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Politique française - Page 99

  • Manif le 22 septembre contre le traité européen

    Communiqué du Collectif France Indépendante

    NON AU TRAITÉ SIMPLIFIÉ EUROPÉEN : RESPECT DE LA VOLONTÉ POPULAIRE

    Le nouveau traité « simplifié » élaboré dans le secret d’un « sommet européen » n’est qu’une « Constitution européenne » bis (ou maquillée) dont seuls des symboles les plus voyants ont disparu.

    Les dispositions les plus nocives pour la souveraineté nationale et populaire sont maintenues.

    La ratification par la voie parlementaire choisie par le président de la République vise à annihiler la volonté du peuple français qui a dit NON par référendum le 29 mai 2005 à toute Constitution européenne.

    Afin de nous opposer à ce processus anti-démocratique, nous appelons à une manifestation à Paris le 22 septembre 2007 à l’occasion de laquelle nous dirons avec force et détermination notre refus de ce traité « simplifié » européen.

    Le rassemblement aura lieu à 15 heures, place d’Estienne d’Orves, Paris 9ème, Métro Trinité (ligne 12).

    Le 29 mai 2005 le peuple a démocratiquement dit NON.

    Le vote du citoyen français doit être respecté, il en va de la vie même de notre démocratie.

    C’est en cela que nous disons : NON c’est NON !

    CFI - Collectif France Indépendante www.FranceIndependante.sup.fr

     

    [Jean-Marie Le Pen y participera et appelle tous les patriotes à y participer.]

  • Porte-parole de voyous

    Déclaration de Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, dans Le Progrès : « Ce que j’aime dans le rugby, c’est que deux joueurs peuvent se foutre l’un sur l’autre à un moment de tension du match, mais une fois qu’ils se sont castagnés, ça ne pose de problème à personne et ensuite ils iront ensemble faire la troisième mi-temps. Ce qu’on appelle un sport de voyous pratiqué par des gentlemen. La politique, c’est un sport de voyous pratiqué par des voyous. »

    Que voilà une haute conception de la politique et de la démocratie. Si c’est ce que l’on répand dans l’opinion, on ne peut pas s’étonner du niveau de l’abstention : les citoyens laissent les voyous entre eux.

  • Démocratie en ruine

    Deux cantonales partielles ont eu lieu hier, dans la région d’Arras. Dans l’une, le candidat socialiste a frôlé les 50%. Avec 1.810 voix. Sur 13.383 inscrits. Soit moins de 14% des suffrages des inscrits. Dans l’autre, la configuration est similaire, avec un score moins « élevé » pour la candidate socialiste. Dans la première, l’abstention a été de 72,78%. Dans la seconde, l’abstention a été de 72,31%.

    Le score du FN n’est pas négligeable : 8,21 et 10,59. Mais dans ce contexte de désaffection, cela ne fait pas non plus beaucoup de voix.

  • La rentrée de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a tenu ce matin sa conférence de presse de rentrée, tout en remarquant qu’on pouvait se demander si cette expression avait encore un sens dans la mesure où Nicolas Sarkozy a tenu les premières pages des journaux tout au long de l’été, et poursuit en permanence une agitation médiatique tous azimuts. Laquelle a « pour but d’endormir l’opinion ». Il le fait, souligne Jean-Marie Le Pen, « en utilisant une technique très élaborée, basée sur la sémiologie, destinée à déclencher des réflexes pavloviens dans l’opinion ».

    Dans nombre de domaines, « il se tourne dans la bonne direction, fait une déclaration tonitruante d’intention, fait un pas en avant... » On croit qu’il prend son élan, mais il fait semblant. Tout est dans l’apparence : c’est toujours l’illusionniste qui est à l’œuvre.

    De ce fait, il n’y a « aucune rupture, aucune vraie réforme ». On constate que le souci de Nicolas Sarkozy est d’éviter le conflit. Mais on ne peut pas toujours éviter les conflits lorsqu’on fait de la politique.

    Il y a un seul domaine « où il avance sabre au clair » et opère un vrai changement... dans la mauvaise direction : la politique étrangère. Il fait subir à la politique étrangère de la France un tournant atlantique, se rapproche des Etats-Unis, attaque l’Iran et la Russie , rompt ainsi avec la ligne traditionnelle de la France au risque de « provoquer des inimitiés inutiles », notamment avec la Russie dont nous sommes solidaires dans l’arc boréal, et change l’image de la France dans le monde arabe, ce qui peut être dangereux.

    Il a une « ligne un peu idéologique, un peu aventuriste », qui tranche avec celle de Jacques Chirac, dont Jean-Marie Le Pen rappelle qu’il était l’ennemi, mais on doit reconnaître qu’au moins il avait su conserver l’indépendance de la politique étrangère de la France.

    En outre, Nicolas Sarkozy veut faire passer la Constitution européenne, sous la forme du « mini-traité », et poursuivre les négociations avec la Turquie , contre l’avis des Français.

