le bon sens des peuples et leurs réactions, il faut aller très vite pour ratifier ce texte. Le faire ratifier à marche forcée par les Parlements. « Il est temps de passer à autre chose, nous avons perdu assez de temps », dit Barroso. Ce à quoi Jean-Marie Le Pen réplique : « Défendre la souveraineté, l'indépendance, l'identité des Nations européennes, est-ce perdre du temps ? N'est-ce pas le devoir premier de tout homme politique responsable, digne de ce nom et du mandat qui lui a été confié par les électeurs. Refuser le jugement des peuples européens, c'est s'attirer tôt ou tard le jugement de l'Histoire qui sera sans appel ! »

    « Il est de notre devoir impérieux d’exiger que la France ratifie le texte par référendum », souligne Jean-Marie Le Pen : « Il convient, sans esprit partisan, de lancer au niveau national une pétition pour faire changer d'avis le président de la République au nom de l'intérêt supérieur de la Nation française. » Ce qui vaut aussi pour les 26 autres Etats-membres.

    En conclusion, Jean-Marie Le Pen a demandé de ne pas céder au désespoir. D’une part, « grâce à la Pologne, le compromis de Ioannina de 1994 sera annexé dans un protocole additionnel et aura, de ce fait, valeur constitutionnelle. Ce sera le seul moyen de retarder un vote à la majorité qualifiée au Conseil s'il est demandé par un Etat membre. Cette disposition, a priori technique, pourra se révéler fort utile dans l'avenir. » D’autre part, « les analystes du traité commencent à s'apercevoir qu'il contient des aberrations juridiques et politiques ce qui nous fait dire que même le diable porte pierre. Par exemple, qui dirigera la politique extérieure de l'Union européenne ? Sera-ce le Haut représentant pour la PESC , le Président du Conseil européen ou même le Président de la Commission ? Beau combat en perspective entre les trois têtes de cette hydre. »

    Et Jean-Marie Le Pen de lancer un vibrant appel aux peuples d’Europe :

    « Même si les représentants de l'Europe des peuples et des Nations semblent avoir en apparence déposé les armes, avoir perdu l'espérance, c'est le moment de reprendre le flambeau et de lancer un appel solennel à ces peuples et Nations d'Europe : Non, vos Nations ne vont pas disparaître dans un Super Etat européen, non vos peuples ne vont pas être dissous dans une citoyenneté européenne utopique et criminelle. Oui, chers amis européens, l'Europe que vous défendez, que vous aimez, a encore de beaux jours devant elle à condition qu'on ne confie pas sa destinée à de mauvais bergers mais à des hommes et à des femmes respectueux de nos Nations, de leurs traditions et de leur identité. C'est mon combat, c'est aussi le vôtre. »

  • Petits arrangements entre amis

    Le gouvernement a fait inscrire en urgence à l'Assemblée nationale, ce matin, une proposition de loi du « Nouveau Centre » visant à modifier les règles du financement public des partis politiques, afin que le pseudopode centriste de l’UMP puisse en bénéficier.

    Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin (récompensé de sa fidélité par le portefeuille de la Défense ), s’offusque des réactions du PS et du MoDem dénonçant le « cadeau » que l’UMP va faire à ses centristes. Et son bras droit Maurice Leroy s’exclame : « Qu’est-ce qu’il y aurait de démocratique à ce que Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller ou Olivier Besancenot soient éligibles au financement politique et pas nous ? »

    D’abord ce ne sont pas les personnes citées qui bénéficient du financement, mais leurs organisations. Et si celles-ci en bénéficient, c’est parce qu’elles obtiennent plus de 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions.

    Il est difficile de dire qu’un parti a une représentativité nationale quand il ne répond pas à ce critère.

    Aussi le Nouveau Centre ne conteste-t-il pas cette disposition. Il demande qu’on y ajoute un critère alternatif : « ou dont au moins 15 des candidats présentés ont été élus députés ». Car lorsqu’on a 15 députés, c’est qu’on est représentatif...

    Cela ne fait que souligner l’anomalie : comment un parti qui ne fait pas 1% des voix peut-il avoir 15 députés ? Bien sûr, c’est parce que ces députés ont été élus par les voix de l’UMP.

    On peut facilement renvoyer la question à Maurice Leroy : « Qu’est-ce qu’il y a de démocratique à ce que le Nouveau Centre ait 15 députés et que Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller ou Olivier Besancenot n’en aient pas ? »

    Addendum. Le gouvernement a décidé d’ajourner l'examen de la proposition de loi après une série d'incidents de séance, notamment une demande de quorum par le président du groupe NC François Sauvadet, afin de permettre une mobilisation des partisans du texte, alors minoritaires dans l'hémicycle… Peu auparavant, une motion d'irrecevabilité, défendue par François Bayrou, avait été rejetée. Mais à la demande de Bayrou, la commission des Finances a été saisie du texte, en vertu de l'article 40 qui régule les incidences d’un texte sur les recettes ou les dépenses de l'Etat. 

  • Emmanuelli veut un référendum

    Pour Henri Emmanuel il faut un référendum sur le traité de Lisbonne :

    « Est-ce qu’on respecte les principes de base d’une démocratie, ou est-ce qu’on les fabrique en fonction des besoins ? De quel droit le président de la République va substituer au vote du peuple français un vote parlementaire ? »

    Henri Emmanuelli est à ma connaissance le premier responsable socialiste à réclamer un référendum. La direction du PS s’est rangée à la ratification parlementaire (pour ne pas se déchirer...) et hésite entre le oui et (plus probablement) l’abstention. Le sénateur Jean-Luc Mélenchon a cependant déclaré qu’il voterait non et qu’il ne serait « pas le seul ».

