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Liturgie - Page 522

  • Sainte Agathe

    La Passion de sainte Agathe, par Dom Pius Parsch, d’après les antiennes et répons de la fête, eux-mêmes repris des Actes de son martyre (aujourd’hui considérés comme apocryphes, naturellement).

    Agathe était une jeune fille distinguée de Sicile. Le gouverneur Quintianus s’éprit pour elle d’un violent amour, mais il fut repoussé. Il la fit alors arrêter comme chrétienne et conduire devant son tribunal. Aux questions sur son origine elle répondit : « Je suis noble et issue d’une famille distinguée comme toute ma parenté en témoigne »

    (1ère Ant. 1er Noct.) A la question du juge qui lui demandait pourquoi elle menait la vie d’esclave des chrétiens, elle répondit : « Je suis une servante du Christ et c’est pourquoi j’ai l’extérieur d’une esclave, mais la plus grande noblesse est d’être esclave du Christ (2. et 3. Ant. 1er Noct.) Le gouverneur la menaça des plus terribles supplices si elle refusait d’abandonner le Christ. La sainte lui répondit : « Si tu me menaces des bêtes féroces, sache qu’au nom du Christ elles s’apaiseront, si tu veux employer le feu, alors les anges feront tomber pour moi, du ciel, une rosée bien (I. et 2. Ant. 2e Noct). Après avoir été torturée « Agathe s’en alla rayonnante de joie et la tête haute, dans sa prison, comme si elle avait été invitée à un festin, et elle recommanda son agonie au Seigneur dans la prière » (3. Ant. 2e Noct).

    Le jour suivant, elle fut de nouveau amenée devant le juge et lui dit : « Si tu n’ordonnes pas que mon corps soit déchiré par les bourreaux, mon âme ne pourra pas entrer au Paradis avec les martyrs » (I. Ant. 3e Noct.). Elle fut étendue sur le chevalet, on la brûla avec un fer rouge et on lui arracha les seins. Dans cette torture, elle priait ainsi : « Par amour pour la chasteté, j’ai été suspendue sur le chevalet, assiste-moi, Seigneur mon Dieu, dans la torture de mes seins » (2. Ant. 3e Noct, ). Agathe reprocha au gouverneur sa cruauté : « Impie, cruel et infâme tyran, tu n’as pas honte d’enlever à une femme ce avec quoi ta mère t’allaita ! » (I. Rép.).

    De retour dans sa prison, elle pria ainsi : « Tu as vu, Seigneur, mon combat, comme j’ai combattu sur le champ de bataille, mais parce que je n’ai pas voulu obéir aux ordres des princes, j’ai été torturée dans mes seins » (3. Ant. 3e Noct.). Dans la nuit, lui apparut un vénérable vieillard, l’Apôtre Pierre, avec des remèdes. Agathe, dans sa délicate pudeur, ne voulut pas lui montrer les plaies de son corPs. « Je suis l’Apôtre du Christ, n’aie pas de doute à mon sujet, ma fille » (I. Ant. Laud.). « Je n’ai jamais employé pour mon corps de médecine terrestre, mais je m’en rapporte à Notre Seigneur Jésus-Christ qui, par sa parole, renouvelle toutes choses » (2. Ant. Laud.). Elle fut complètement guérie par saint Pierre : « Je te loue, Père de mon Seigneur Jésus-Christ, de ce que par ton Apôtre tu m’as restitué mes seins » (4. Ant. Laud.). Une lumière éclaira le cachot toute la nuit, si bien que les gardiens, effrayés, s’enfuirent. Ses compagnons de captivité l’exhortaient à fuir, mais elle refusa : « Je veux, maintenant qu’un secours m’a été accordé par le Seigneur, persister dans la confession de Celui qui m’a guérie et m’a apporté de la consolation » (4. Rép.). Quatre jours après, elle fut de nouveau amenée devant le juge. Celui-ci fut étonné de sa guérison. A la sommation d’adorer les idoles, elle répondit par une nouvelle profession de foi au Christ. Alors, le gouverneur la fit rouler sur des tessons et des charbons ardents. A ce moment, toute la ville fut ébranlée par un tremblement de terre. Deux murailles s’écroulèrent et ensevelirent sous leurs débris deux amis du gouverneur. Celui-ci, craignant un soulèvement populaire, fit ramener Agathe à demi-morte dans sa prison. Là, elle récita sa prière de mort : « La bienheureuse Agathe, debout dans sa prison, les bras étendus, priait le Seigneur : Seigneur Jésus-Christ, bon Maître, je te remercie de ce que tu m’as accordé la victoire sur les tortures du bourreau. Fais, Seigneur, que je parvienne heureusement à ta gloire immortelle. » Puis elle mourut.

