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Liturgie - Page 523

  • Saint Polycarpe

    Le proconsul envoya son héraut au milieu du stade proclamer trois fois : "Polycarpe s’est déclaré chrétien."

    A ces paroles du héraut, toute la foule des païens et des Juifs, établis à Smyrne, avec un déchaînement de colère, se mit à pousser de grands cris : "Voilà le docteur de l’Asie, le père des chrétiens, le destructeur de nos dieux ; c’est lui qui enseigne tant de gens à ne pas sacrifier et à ne pas adorer." En disant cela, ils poussaient des cris et demandaient à l’asiarque Philippe de lâcher un lion sur Polycarpe. Celui-ci répondit qu’il n’en avait pas le droit, puisque les combats de bêtes étaient terminés.

    Alors il leur vint à l’esprit de crier tous ensemble : "Que Polycarpe soit brûlé vif !" Il fallait que s’accomplît la vision qui lui avait été montrée : pendant sa prière, voyant son oreiller en feu, il avait dit d’un ton prophétique aux fidèles qui étaient avec lui : "Je dois être brûlé vif."

    Alors les choses allèrent très vite, en moins de temps qu’il n’en fallait pour les dire : sur-le-champ la foule alla ramasser dans les ateliers et dans les bains du bois et des fagots, - les Juifs surtout y mettaient de l’ardeur, selon leur habitude.

    Quand le bûcher fut prêt, il déposa lui-même tous ses vêtements et détacha sa ceinture, puis il voulut se déchausser lui-même : il ne le faisait pas auparavant, parce que toujours les fidèles s’empressaient à qui le premier toucherait son corps : même avant son martyre, il était toujours entouré de respect à cause de la sainteté de sa vie.

    Aussitôt donc, on plaça autour de lui les matériaux préparés pour le bûcher ; comme on allait l’y clouer, il dit : "Laissez-moi ainsi : celui qui me donne la force de supporter le feu, me donnera aussi, même sans la protection de vos clous, de rester immobile sur le bûcher."

    On ne le cloua donc pas, mais on l’attacha. Les mains derrière le dos et attaché, il paraissait comme un bélier de choix pris d’un grand troupeau pour le sacrifice, un holocauste agréable préparé pour Dieu. Levant les yeux au ciel, il dit : "Seigneur, Dieu tout-puissant, Père de ton enfant bien-aimé, Jésus Christ, par qui nous avons reçu la connaissance de ton nom, Dieu des anges, des puissances, de toute la création, et de toute la race des justes qui vivent en ta présence, je te bénis pour m’avoir jugé digne de ce jour et de cette heure, de prendre part au nombre de tes martyrs, au calice de ton Christ, pour la résurrection de la vie éternelle de l’âme et du corps, dans l’incorruptibilité de l’Esprit saint. Avec eux, puissé-je être admis aujourd’hui en ta présence comme un sacrifice gras et agréable, comme tu l’avais préparé et manifesté d’avance, comme tu l’as réalisé, Dieu sans mensonge et véritable. Et c’est pourquoi pour toutes choses je te loue, je te bénis, je te glorifie, par le grand prêtre éternel et céleste Jésus Christ, ton enfant bien-aimé, par qui soit la gloire à toi avec lui et l’Esprit saint maintenant et dans les siècles à venir."

    Quand il eut fait monter cet Amen et achevé sa prière, les hommes du feu allumèrent le feu. Une grande flamme brilla, et nous vîmes une merveille, nous à qui il fut donné de le voir, et qui avions été gardés pour annoncer aux autres ces événements.

    Le feu présenta la forme d’une voûte, comme la voile d’un vaisseau gonflée par le vent, qui entourait comme d’un rempart le corps du martyr ; il était au milieu, non comme une chair qui brûle, mais comme un pain qui cuit, ou comme de l’or ou de l’argent brillant dans la fournaise. Et nous sentions un parfum pareil à une bouffée d’encens ou à quelque autre précieux aromate.

    A la fin, voyant que le feu ne pouvait consumer son corps, les impies ordonnèrent au confector d’aller le percer de son poignard. Quand il le fit, jaillit une quantité de sang qui éteignit le feu, et toute la foule s’étonna de voir une telle différence entre les incroyants et les élus.

    Parmi ceux-ci fut l’admirable martyr Polycarpe qui fut, en nos jours, un maître apostolique et prophétique, l’évêque de l’Église catholique de Smyrne ; toute parole qui est sortie de sa bouche s’est accomplie ou s’accomplira.

    Mais l’envieux, le jaloux, le mauvais, l’adversaire de la race des justes, voyant la grandeur de son témoignage et sa vie irréprochable dès le début, le voyant couronné de la couronne d’immortalité, et emportant une récompense incontestée, essaya de nous empêcher d’enlever son corps, bien que beaucoup d’entre nous voulussent le faire pour posséder sa sainte chair.

