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Politique française - Page 92

  • Trop tard ?

    Certains regrettent que la mise en examen de Jacques Chirac arrive bien tard, trop tard. Mais il ne pouvait pas en être autrement, puisque Jacques Chirac avait pris bien soin d’être intouchable pendant tout le temps de ses mandats élyséens.

    C’est ce que souligne malgré lui Roland Dumas, lorsqu’il « regrette » cette mise en examen parce que, dit-il, « l’affaire avait été réglée par les deux décisions du Conseil constitutionnel et de la Cour de cassation ». L’enquête qui visait Jacques Chirac avait en effet été bloquée en 1999 par le Conseil constitutionnel, présidé par... Roland Dumas. On était alors en pleine affaire Dumas (Elf, Deviers-Joncour...). En 2003, Roland Dumas sera miraculeusement relaxé en appel après avoir été lourdement condamné en première instance. On se souviendra aussi que Roland Dumas avait démissionné du Conseil constitutionnel en 2000, alors qu’il n’était que mis en examen. On pourra le rappeler aux chiraquiens qui affirment que la place de Jacques Chirac au Conseil constitutionnel n’est absolument pas remise en cause...

    Jacques Chirac, dit encore Roland Dumas, « venait d’être élu par les Français : ouvrir à ce moment-là un débat qui le mettait en cause sur les dossiers dont vous parlez, quand on ne sait pas ce qu’ils vont devenir, c’était quand même quelque chose qui portait préjudice à la France.  »

    Mais ce qui porte préjudice à la France, c’est que cette affaire (et quelques autres...) ait empoisonné le climat politique pendant si longtemps, et qu’elle continue de l’empoisonner au lieu d’avoir été réglée en son temps. (cf. le communiqué de Jean-Marie Le Pen)

  • Le sceau présidentiel de la corruption

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La mise en examen de Jacques Chirac pour détournement de fonds publics est le sceau présidentiel apposé aux minutes de la corruption politique de ces dernières décennies.
    Une corruption dans laquelle ont trempé tous les partis politiques, à l’exception du Front National.

    Une fois encore l’image de la France est salie par celui dont la fonction était de la valoriser.

    La malédiction Chirac est décidément interminable.

  • La proportionnelle qui s’en va...

    Trois députés UMP, Alain Gest, Bernard Debré et Louis Giscard d’Estaing, annoncent la création d’un comité « pour le lien direct avec les électeurs », autrement dit contre toute dose de proportionnelle aux élections législatives. Ils disent avoir le soutien d’une centaine de députés, et ils peuvent compter sur celui du président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer.

    Après moultes hésitations, Nicolas Sarkozy avait fini par promettre l’instillation d’une dose de proportionnelle. Le comité Balladur proposait que 20 ou 30 députés soient élus à la proportionnelle, ce qui était dérisoire. Dans sa lettre d’orientation à Fillon sur la réforme des institutions, Nicolas Sarkozy en a quasiment abandonné l’idée, se prononçant pour un renforcement de la proportionnelle au Sénat, tout en demandant au Premier ministre de « soumettre néanmoins au débat les deux options ».

    Le comité des trois députés n’aura donc pas de peine à faire valoir son opposition. Et la promesse d’une dose de proportionnelle sera, comme les autres, enterrée.

  • La grève n’est pas la solution

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les grèves qui paralysent la France sont la triste illustration d’une continuité qui attend désespérément la rupture.

    Les gréviculteurs manifestent une fois de plus leur incommensurable mépris des entreprises, des travailleurs, des parents d’élèves, des mères de famille.

    Les fonctionnaires ne sont pas les seuls Français à avoir des problèmes de pouvoir d’achat. Et ce n’est pas en pénalisant leurs concitoyens, en aggravant leurs difficultés, qu’ils arrangeront la situation.

    Redisons que la grève est un moyen désuet et ruineux de solution des problèmes sociaux.

    Seule une politique de solidarité nationale, de fraternité nationale, qui rompe avec l’euromondialisme destructeur, peut enrayer le déclin général et engager la société tout entière sur la voie du renouveau.

  • Lilian Thuram pas choqué...

    Communiqué d’Huguette Fatna

    Huguette Fatna, secrétaire nationale du FN aux DOM-TOM, juge inadmissible les propos de Lilian Thuram, capitaine de l’équipe de France de football, qui a déclaré ne pas être « choqué » par les sifflets qui ont accompagné la Marseillaise , lors du match amical France-Maroc du 16 novembre.

    Une réaction d’autant plus scandaleuse qu’elle émane d’un sportif qui a investi le champ politique, qui est membre du Haut conseil pour l’intégration et réclame à cor et à cri des sanctions lourdes contre le racisme dans les stades.

    En tant que Français, et capitaine de l’équipe de France, Lilian Thuram avait le devoir de condamner ces sifflets qui sont une forme de racisme anti-français. En légitimant l’attitude d’une partie des spectateurs, dont beaucoup de jeunes originaires de banlieue, il discrédite le combat qu’il entend mener pour le respect et le civisme et ne fait pas honneur à nos compatriotes d’Outre-mer dont beaucoup se sont dignement illustrés dans les rangs de l’équipe de France de football.

  • Dans la famille Dati, voici Omar

    Le parquet a requis hier une peine de sept mois de prison ferme à l’encontre d’Omar Dati, 36 ans, poursuivi pour trafic de stupéfiants en récidive. On nous précise que les faits remontent à 2004-2005 et sont donc antérieurs à la loi sur la peine plancher.

