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Politique française - Page 100

  • Polynésie : c’est reparti

    En décembre dernier, Gaston Flosse avait mis fin au règne éphémère des indépendantistes d’Oscar Temaru, et à la longue crise politique qui secouait la Polynésie , en faisant élire son poulain Gaston Tong Sang. Mais celui-ci a été de plus en plus contesté au sein même de son parti. Au point que Gaston Flosse s’est allié avec son ennemi Temaru pour faire tomber son poulain... La motion de censure a été votée par 35 voix, alors que 29 étaient nécessaires. La prochaine élection du président du gouvernement aura lieu le 10 septembre. Ce pourrait être Oscar Temaru...

    Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Christian Estrosi est sur place, à l’occasion d’une visite programmée de longue date. Il s’est prononcé en faveur d’élections anticipées, avec un mode de scrutin « plus transparent »...

  • Le Pen et les municipales

    Interrogé par l’AFP sur la préparation des élections municipales, Jean-Marie Le Pen a déclaré : « Nous allons présenter le plus de candidats possibles, mais ce sera un peu en relation avec nos moyens financiers. Les candidats devront eux-mêmes essayer de trouver leur propre financement », le FN fournissant « peut-être des affiches ».

    Il n’a pas exclu que des listes municipales associent aux candidats FN des candidats du MNR voire du MPF ou d’autres formations : « Ce n’est pas impossible, mais en tous les cas, s’il y a des accords, ils passeront par le visa national : il ne sera pas laissé à chacun licence de faire comme il l’entend. »

    Il a indiqué que la souscription lancée après les législatives a permis de recueillir « presque un million d’euros », et que « cela va continuer ».

  • Kouchner démission !

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Bernard Kouchner s’excuse pour avoir « interféré » dans les affaires irakiennes, en se prononçant pour le remplacement du Premier ministre irakien.

    Mais il n’a pas seulement interféré. Il s’agit d’une ingérence caractérisée, non seulement dans les affaires irakiennes, mais aussi dans les affaires américaines.

    Bernard Kouchner s’est comporté, non en ministre français des Affaires étrangères, mais en politicien américain participant au débat qui agite les Américains sur la politique menée par leur vassal irakien.

    Bernard Kouchner ne doit pas seulement s’excuser. Il doit démissionner.

  • La santé de Bruno Gollnisch

    Bruno Gollnisch va aussi bien que possible après le quadruple pontage qu’il a dû subir (réalisé à l’aide de deux artères des jambes et des artères mammaires, ce qui ne lui permettra plus d’allaiter, comme il le remarque dans une lettre à ses amis...). Après avoir passé quelques jours dans sa maison de campagne, il entre pour plusieurs semaines dans une institution de rééducation pour que s’établisse une bonne vascularisation du cœur. Il remercie tous ceux qui lui ont adressé des témoignages de sympathie « qui lui vont droit au cœur, c’est le cas de le dire ».

    On voit que Bruno Gollnisch n’a pas perdu le sens de l’humour. Et s’il doit organiser divers intérims, il reste politiquement informé et réactif (cf. son communiqué sur Raymond Barre), avant de pouvoir reprendre pleinement ses activités.

  • Bruno Gollnisch salue la mémoire de Raymond Barre

    Communiqué de Bruno Gollnisch (25 août)

    Très au-delà des légitimes divergences politiques qui nous ont loyalement opposé, à l’Assemblée nationale, au conseil régional Rhône-Alpes, ou au conseil municipal de Lyon, je salue la mémoire de M. Raymond Barre pour son indépendance d’esprit et son sens de l’Etat.

    Universitaire, éloigné de tout préjugé, il avait personnellement éprouvé à quel point le torrent médiatico-politique pouvait, à partir de l’utilisation d’un mot extrait de son contexte, s’acharner contre les esprits libres.

    Ceci l’avait sans doute porté à prendre la défense de l’adversaire que j’avais été au moment où les attaques contre moi avaient quasiment un caractère d’obligation.

    Honneur à celui qui, dans de telles circonstances, a refusé de hurler avec les loups.

  • Raymond Barre, un honnête homme

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Raymond Barre, mondialiste et européiste, incarnait, sur ces plans-là, le contraire de ce que défend le Front National.

    Mais nous ne pouvons pas oublier qu’il fut l’une des très rares personnalités de la classe politique à ne pas participer à la diabolisation du Front National.