    Il suggéra donc à Nicétès, le père d’Hérode, le frère d’Akè, d’aller trouver le magistrat pour qu’il ne nous livre pas le corps : "Pour qu’ils n’aillent pas, dit-il, abandonner le crucifié et se mettre à rendre un culte à celui-ci. " Il disait cela à la suggestion insistante des Juifs, qui nous avaient surveillés quand nous voulions retirer le corps du feu. Ils ignoraient que nous ne pourrons jamais ni abandonner le Christ qui a souffert pour le salut de tous ceux qui sont sauvés dans le monde, lui l’innocent pour les pécheurs, - ni rendre un culte à un autre.

    Car lui, nous l’adorons, parce qu’il est le fils de Dieu ; quant aux martyrs, nous les aimons comme disciples et imitateurs du Seigneur, et c’est juste, à cause de leur dévotion incomparable envers leur roi et maître ; puissions-nous, nous aussi, être leurs compagnons et leurs condisciples.

    Le centurion, voyant la querelle suscitée par les Juifs, exposa le corps au milieu et le fit brûler comme c’était l’usage.

    Ainsi, nous pûmes plus tard recueillir ses ossements plus précieux que des pierres de grand prix et plus précieux que l’or, pour les déposer en un lieu convenable.

    C’est là, autant que possible que le Seigneur nous donnera de nous réunir dans l’allégresse et la joie, pour célébrer l’anniversaire de son martyre, de sa naissance, en mémoire de ceux qui ont combattu avant nous, et pour exercer et préparer ceux qui doivent combattre à l’avenir.

    (Extrait de la Lettre de l’Eglise de Smyrne)

  • La conversion de saint Paul

    Iamdudum Saulus, procerum praecepta secutus,
    Cum Domino patrias vellet praeponere leges,
    Abnueret sanctos Christum laudasse prophetas,
    Caedibus adsiduis cuperet discerpere plebem,
    Cum lacerat sanctae matris pia foedera coecus,
    Post tenebras verum meruit cognoscere lumen,
    Temptatus sensit possit quid gloria, Christi.
    Auribus ut Domini vocem lucemque recepit,
    Composuit mores Christi praecepta secutus.
    Mutato placuit postquam de nomine Paulus,
    Mira fides rerum ; subito trans aethera vectus,
    Noscere promeruit possent quid praemia vitae.
    Conscendit raptus martyr penetralia Christi,
    Tertio, lux caeli tenuit paradisus euntem ;
    Conloquiis Domini fruitur, secreta reservat,
    Gentibus ac populis iussus praedicere vera,
    Profundum penetrare maris noctemque diemque
    Visere, cui magnum satis est vixisse latentem.
    Verbera, vincla, famem, lapides, rabiemque ferarum,
    Carceris inluviem, virgas, tormenta, catenas,
    Naufragium, lachrymas, serpentis dira venena,
    Stigmata non timuit portare in corpore Christi.
    Credentes docuit possent quo vincere mortem.
    Dignus amore Dei, vivit per saecla magister,
    Versibus his breviter, fateor, sanctissime Doctor
    Paule, tuos Damasus, valut, monstrare triumphos.

    Jadis Saul, fidèle aux maximes des anciens,
    Préférant au Seigneur les lois de sa nation,
    Méconnaissant le témoignage des saints prophètes au Christ,
    S’acharnait à poursuivre et détruire son peuple,
    Déchirant, l’aveugle, la douce unité de notre sainte Mère.
    Au sortir des ténèbres, il a connu la vraie lumière :
    Il a su par expérience ce que peut la gloire du Christ.
    Ayant entendu la voix du Seigneur et reçu la clarté,
    Il a réformé sa vie, docile aux préceptes du Christ.
    Changé même en son nom, Paul lui fut agréable.
    Chose admirable et vraie : élevé au-dessus des cieux,
    Il lui fut donné de savoir ce qu’est la récompense de vie.
    Le futur martyr est enlevé jusqu’au sanctuaire du Christ,
    Il atteint dans le paradis les splendeurs du troisième ciel,
    Admis aux entretiens du Seigneur, il en garde le secret.
    Aux nations, aux peuples, il reçoit l’ordre de prêcher la vérité.
    Il pénètre au fond des mers, y passe une nuit et un jour :
    Mais il lui suffisait d’avoir vu Celui qui est caché.
    Coups, chaînes, faim, lapidation, fureur des bêtes,
    Horreur des prisons, verges, tourments et fers,
    Naufrage, pleurs, serpent au venin redouté,
    Il n’a pas craint de porter tous ces stigmates du Christ,
    Enseignant aux croyants l’art de vaincre la mort.
    Digne de l’amour de Dieu, le Maître vit à jamais.
    En ces vers j’ai brièvement, c’est vrai, très saint Docteur,
    O Paul, j’ai voulu, moi Damase, célébrer tes triomphes.

