Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sainte Agnès

Dom Pius Parsch avait composé une Passion de sainte Agnès d’après les antiennes et répons de la fête, joyaux de la liturgie latine :

Comme la jeune Agnès, âgée de treize ans, revenait de l’école, elle rencontra le fils du préfet de la ville, Symphronius, qui s’éprit d’amour pour elle. Pour la gagner, il voulut lui offrir des joyaux précieux, mais Agnès le repoussa : « Loin de moi, nourriture de mort, car je possède déjà un autre fiancé » (2e A. I. N.). « Avec son anneau, mon Seigneur Jésus-Christ m’a fiancée à lui et il m’a parée de la couronne de fiancée » (3e A. Laud.). « Il a entouré ma main droite et mon cou de pierres précieuses et m’a donné des boucles d’oreilles avec des perles sans prix, il m’a parée de beaux brillants » (2e Rép.). « Il m’a donné une ceinture brochée d’or, et m’a parée de bijoux inestimables » (4e A). « J’ai reçu du miel et du lait de sa bouche et son sang a rougi mes joues » (5e A.). « J’aime le Christ dans la chambre duquel j’entrerai, dont la Mère est vierge, dont le Père ne connaît pas de femme, dont la musique me fait entendre d’aimables chants. Quand je l’aime, je reste chaste, quand je le touche je reste pure, quand je le reçois je reste vierge. Son corps est déjà uni à mon corps et son sang a rougi mes joues. Je lui suis fiancée, à lui que les anges servent, dont le soleil et la lune admirent la beauté. A lui seul je garde ma foi, à lui je me donne de tout mon cœur. » Irrité de voir repousser ses avances, le fils du préfet de la ville dénonça Agnès à son père. Celui-ci la menaça de l’envoyer dans une maison de débauche, mais Agnès répondit : « J’ai à mon côté un ange qui me protège, un ange de Dieu » ( 2e Ant. Laud.). « Quand Agnès entra dans la maison de débauche, elle trouva l’ange du Seigneur prêt à la défendre » (1ère Ant. Laud.). Une lumière l’environna et aveugla tous ceux qui voulurent s’approcher d’elle. Un autre juge la condamna au bûcher, parce que les prêtres païens l’accusaient de sorcellerie. Sainte Agnès pria au milieu des flammes : « Je te supplie, Père tout-puissant, adorable et vénérable, par ton saint Fils j’ai échappé aux menaces d’un tyran impie et j’ai foulé d’un pied sans souillure les immondices du péché, voici maintenant que je viens vers toi que j’ai aimé, que j’ai cherché, que j’ai toujours désiré. » Elle remercie : « Tout-Puissant, adorable, vénérable, redoutable, je te loue, car par ton adorable Fils, j’ai échappé aux menaces des hommes impies et j’ai passé, sans me souiller les pieds, à travers les immondices de Satan. Je te confesse avec mes lèvres et je te désire de tout mon cœur et de toutes mes forces. » Alors les flammes s’éteignent : “Je te loue car, par ton Fils, le feu s’est éteint autour de moi » (4e Ant. Laud.). Maintenant elle soupire après son union avec le Christ : « Voici que ce que je désirais ardemment, je le contemple, ce que j’espérais, je l’ai déjà reçu, je suis unie dans le ciel avec Celui que j’ai aimé de tout mon cœur. » Son vœu fut exaucé, le juge la fit décapiter par l’épée.

Les commentaires sont fermés.