    Il a toujours montré une grande indépendance d’esprit vis-à-vis du microcosme politiquement correct, n’hésitant pas notamment à rappeler les valeurs du travail, de la famille et de la patrie, à dire ouvertement ce qu’était le vrai fondement du procès Papon, ou à souligner à Lyon le bien qu’il pensait de Bruno Gollnisch, en sachant qu’il serait vilipendé pour tout cela.

    Raymond Barre était un honnête homme, et ceux qui aujourd’hui font semblant de lui rendre hommage feraient bien de s’inspirer de son exemple.

    (N.B. Lorsqu'il était Premier ministre, Raymond Barre avait osé recevoir Jean-Marie Le Pen.)

  • Légèreté de l’un, ou alibi de l’autre ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Un nouveau dispositif de crédit d’impôt pour les acquéreurs d’une résidence principale a été adopté en conseil des ministres, après la censure du dispositif initial par le Conseil constitutionnel.

    C’est avec une certaine légèreté que Mme Lagarde annonce triomphalement la nouvelle mesure.

    Car les raisons de la censure par le Conseil constitutionnel ne sont en aucune manière supprimées : la « rupture d’égalité entre contribuables » demeure entre ceux qui sont déjà propriétaires (depuis le 6 mai) et ceux qui vont emprunter pour le devenir ; et l’on se garde d’affirmer que le coût de la nouvelle mesure soit sensiblement inférieur à celui de la première, que le Conseil constitutionnel avait considéré comme « hors de proportion avec l’effet incitatif attendu ».

    D’autre part, on ne nous parle plus des emprunts souscrits avant le 6 mai, alors que le président de la République avait insisté sur cet aspect de son projet.

    Devant cette comédie en trois actes (en attendant la suite), on ne peut pas exclure que le Conseil constitutionnel ne soit chargé de fournir un alibi à ceux qui ne veulent pas tenir leurs promesses...

  • Les Verts ne seront plus bordéliques...

    Les « journées d’été des Verts » se sont ouvertes hier à Quimper. Elles doivent être l’occasion de définir un processus de réforme du parti.

    « On était bordélique et on va changer », a promis Denis Beaupin.

    On attend de voir pour voir...

    En attendant il n’y en a pas deux qui soient d’accord sur la réforme à mettre en œuvre...

  • Besancenot veut révolutionner le trotskisme

    Le Parisien titre : « Besancenot veut supprimer la LCR  ». Et dans l’entretien, il affirme que «  la LCR n’a plus vocation à exister ».

    Qu’on ne se réjouisse pas trop vite. En fait il veut « rassembler tous les anticapitalistes et tous les partisans d’un changement de société dans une nouvelle formation », dont le « congrès constitutif pourrait intervenir l’an prochain ».

    Et il n’est pas question de supprimer la LCR tant que cet objectif ne sera pas atteint, précise-t-il à l’AFP. « L’idée est un dépassement de la LCR.  » « Les échéances municipales seront une étape importante pour élargir nos horizons et après ces élections, on voudrait aboutir à la constitution de ce nouveau parti. »

    Alors on ne pourra plus dire que deux trotskistes ça fait un parti, et trois trotskistes une scission ?

    Mais on a vu comment les anticapitalistes se sont « rassemblés » pour la présidentielle, la France étant le seul pays au monde à avoir trois candidats trotskistes, un communiste, un altermondialiste soutenu par des trotskistes...

  • Le Pen et les cent jours de Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen a été interrogé par l’AFP sur les cent premiers jours de la présidence de Nicolas Sarkozy.

    « Il ne semble pas s’engager franchement dans les réformes qu’il avait promises », dit-il, mais il y a « deux changements fondamentaux, en direction de l’Amérique de Bush et en direction de l’Europe de Bruxelles ».

    La relance du traité européen est « la remise en route, par un biais parlementaire, d’une opération qui aurait dû être caduque » après le référendum.

    Le choix des Etats-Unis comme destination de vacances « impliquait évidemment une invitation du président » américain. « Tout cela me paraît marquer un retournement assez spectaculaire de la politique étrangère de la France.  Avec Sarkozy, la France rentre dans le rang. Elle rentre dans le camp atlantique. »

    « Pour le reste, on ne voit pas de rupture », a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy « se tourne dans la bonne direction, fait quelques pas et généralement s’arrête ».

    Soulignant « l’effondrement constant de notre balance commerciale, et notre très médiocre croissance », il reconnaît qu’on « ne peut pas exiger que tout soit mis en route au bout de trois mois : c’est plutôt à la fin de l’année qu’on fera un bilan ».