    Au vu de la dernière cote de popularité de Sarkozy, en baisse, Jean-Marie Le Pen pense que les Français commencent à comprendre. D’autant que tous les indicateurs économiques sont au rouge vif. « Ceux qui ont prétendu éradiquer le FN vont en être pour leurs frais. » Car il va y avoir « un retour de balancier », et le programme du FN « n’a pas pris une ride ».

    Interrogé sur sa participation à un colloque du mouvement Egalité et Réconciliation d’Alain Soral, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu’il répondait aux invitations qui lui sont faites s’il juge utile d’y répondre, et qu’il ne va pas seulement à ce colloque (il doit aussi aller au congrès du parti populiste, notamment, et il a indiqué qu’il serait présent à la manifestation organisée le 22 septembre par le collectif France indépendante contre le « mini-traité »). Car il ne veut rien négliger qui puisse « redonner vigueur à l’opposition nationale », dont le Front national est la première formation.

  • Missions, commissions, comités...

    Le comité de réflexion sur les institutions va entamer à partir du 11 septembre la « deuxième phase de ses travaux », avec l’audition des principaux responsables politiques, administratifs et judicaires du pays, a indiqué son président Edouard Balladur lors d’une conférence de presse.

    Jusqu’au 26 septembre, les 13 membres recevront notamment Patrick Devedjian, François Hollande, François Bayrou, Jean-Marie Le Pen, Marie-George Buffet.

    Au moins ce comité a un intérêt : celui de montrer que Jean-Marie Le Pen est une personnalité que l’on doit entendre...

  • Du nouveau sur le site du FN

    Une nouvelle rubrique est désormais en ligne sur www.frontnational.com :

    « Près de chez vous ».

    Pour ses premiers numéros, Marie-Thérèse Fesenbeck, secrétaire départementale des Pyrénées Orientales, et Bruno Bilde, conseiller régional de Lorraine, parlent de leur actualité locale.

    A noter d'autre part une interview téléphonique de Bruno Gollnisch, qui parle de sa santé et des municipales. Il n'est pas inutile de l'entendre, afin de constater que la lourde opération qu'il a subie n'a entammé en rien son dynamisme, comme j'avais eu l'occasion de m'en rendre compte moi-même quelques jours avant.

  • L’échec du « Nouveau Centre »

    Le « Nouveau Centre », c’est-à-dire la fraction de l’UDF qui n’a pas suivi Bayrou, n’aura pas de financement public.

    Il faut avoir eu 50 candidats ayant obtenu 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions. Mais 43 candidats seulement répondent à ce critère, selon le Nouveau Centre lui-même... qui en appelle à un nouveau calcul prenant en compte le fait que les préfectures n’ont été informées de l’existence du nouveau parti qu’au milieu de la semaine des inscriptions des candidats...  Les chiffres officiels seront publiés dans un décret que l’on attend « à partir de février 2008 », selon la Commission des comptes de campagne.

    Sarkozy avait tout fait pour se constituer un parti centriste croupion de l’UMP, avec des élus UDF qui avaient rallié sa cause en étant ainsi quasi certains d’être réélus, avec l’appui de l’UMP. Et le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a été en outre récompensé de sa fidélité par le portefeuille de la Défense. Sarkozy a ainsi réussi à fabriquer, mais de justesse, un groupe « Nouveau Centre » à l’Assemblée nationale. Mais il n’a pas réussi, a priori, à en faire un parti subventionné.

    Le président du groupe, François Sauvadet, réagit ainsi : « La loi sur le financement public présente des inconvénients majeurs, qu’il faut corriger : comment un parti qui a un groupe à l’Assemblée pourrait-il ne pas avoir de financement public ? »

    C’est une bonne question, qui attire l’attention sur la véritable anomalie. La réponse est que ce groupe est bidon, fabriqué artificiellement avec des députés élus en réalité par des voix UMP, sous l’étiquette d’un parti qui n’est pas représentatif (puisque le seuil de 50 candidats ayant obtenu 1% dans 50 circonscriptions n’est rien d’autre qu’une  règle de représentativité).

    Et de cette question découle tout naturellement une autre question, soulignant l’anomalie symétrique : comment un parti, le Front national, qui répond très largement aux critères de représentativité et qui a des millions d’électeurs, peut-il ne pas avoir de groupe à l’Assemblée nationale ?