  • Saint André Corsini

    Ça aide de faire partie d’une des plus grandes familles italiennes pour être canonisé… Les Corsini sont l’une des grandes familles de Florence (et l'une des rares à avoir conservé son patrimoine, dont ses palais). En 1360, André Corsini est nommé évêque de Fiesole. Deux ans plus tard, son cousin Pierre est nommé évêque de Florence, et il deviendra cardinal. Au XVIIe siècle il y aura un autre cardinal Corsini, et surtout, au siècle suivant, un pape, Clément XII (Laurent Corsini), qui donne à son neveu Bartholomée le titre de prince de Sismano (que porte toujours l’aîné de la famille) et fait de deux autres neveux des cardinaux, qui vont gouverner l’Eglise pendant sa vieillesse. Clément XII élève au rite double la fête de saint André Corsini (qui avait été introduite dans le missel par Alexandre VII qui créa cardinal Neri Corsini…).

    Bon, ça n’empêche pas André Corsini d’être authentiquement un saint. D’abord dans l’ordre des Carmes, dont il avait pris l’habit très jeune (et il fut naturellement bombardé prieur des Carmes de Toscane dès la fin de ses études). Il était connu pour sa vie austère, son souci des pauvres, et ses miracles. Lorsqu’il fut nommé évêque de Fiesole, il alla se cacher. Découvert par un enfant, il se résolut à accepter l’épiscopat. Il mourut 12 ans plus tard, le jour de l’Epiphanie.

  • Gaudebunt labia mea

    R. Gaudebunt labia mea cum cantavero tibi: * Et anima mea, quam redemisti, Domine.
    V. Sed et lingua mea meditabitur justitiam tuam, tota die laudem tuam.
    R. Et anima mea, quam redemisti, Domine.

    Mes lèvres se réjouiront quand je te chanterai, et mon âme, que tu as rachetée, Seigneur. Et aussi ma langue méditera ta justice, et tout le jour ta louange.

    (Toutes les expressions de ce répons des matines de ce jour viennent du psaume 70.)

  • Purification de la Très Sainte Vierge

    Adorna thalamum tuum Sion et suscipe Regem Christum : amplectere Mariam, quæ est cælestis porta : ipsa enim portat Regem gloriæ novi luminis : subsistit Virgo, adducens manibus Filium ante luciferum genitum : quem accipiens Simeon in ulnas suas, prædicavit populis Dominum eum esse vitæ et mortis et Salvatorem mundi.

    Orne, ô Sion, ta demeure, et accueille le Christ Roi ; embrasse Marie, qui est la porte du ciel ; car elle porte le Roi de la gloire de la lumière nouvelle. La Vierge s’arrête, offrant de ses mains le Fils engendré avant l’étoile du matin. Siméon, le prenant entre ses bras, annonce aux peuples qu’il est le Maître de la vie et de la mort, et le Sauveur du monde.

    Cette antienne de la procession des cierges vient des vêpres de la liturgie byzantine de ce jour, appelée Hypapante (la Rencontre du Christ avec son peuple) : « Orne ta chambre nuptiale, Sion, et reçois le Christ-Roi : embrasse Marie, la porte du ciel, car elle apparaît semblable au trône des Chérubins. Elle porte le Roi de gloire. La vierge est une nuée de lumière portant dans sa chair son Fils né avant l’étoile du matin… »

  • Saint Ignace d’Antioche

    La messe a été composée spécialement pour saint Ignace et reflète sa vie. La marque caractéristique de sa vie est l’ardent amour de la Croix, c’est pourquoi la plupart des textes de la messe parlent de l’amour pour le Christ. Dès l’Introït, nous nous chargeons joyeusement de la Croix ou plutôt nous prenons place sur la Croix avec le Christ. L’Épître est le sublime passage de la lettre aux Romains, où saint Paul proclame son amour pour le Christ : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? Les tribulations, le besoin, la faim, la nudité, le danger, la persécution ou le glaive ? » Quel bel accent a le verset de l’Alléluia : « Avec le Christ, je suis attaché à la Croix, c’est pourquoi ce n’est plus moi qui vis mais le Christ qui vit en moi ! » Cette belle parole est encadrée par l’Alléluia. Mais ce qu’il y a de plus beau dans la messe, c’est l’image du grain de froment. Cette image se retrouve dans toute la messe, dans l’Évangile comme parabole, à l’Offrande sous l’aspect de l’hostie faite de pur froment, à la Communion dans les paroles même de saint Ignace. A l’Évangile, c’est tout d’abord le Christ qui est le grain de froment. On lit dans le bréviaire d’aujourd’hui : « