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Politique française - Page 36

  • En France on n’a plus que 75 députés

    On nous assure que « l’Assemblée nationale » a adopté ce matin la nouvelle carte de France à 13 régions.

    Il y a eu 52 voix pour, et 23 contre.

    Non, il ne s’agit pas d’une commission. Il s’agit bien de « l’Assemblée nationale ».

    C’est en application d’un plan pour faire des économies, sans doute…

  • Pauvre type

    Jacques Toubon a passé avec succès ses auditons devant les commissions des lois et de l’Assemblée nationale et il gagne, à 73 ans, le hochet doré de « Défenseur des droits » que lui offre François Hollande.

    Pour cela, il s’est mis à plat ventre devant les socialistes. Il a certes eu tort de voter contre l’abolition de la peine de mort, il a certes eu tort de voter contre la dépénalisation de l’homosexualité, il a certes eu tort de batailler contre la loi Gayssot. Mais ça c’était avant, et il ne faut pas faire d’anachronisme. Maintenant il aurait une tout autre attitude.

    Il ne se souvient que d’une véritable erreur, qu’il confesse : ne pas avoir pas exclu de l'amnistie en 1995 les « commandos anti-avortement »...

    Pour faire bonne mesure, il a ajouté qu’il était pour la PMA et pour la reconnaissance des enfants nés par GPA à l’étranger, et, bien entendu, pour le droit de vote des étrangers…

  • Leur démocratie ne s’arrange pas

    Il y avait 27 députés en séance hier à l’Assemblée (donc 550 députés absents) pour la discussion du projet de loi, si important paraît-il, de faux parents et de non-famille. Un amendement a été voté par 17 voix contre 13, le président de séance votant pour être sûr que ça passe...

    Puis la discussion a été reportée sine die.

  • La faute politique

    « On fera une fournée la prochaine fois. »

    Force est de constater que les boulangers n’ont pas réagi à la dernière provocation antimitrons de Jean-Marie Le Pen. Pourtant le Figaro venait de nous avertir que les boulangers sont les nouvelles cibles de délinquants hyperviolents.

    Mais la vraie phrase politique de la nouvelle polémique est la réponse de Jean-Marie Le Pen à la réaction de sa fille :

    « Je considère que la faute politique, ce sont ceux qui se sont alignés sur la pensée unique et qui voulaient ressembler aux autres partis politiques. Je crois que ce sont eux qui ont fait une faute politique, pas moi. »

    Malheureusement, c’est bien Jean-Marie Le Pen qui a mis sa fille aux commandes, et avec elle le favori de sa fille qu’il connaissait parfaitement.

  • Manuel Valls dit n’importe quoi

    A propos de Mehdi Nemmouche et de ses semblables, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré :

    « Nous pouvons déchoir de la nationalité ceux qui s’attaquent aux intérêts fondamentaux de notre pays. Il n’y a pas de tabou. »

    C’est ce qu’en 2010, député d’opposition, il appelait un « débat nauséabond et absurde ». Mais aujourd’hui il doit montrer qu’il est un dirigeant ferme et intrépide.

    Sauf que, non, nous ne pouvons pas.

    Pour déchoir quelqu’un de la nationalité française, il faut que cette personne ne soit pas née française mais ait acquis la nationalité française. Or la (quasi ?) totalité des jihadistes, à commencer par Mehdi Nemmouche, sont nés français, puisqu’on distribue la nationalité française à tout le monde depuis très longtemps : ses parents étaient déjà français.

    La possibilité est même encore plus restreinte que cela : il faut que les faits reprochés se soient produits avant l’acquisition de la nationalité française ou dans les dix ans qui ont suivi.

    Donc même Manuel Valls ne peut pas être déchu de la nationalité française pour incompétence notoire et démagogie aiguë…

  • Hollande: regardez par ici !

    L’annonce de la « réforme des territoires » par François Hollande n’est à l’évidence qu’une façon de faire parler, pour un temps, d’autre chose que du chômage, de l’insécurité, de l’immigration, de la faillite économique…

    A l’évidence, quand on regarde la carte qu’il nous a pondue, et qui n’a aucun sens.

