Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La miséricorde

L’Eglise organisera à Rome du 2 au 6 avril, à l’occasion du troisième anniversaire de la mort de Jean-Paul II, un congrès sur la miséricorde, thème qui était cher au pape défunt.

Le « premier congrès apostolique mondial de la Miséricorde  » sera présidé par le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne.

Il pourrait se pencher sur cette anomalie qui ne paraît émouvoir personne : dans le psautier officiel de l’Eglise catholique latine, le mot misericordia apparaît 129 fois. Dans le psautier officiel de l’Eglise qui est en France, censé traduire le psautier latin, le mot miséricorde apparaît... deux fois.

Commentaires

  • A la suite des réformes des années 60-70 dans l'Eglise, beaucoup de mots ont disparus. Si l'on se base sur l'Institutio generalis, qui présentait le nouveau missel Paul VI, on s'aperçoit que de nombreux mots ont disparu. De plus, petite touche française, la traduction latin-français en a, si j'ose dire, remis une couche.

    Ansi, par exemple :

    Ange -> messager
    clémence -> bonté
    miséricorde -> tendresse
    benignité de Dieu -> amour
    propice -> affection

    On note, dans les quetre derniers exemples, la volonté de faire disparaître l'acte de rémission des péchés.

    De façon plus générale, ces erreurs, il conviendrait de dire plutôt ces malhonnêtetés de traduction tendent à présenter des dogmes amoindris (plus d'enfer, plus d'anges, plus de confessions des péchés, etc.) proches, comme par miracle, du protestantisme.

    Benoît XVI est au courant, depuis longtemps, de ces anomalies (parmi tant d'autres). Heureusement, il agit, peut-être pas assez vite aux yeux de certains, mais, lentement mais sûrement, la "réforme des réformes" se met en place.

    Prions pour lui.

  • Souhaitons que le pape agisse vite. Il n'a malheureusement plus toute la vie devant lui.

  • Je souhaite bien sûr que le pape actuel, que je reconnais comme légitime, revienne sur les erreurs modernistes.Mais Mrg Ratzinger était lui-même au Concile un moderniste et n'a pas renié ses convictions, même s'il aime la lturgie latine.Il est pourtant en son pouvoir (et de son devoir, si je peux me permettre ?) de célébrer seulement en privé comme en public le saint sacrifice de la messe de sa propre ordination qui contient en lui-même seul toutes les formulations contraires au vocabulaire "conciliaire" de l'Eglise égarée.
    Prions, comme il nous est demandé de le faire, pour la levée des excommunications touchant les évêques de la Tradition, autre étape nécessaire, après la semi-libérationde la messe (abusivement dite de rite "extraordinaire") au retour plein et entier de la catholicité vers la Mission sacrée de l'Eglise fondée par Notre Seigneur pour baptiseret enseigner toutes les nations dans la seule et unique vérité.

Les commentaires sont fermés.