    Il ne faut pas confondre Omar Dati et Jamal Dati (autre frère du ministre de la Justice ), qui a été condamné quant à lui en août dernier à un an de prison, également pour trafic de stupéfiants.

  • Conseiller très spécial

    Mohamed Abdi, secrétaire général de « Ni putes ni soumises » et conseiller spécial de Fadela Amara, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville , a été condamné définitivement à 18 mois de prison avec sursis pour escroquerie à la formation. La Cour de cassation a en effet confirmé l’arrêt de la cour d’appel de Lyon, qui remonte au 17 mai 2006.

    Mohamed Abdi est condamné pour avoir eu recours à de fausses attestations de présence et de fausses attestations de formation, lorsqu’il s’occupait, entre 1994 et 1997, des ressources humaines d’une société de gardiennage. Confrontée à des difficultés financières, l’entreprise avait recours à des contrats de qualification, qui lui permettaient d’obtenir l’exonération de certaines charges, des primes à l’embauche ou le remboursement de frais de formation. Or les organismes de formation auxquels elle avait recours étaient fictifs.

    Pour sa défense, Mohamed Abdi a déclaré au Parisien (qui a révélé l’arrêt de la Cour de cassation le 14 novembre dernier), que « de nombreux jeunes » avaient ainsi pu trouver un travail...

  • Le « Nouveau Centre » devient polynésien...

    Comme prévu, le pseudopode centriste de l’UMP, le « Nouveau Centre », que préside le ministre de la Défense Hervé Morin, et le petit parti polynésien Fetia Api ont conclu une « convention de financement » qui permettra aux centristes ralliés à Sarkozy de bénéficier d’un financement public.

    En clair, les parlementaires du Nouveau Centre vont se rattacher à Fetia Api (« Nouvelle Etoile »), qui a un élu en Polynésie et va se retrouver avec 21 députés et plusieurs sénateurs de métropole...

    Fetia Api, qui bénéficiait de... 13.000 euros de financement public, va donc voir son enveloppe grimper brutalement à environ 1 million d’euros... qui seront évidemment reversés au Nouveau Centre, moins une commission de 20.000 euros...

    François Sauvadet, le président du groupe à l’Assemblée nationale, souligne lui-même que c’est une situation « ubuesque », mais il le dit uniquement pour faire prendre conscience de la « nécessité de réformer le système »...

    Il y a quelques semaines, le Nouveau Centre avait tenté de faire passer une proposition de loi modifiant le système du financement public, mais, malgré l’appui de l’UMP, la proposition avait été abandonnée, les socialistes et le MoDem ayant bruyamment montré qu’il s’agissait d’une loi bénéficiant au seul « Nouveau Centre ».

    Les gesticulations incessantes du parti d’Hervé Morin ne font que souligner à quel point son existence est artificielle. Si le « Nouveau Centre » ne peut pas bénéficier, en tant que tel, du financement public, c’est parce qu’il n’a pas obtenu 1% des voix dans 50 circonscriptions. Il n’est donc pas du tout représentatif. L’anomalie n’est pas qu’il ne puisse pas prétendre au financement public, mais qu’avec de si faibles scores il ait un groupe parlementaire...

  • Le congrès du FN

    Sur le site du FN on trouvera la liste des nouveaux membres de comité central, du bureau politique, du bureau exécutif, le discours de Marine Le Pen du dimanche matin, et le discours de clôture de Jean-Marie Le Pen.

    Il y a désormais deux vice-présidents exécutifs : Bruno Gollnisch, chargé des affaires européennes et étrangères et de l’adaptation du programme (suite des CAP, les comités institués pour l’élection présidentielle), et Marine Le Pen, responsable de la communication, de la formation et de la propagande. Au bureau exécutif, Wallerand de Saint Just remplace Martine Lehideux.

    A l’élection du comité central, Bruno Gollnisch a obtenu 85,14% de voix, Marine Le Pen 75,76%. (Quant à moi je suis12e avec 46,41%.) A noter que dans la liste donnée sur le site du FN seuls les 100 premiers sont dans l’ordre du nombre de voix qu’ils ont obtenu. Les suivants ont été « cooptés », en fait nommés par Jean-Marie Le Pen (c’est ce qui explique par exemple que Jean-François Jalkh et Wallerand de Saint Just soient cités ensuite : ils ne sont pas arrivés 101e et 102e : ils ne pouvaient pas se présenter parce qu’ils étaient les organisateurs de l’élection).

  • France 3 indésirable à Hénin-Beaumont

    Steeve Briois a envoyé une lettre ouverte à la direction de France 3/Nord-Pas-de-Calais pour demander des excuses à la journaliste qui a couvert l’affaire des agresseurs de Marine Le Pen et l’informer qu’en l’absence d’explications, il n’acceptera plus que la chaîne suive les militants du FN, « même au cours de la campagne municipale d’Hénin-Beaumont qui sera pourtant l’une des plus médiatisées ».

    A propos de cette campagne, on apprend que le PS aurait désormais choisi Marie-Noëlle Lieneman comme numéro 2 de la liste du maire sortant. On ne peut que se féliciter de ce parachutage de celle qui avait déjà été la béquille malheureuse de Jacques Mellick aux législatives de 2002, réagit Steeve Briois.