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    Hollande explique que les régions « sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante ». Et que fait-il ? Il laisse intacts les soi-disant « Pays de la Loire » qui ne ressemblent à rien, et la Bretagne, toujours amputé de la Loire-Atlantique alors même que Jean-Marc Ayrault était favorable au retour de ce département dans sa province. On constate que le Nord-Pas-de-Calais, et d’autres, restent soi-disant « à l’étroit »… Tandis que plusieurs regroupements ne correspondent à rien.

    Plus important en fait est le projet de noyer définitivement les communes dans des intercommunalités qui devront avoir au moins 20.000 habitants et qui disposeront de l’essentiel des pouvoirs attribués aux communes ; et d’enlever aux conseils généraux l’essentiel de leurs attributions, pour les attribuer soit aux régions soit aux intercommunalités, et supprimer les conseils généraux, devenus conseils départementaux, en… 2020. Parce qu’il croit qu’il sera toujours là en 2020, avec sa « majorité » socialiste…

    En attendant, tout le monde n’est pas content dans la majorité, et il est significatif que le premier parti à avoir manifesté son mécontentement, de façon immédiate, a été le parti radical de gauche, le seul allié du PS.

  • Aux fous !

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    Il est urgent de créer une nouvelle branche de la psychiatrie, pour soigner les grands malades (tous « spécialistes » de ceci ou de cela) qui affirment dans les médias que les jihadistes n’ont « rien à voir » avec l’islam, et même, désormais, que leur idéologie et leurs activités sont « contraires à l’islam ». Au point que les mots jihad et jihadistes sont déconnectés de toute référence à l’islam, ce qui est typique d’un comportement schizophrène. Et que l'on invente même un jihad « français ».

    Ces propos commençaient à se répandre dangereusement, mais aujourd’hui ils deviennent un matraquage médiatique de nature névrotique et hystérique. Un traitement s’impose d’urgence.

    Pour les formes les plus bénignes (il y en a encore), peut-être pourrait-on commencer par la visite d’une librairie musulmane, afin de montrer au malade que le jihad est dans le Coran une obligation pour tout musulman, et que tout traité d’islam a un chapitre sur le jihad.

    Peut-être pourrait-on aussi ne pas bannir du vocabulaire les mots « islam » et « musulman » dès qu’on parle d’un assassin qui a cette religion.

    Le procureur de Paris dit qu’au cours de ses séjours en prison Mehdi Nemmouche « faisait du prosélytisme extrémiste et fréquentait des détenus radicaux, faisant des appels à la prière collective en promenade ». Il réclamait la messe de saint Pie V, fréquentait des amis de Borloo et appelait à la prière du rosaire ?

    Quant au ministre de l’Intérieur, il est tellement persuadé que le jihadisme est contraire à l’islam qu’il « veut faire en sorte qu'il y ait des imams formés qui savent ce qu'est l'islam, qui en ont la culture, qui aillent expliquer cela dans les prisons ».

    Mais bien sûr.

    A l’adresse du ministre de l’Intérieur (si par hasard quelqu’un pouvait lui faire parvenir ce qui suit), et dans le cadre précis de l’affaire Mehdi Nemmouche, voici quelques citations des deux principaux recueils de hadiths du Prophète.

    Boukhari vol. 4 livre 52, n° 176

    Rapporté par Abdoullah ibn Omar : l’Envoyé d’Allah a dit : « Vous (les musulmans) combattrez les juifs jusqu’à ce que certains d’entre eux se cachent derrière des pierres. Les pierres diront : “O serviteur d’Allah, il y a un juif caché derrière moi : aussi tue-le !” »

    Boukhari vol. 4 livre 52, n° 177

    Rapporté par Abou Houraira : l’Envoyé d’Allah a dit : « L’heure ne sera pas établie jusqu’à ce que vous combattiez les juifs, et la pierre derrière laquelle un juif se cachera dira : “O musulman, il y a un juif qui se cache derrière moi, aussi tue-le !” »

    Boukhari vol. 4 livre 56, n° 791

    Rapporté par Abdoullah ibn Omar : J’ai entendu l’Envoyé d’Allah dire : « Les juifs vous combattront, et la victoire vous sera donnée sur eux, de sorte qu’une pierre dira : « O musulman, il y a un juif derrière moi, tue-le ! »

