Les observateurs de la vie politique s’étaient étonnés d’une déclaration de Nicolas Perruchot déplorant « le manque de cohérence et de lisibilité du gouvernement ». De la part du porte-parole d’un parti qui n’existe que par la grâce de Sarkozy et de l’UMP, c’était en effet pour le moins surprenant. Le « Nouveau Centre » allait-il s’émanciper et mordre la main qui le nourrit ?
Que nenni. Aujourd’hui, Nicolas Perruchot a annoncé sa « démission ». Et à la lecture de son communiqué, on comprend bien qu’il a été proprement démissionné de sa fonction de porte-parole...
Reste le problème crucial du financement du pseudopode, d’autant que la date limite des demandes est le 30 novembre.
Les stratèges du parti ont eu une idée géniale : « On est en train de trouver une solution technique avec un parti polynésien ami », explique François Sauvadet : le Nouveau Centre va se rattacher au Fetia Api (« Nouvelle Etoile »), tout petit parti polynésien qui a un seul élu à l’assemblée locale mais bénéficie du financement public en raison des règles spécifiques pour l’outre-mer...
On ne sait pas encore si les députés du Nouveau Centre devront arriver à l’Assemblée nationale avec un collier de fleurs.