    Saint Damase, pape, Epigrammes. (Texte et traduction dans le Liber Sacramentorum du bienheureux cardinal Schuster)

  • Première espagnole

    Pour la première fois depuis la promulgation du motu proprio Summorum Pontificum un évêque espagnol a célébré la messe dans la forme extraordinaire du rite romain : Mgr Manuel Ureña Pastor, archevêque de Saragosse, a célébré un Requiem dans l’église d’Epila (la musique était celle du Requiem de Mariano Rodriguez de Ledesma, composé pour les funérailles de la reine en 1820).

  • 3e dimanche après l’Epiphanie

    La messe de ce dimanche est toujours dans la lumière de l’Epiphanie, sous son aspect de l’affirmation de la royauté du Christ et du salut apporté aux nations. « Les nations craignent votre nom, Seigneur, et tous les rois de la terre votre gloire. Parce que le Seigneur a bâti Sion et qu’il sera vu dans sa majesté. Le Seigneur est roi : que la terre tressaille de joie, que toutes les îles se réjouissent » (graduel et alléluia). Et l’évangile raconte la guérison d’un païen, car « beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident » au festin du royaume des cieux ».

    On y trouve une insistance sur la puissance de ce roi, qui, d’un seul mot, guérit à distance. Elle est soulignée par l’offertoire : « La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la droite du Seigneur m’a exalté. Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur. »

  • Une erreur fatale

    Dans une interview du cardinal Domenico Bartolucci :

    Après le Concile Vatican II, le latin a été mis de côté, et ce fut une erreur fatale. Avec la promulgation du Missel de 1970, les textes millénaires du propre ont été éliminés, et l'espace pour les chants de l’ordinaire très réduit, pour permettre l'introduction des langues vernaculaires. Il me semble évident que, depuis lors, la musique sacrée et les scholae cantorum ont été définitivement mises à l'écart de la liturgie, en dépit des recommandations de la "Constitutio de Sacra Liturgia" de 63 et du motu proprio "Sacram Liturgiam" de 64, dans lequel le Grégorien est qualifié de "chant de la liturgie romaine".

    Sur la participation active :

    Avant ces "aggiornamenti", le peuple chantait à pleine voix pendant les vêpres, le Chemin de Croix, les messes solennelles, les processions. Il chantait en latin, la langue universelle de l'Eglise. Durant les liturgie des défunts, tous entonnaient le Libera me, Domine , In Paradisum , le De Profundis . Tous répondaien au Te Deum , au Veni Creator , au Credo . Aujourd'hui, les chansonnettes se sont multipliées. Il y en a tellement que très peu de gens les connaissent, et que presque personne ne les chante.

  • Saints Vincent et Anastase

    Anastase était un moine de Perse. Il avait, à Césarée de Palestine, souffert une grande quantité de tourments ; en prison, il avait aussi été battu de fouets et verges. Ensuite, le roi de Perse, Chosroas, le fit de nouveau tourmenter de diverses manières et enfin décapiter. Ses soixante-dix compagnons avaient été auparavant noyés dans les flots, si bien qu’ils le précédèrent dans le martyre. Sa tête fut plus tard apportée à Rome ainsi qu’une image de lui qui jouit d’un culte universel. Devant cette image, les mauvais Esprits s’enfuyaient et les malades étaient délivrés de leurs souffrances. Ces effets ont été attestés par les Actes du second concile de Nicée.

    Martyrologe

    De même que saint Fabien et saint Sébastien, avant-hier, saint Vincent et saint Anastase n’ont rien en commun hors la foi et le martyre.

  • Sainte Agnès

    Dom Pius Parsch avait composé une Passion de sainte Agnès d’après les antiennes et répons de la fête, joyaux de la liturgie latine :