    Muslim livre 41 n° 6981

    Ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Vous combattrez les juifs et cous les tuerez, jusqu’à ce que même une pierre dise : “Viens ici, musulman, il y a un juif, tue-le !” »

    Muslim livre 41 n° 6983

    Abdoullah ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Vous et les juifs combattront les uns contre les autres jusqu’à ce qu’une pierre dise : “Musulman, il y a un juif ici derrière moi, viens le tuer !” »

    Muslim livre 41 n° 6984

    Abdoullah ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Les juifs vous combattront et vous remporterez la victoire contre eux jusqu’à ce qu’une pierre dise : “Musulman, il y a ici un juif derrière moi, tue-le !” »

    Muslim livre 41 n° 6985

    Abou Houraira rapporte que l’Envoyé d’Allah a dit : « La dernière heure ne viendra pas sans que les musulmans aient combattu les juifs et que les musulmans les aient tués jusqu’à ce que les juifs se cachent eux-mêmes derrière une pierre ou un arbre et la pierre ou l’arbre dira : “Musulman, ou serviteur d’Allah, il y a un juif derrière moi, viens le tuer !” Mais l’arbre gharqad ne le dira pas, parce que c’est l’arbre des juifs. »

  • Ces impayables démocrates…

    Dans la circonscription Grand-Est, la liste socialiste n’a obtenu que 13,23% des voix. Ce qui ne lui donne qu’un seul élu : la tête de liste, Edouard Martin (le fameux syndicaliste de Florange).

    En deuxième position il y avait Catherine Trautmann. La non-réélection de cette socialiste sectaire et européiste de choc est vue comme une catastrophe, comme une impossibilité ontologique, par la gauche alsacienne. Au point que Roland Ries, l’actuel maire de Strasbourg, a… demandé à Edouard Martin de démissionner pour laisser la place à la Trautmann.

    Sic. Mais il y a pire. Nadine Morano, tête de liste UMP, va encore plus loin, et « dit à Edouard Martin que s’il avait un peu de dignité il devrait démissionner et laisser sa place à Mme Trautmann. »

    C’est-y pas beau, ça ?…

    Bien entendu, Edouard Martin n’a aucunement l’intention de démissionner. Le suffrage l’a élu, il est élu, et la place est vraiment trop bonne pour qu’on la laisse. C’est tout le problème des socialistes : ils ne peuvent pas donner à Edouard Martin une sinécure qui ressemble, même de loin, à celle du Parlement européen…

  • Un tweet historique de France 4

    Un exemple de commentaire impartial (faute de grammaire incluse) de la télévision publique française :

    France 4.jpg

    Ce tweet a été – quand même - rapidement effacé. Mais le fait est qu’il a existé.

    (Via FDesouche)

  • Politique d’abord

    Le score des listes « Force Vie » est tout simplement négligeable. C’est a priori surprenant, si l’on pense à la mobilisation de la Manif pour tous, ses suites et ses ramifications, d’autant que cette mobilisation se poursuit. Sauf, donc, dans les urnes. Du moins si l’on s’en tient aux listes qui étaient censées porter le message.

    C’est que, sans doute inconsciemment pour la plupart, les électeurs pro-vie et pro-famille ont réagi selon le principe maurrassien « politique d’abord ». Un principe qui, pour ces élections, avait une valeur toute particulière. En effet, comme je l’avais signalé, la politique de la vie et de la famille ne fait pas partie des compétences européennes en l’état actuel du traité. Par conséquent il ne sert à rien d’élire des députés européens spécifiquement pro-vie et pro-famille. Il y a bien les obsessionnelles résolutions subversives, mais pour s’y opposer il suffit d’avoir des députés… d’opposition. Comme les députés nationalistes et souverainistes, dont la mission est de faire progresser la perspective d’une Europe des patries. D’une Europe d’où sera écarté le spectre d’une dictature s’étendant aux questions de la vie et de la famille.

    (Au passage, ce scrutin confirme, pour ceux qui en doutaient encore, que Christine Boutin, comme je l’ai toujours su et dit quant à moi, ne représente rien. Comme quelques autres « personnalités » alibi, elle ne peut se faire élire que soutenue par l’UMP.)