  • Un certain Razzye Hammadi

    Razzye Hammadi va-t-il être envoyé au casse-pipe par le PS à Hénin-Beaumont contre Steeve Briois et Marine Le Pen ? La Voix du Nord le juge probable. Selon Steeve Briois, c’est une certitude. Selon des « sources proches de la direction du PS » interrogées par l’AFP, « des responsables locaux socialistes ont proposé à Razzye Hammadi de prendre la tête de liste à Hénin-Beaumont, mais rien n’est tranché ». Et le principal intéressé répond : « Les premiers informés seront les habitants d’Hénin-Beaumont. »

    Qui est Razzye Hammadi ? C’est le président du MJS (mouvement des jeunes socialistes). Il est inconnu, mais le PS envisagerait précisément de le faire connaître en le parachutant à Hénin-Beaumont contre Marine Le Pen. Selon un curieux sondage paru au mois d’août, il aurait déjà une notoriété (où cela ? au MJS ?) bien supérieure à celle des autres membres de la « jeune garde », tels Benoît Hamon ou Manuel Valls. Razzye Hammadi était passé à Hénin-Beaumont pendant la campagne des législatives. Il est l’homme qui combat le Front national en disant notamment : « Ils veulent tuer tous les juifs et tous les noirs », ce qui suffit à montrer le niveau politique du personnage. (La preuve est ici, et quand son interlocuteur lui fait remarquer que « c’est dommage de caricaturer », il répond : « Mais c’est la vérité ! »)

    Dans un communiqué, Steeve Briois « se félicite du parachutage d’un troisième couteau du PS pour les prochaines municipales d’Hénin-Beaumont ». Il souligne que Razzye Hammadi est totalement inconnu de la très grande majorité des habitants alors que l’élection est une « relation de confiance entre un homme et une ville », et constate que « c’est désormais une habitude des partis politiques d’envoyer un candidat issu de l’immigration dans des endroits perdus d’avance ». L’UMP avait envoyé Nesredine Ramdani pour les législatives. « Nul doute que les électeurs d’Hénin-Beaumont renvoient monsieur Hammadi de notre cité comme ils l’ont fait avec le candidat UMP Nesredine Ramdani. »

    Steeve Briois tient donc à « féliciter le PS pour ses idées lumineuses et pour la division qu’engendre une troisième liste estampillée proche du PS ».

    Le paysage socialiste est en effet pour le moins chaotique à Hénin-Beaumont. Le maire actuel Gérard Dalongeville compte se représenter. C’est sa liste dissidente qui a été élue aux dernières municipales, contre la liste officielle du PS menée par l’ancien maire Pierre Darchicourt. Le poulain de ce dernier, Daniel Duquenne, est censé conduire la liste PS officielle. S’il est évincé au profit de Razzye Hammadi, il pourrait à son tour conduire une liste dissidente...

    Voilà pourquoi, de quelque côté qu’on l’observe, la candidature de Razzye Hammadi est une bonne nouvelle pour le Front national.

  • Le MPF « négocie » avec l’UMP...

    Le secrétaire général du MPF Guillaume Peltier indique à l’AFP qu’il rencontre régulièrement Alain Marleix, le secrétaire national de l’UMP aux élections, pour préparer les municipales et les cantonales. « L’idée générale, c’est qu’il y ait des alliances dès le premier tour, avec un certain nombre de candidats MPF sur les listes UMP », dit-il.

    Ce n’est pas une surprise.

    En revanche, ce n’est pas non plus une surprise, il écarte tout rapprochement avec le FN ou le MNR. Une telle alliance locale n’est pas possible, ajoute-t-il, tant que ces deux partis « n’auront pas changé de stratégie et reconnu leur erreurs sur le fond ».

    Autrement dit, tant qu’ils n’auront pas compris que la bonne stratégie est de faire semblant de s’opposer à l’UMP et de rentrer ensuite au bercail, et qu’ils n’auront pas reconnu que c’est une erreur de faire campagne sur ses convictions, qui sont globalement celles du MPF.

    C’est amusant.

  • Martinez et Ratatouille

    Jean-Claude Martinez organise le premier colloque Identité-Traditions-Souveraineté à Biarritz les 8 et 9 septembre : « Faire de la politique : pour aller où ? Avec qui ? Comment ? »

    Le dépliant de présentation s’ouvre sur le dessin du rat du nouveau film de Walt Disney : « Et si l’avenir c’était Ratatouille ? »

    Jean-Claude Martinez souligne que face à la mondialisation qui agresse le politique et la démocratie, on constate un déficit d’imagination et un piétinement de l’action gouvernementale, « réduite au massage médiatique, sans message politique ».

    C’est pourquoi Jean-Claude Martinez résume la  réflexion menée au cours de ce colloque par cette réplique du critique culinaire dans le film Ratatouille : « Servez-moi une perspective. »

    Outre Jean-Claude Martinez interviendront Patrick Saerens (ICHEC de Bruxelles), Jean-Baptiste Geffroy (université de Poitiers), Thierry Bouclier (avocat), Jean-Pierre Thiollet (journaliste), Lure Pontes Vieira (avocat brésilien), Gaston Kongbre (doctorant de Centre-Afrique), Liliana Gonzalez (doctorante vénézuélienne), les députés européens Paul-Marie Coûteaux et Fernand Le Rachinel.

    Renseignements auprès de Jean-Claude Martinez au 04 67 58 28 77.