  • Le Pen et la commission Balladur

    Selon ce qui filtre dans la presse, la commission Balladur sur les institutions va proposer de remplacer le système des parrainages pour l’élection présidentielle par un vote des élus locaux, et de faire élire 30 députés à la proportionnelle.

    Un vote des élus locaux « serait contraire au principe de l’élection du président de la République au suffrage direct », réagit Jean-Marie Le Pen, interrogé par l’AFP. Un tel vote aurait une dimension politique, dépassant la simple vérification du sérieux de la candidature telle qu’elle a été définie par le législateur.

    D’autre part, Jean-Marie Le Pen juge « dérisoire » la proposition de permettre l’élection de 30 députés à la proportionnelle. « C’est une rigolade ! Cela n’aurait de sens qu’à partir de 100 députés... Ils devraient proposer que 5 députés seulement soient élus à la proportionnelle, comme ça ils seraient sûrs qu’ils seront UMP ou PS... »

    La commission Balladur, a-t-il ajouté, « c’est une colline qui accouche d’un moustique ».

  • Razzye Hammadi n’a pas de chance

    La commission administrative électorale d’Orly a rejeté l’inscription sur les listes électorales de Razzye Hammadi et de 13 autres personnes qui ne présentaient pas des éléments de preuve suffisants de leur attache avec la commune. Parmi les 13 autres personnes figurent des proches de Razzye Hammadi.

    Le président du MJS, qui semblait avoir jeté son dévolu sur Hénin-Beaumont pour y affronter Marine Le Pen, s’est ensuite replié sur Orly. Mais il ne veut pas faire le SDF des jeunes socialistes. Il dit qu’il a signé un bail de location à Orly ce matin et qu’il présentera une nouvelle demande d’inscription.

    A Hénin-Beaumont, il y a déjà au moins deux listes socialistes pour les municipales. A Orly, le moins qu’on puisse dire est que Razzye Hammadi n’est pas accueilli à bras ouverts. Le maire de gauche, Gaston Viens, 84 ans, élu depuis 1965, n’a pas dit qu’il se retirait, et refuse d’évoquer la venue éventuelle du jeune loup que les socialistes cherchent à caser...

  • La fiction et la réalité...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Mathieu Lindon, son éditeur, et Serge July de Libération, étaient allés se plaindre devant la Cour européenne des droits de l’homme que la justice française ait osé les condamner pour diffamation envers Jean-Marie Le Pen.

    Mal leur en a pris. La Cour européenne des droits de l’homme a jugé la réalité et non la fiction. Et la réalité est que Mathieu Lindon, son éditeur, et Serge July, sont des diffamateurs.

  • Historique : la Cour européenne des droits de l’homme confirme la diffamation envers Le Pen

    La Cour européenne des droits de l’homme a renvoyé dans les cordes Mathieu Lindon, son éditeur, et Libération, qui s’étaient plaints d’avoir été condamnés par la justice française pour diffamation envers Jean-Marie Le Pen.

    « Assimiler un individu, fût-il un homme politique, à un “chef de bande de tueurs“ outrepasse les limites admises même si la critique à l’égard d’un homme politique peut être plus large que pour un particulier », observe la CEDH ; même si Jean-Marie Le Pen s’expose « à une critique sévère », croit-elle judicieux d’ajouter, en profitant pour rappeler les condamnations du président du Front national pour délit d’opinion.

    La CEDH précise que la décision de justice française « trouve sa base légale dans des textes clairs », dont l’article 29 de la loi sur la presse, qui « couvre la fiction lorsqu’il s’agit de l’atteinte à l’honneur d’une personne clairement désignée » (Mathieu Lindon tentait de faire valoir que son écrit était un roman, avec des personnages fictifs, mais son titre est « Le procès de Jean-Marie Le Pen »...).

    Serge July, alors directeur de Libération, avait été condamné pour avoir publié une pétition de soutien à Mathieu Lindon qui reproduisait les passages incriminés.

  • Une grève préventive et politique donc illégale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Une fois de plus, les syndicats de l’archéosocialisme paralysent le pays par une grève préventive et politique.

    Personne ne souligne que cette grève, une fois de plus, est illégale. Toute grève engagée contre des décisions politiques est illicite, puisque la grève est un conflit entre des salariés et leur employeur, et que l’employeur n’a aucun pouvoir sur les décisions politiques.

    Et il ne s’agit même pas d’une décision politique, mais d’un simple document d’orientation sur les régimes spéciaux de retraite, qui n’a fait l’objet d’aucune discussion puisqu’il a été publié il y a une semaine.

    D’autre part, il ne sert à rien de regretter que la loi sur le service minimum ne soit pas encore en application. En réalité cette loi est une publicité mensongère, elle ne servira à rien.

    Le fossé que l’on constate entre la promesse du candidat Sarkozy et sa réalisation en la matière ne peut que laisser planer un doute quant à la détermination du président de la République sur la question des régimes spéciaux de retraite. Et cela renforce, a contrario, la détermination des syndicats.

    Il fallait d’emblée un signe fort, qui n’est pas venu. L’affaire est donc mal engagée.