    Comme la jeune Agnès, âgée de treize ans, revenait de l’école, elle rencontra le fils du préfet de la ville, Symphronius, qui s’éprit d’amour pour elle. Pour la gagner, il voulut lui offrir des joyaux précieux, mais Agnès le repoussa : « Loin de moi, nourriture de mort, car je possède déjà un autre fiancé » (2e A. I. N.). « Avec son anneau, mon Seigneur Jésus-Christ m’a fiancée à lui et il m’a parée de la couronne de fiancée » (3e A. Laud.). « Il a entouré ma main droite et mon cou de pierres précieuses et m’a donné des boucles d’oreilles avec des perles sans prix, il m’a parée de beaux brillants » (2e Rép.). « Il m’a donné une ceinture brochée d’or, et m’a parée de bijoux inestimables » (4e A). « J’ai reçu du miel et du lait de sa bouche et son sang a rougi mes joues » (5e A.). « J’aime le Christ dans la chambre duquel j’entrerai, dont la Mère est vierge, dont le Père ne connaît pas de femme, dont la musique me fait entendre d’aimables chants. Quand je l’aime, je reste chaste, quand je le touche je reste pure, quand je le reçois je reste vierge. Son corps est déjà uni à mon corps et son sang a rougi mes joues. Je lui suis fiancée, à lui que les anges servent, dont le soleil et la lune admirent la beauté. A lui seul je garde ma foi, à lui je me donne de tout mon cœur. » Irrité de voir repousser ses avances, le fils du préfet de la ville dénonça Agnès à son père. Celui-ci la menaça de l’envoyer dans une maison de débauche, mais Agnès répondit : « J’ai à mon côté un ange qui me protège, un ange de Dieu » ( 2e Ant. Laud.). « Quand Agnès entra dans la maison de débauche, elle trouva l’ange du Seigneur prêt à la défendre » (1ère Ant. Laud.). Une lumière l’environna et aveugla tous ceux qui voulurent s’approcher d’elle. Un autre juge la condamna au bûcher, parce que les prêtres païens l’accusaient de sorcellerie. Sainte Agnès pria au milieu des flammes : « Je te supplie, Père tout-puissant, adorable et vénérable, par ton saint Fils j’ai échappé aux menaces d’un tyran impie et j’ai foulé d’un pied sans souillure les immondices du péché, voici maintenant que je viens vers toi que j’ai aimé, que j’ai cherché, que j’ai toujours désiré. » Elle remercie : « Tout-Puissant, adorable, vénérable, redoutable, je te loue, car par ton adorable Fils, j’ai échappé aux menaces des hommes impies et j’ai passé, sans me souiller les pieds, à travers les immondices de Satan. Je te confesse avec mes lèvres et je te désire de tout mon cœur et de toutes mes forces. » Alors les flammes s’éteignent : “Je te loue car, par ton Fils, le feu s’est éteint autour de moi » (4e Ant. Laud.). Maintenant elle soupire après son union avec le Christ : « Voici que ce que je désirais ardemment, je le contemple, ce que j’espérais, je l’ai déjà reçu, je suis unie dans le ciel avec Celui que j’ai aimé de tout mon cœur. » Son vœu fut exaucé, le juge la fit décapiter par l’épée.

  • Saint Fabien

    Lettre de saint Cyprien, évêque de Carthage, aux prêtres et aux diacres de Rome, après le martyre du pape saint Fabien :

    Le bruit courait ici, mes très chers frères, que l'homme excellent qui était mon collègue dans l'épiscopat, avait quitté ce monde. C'était un bruit vague et l'on ne savait à quoi s'en tenir, lorsque j'ai reçu la lettre que vous m'avez envoyée par le sous-diacre Crementius pour m'informer en détail de sa fin glorieuse. Je me suis grandement réjoui de ce qu'une administration aussi irréprochable que la sienne avait eu également un couronnement honorable. Je vous félicite aussi, vivement, de rendre à sa mémoire un si unanime et si glorieux témoignage. Nous avons su par vous des détails qui, tout à la fois et vous honorent dans votre chef, et nous offrent, à nous, un exemple de foi et de vertu. Autant la défaillance d'un chef peut entraîner par sa funeste influence la chute de ceux qui le suivent, autant est utile et salutaire la fermeté de la foi par laquelle il se montre digne d'être imité par les frères. (…)

  • Paratum cor meum

    R. Paratum cor meum Deus, paratum cor meum: * Cantabo, et psalmum dicam Domino.
    V. Exsurge gloria mea, exsurge psalterium et cithara, exsurgam diluculo.
    R. Cantabo, et psalmum dicam Domino.

    Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt : je chanterai et je dirai des psaumes au Seigneur. Lève-toi, ma gloire, levez-vous, psaltérion et cithare, je me lèverai de bon matin. Je chanterai et je dirai des psaumes au Seigneur.

    Répons des matines (psaume 56)

  • Sainte Prisque

    La fête de la martyre sainte Prisque, dont une des plus anciennes basiliques de Rome porte le nom, est devenue une simple mémoire en 1547 quand le pape Paul IV institua au même jour la fête de la Chaire de Pierre. En 1960 cette fête fut supprimée mais sainte Prisque resta une mémoire (dont on peut célébrer la messe).

    Da, quæsumus, omnipotens Deus : ut, qui beatæ Priscæ Virginis et Martyris tuæ natalitia colimus ; et annua sollemnitate lætemur, et tantæ fidei proficiamus exemplo. Per Dominum…

    Faites, Seigneur, que célébrant en ce jour la naissance au ciel de votre bienheureuse vierge, la martyre Prisque, nous n’en fêtions pas seulement l’annuelle solennité, mais que nous profitions aussi de l’exemple d’une foi si inébranlable.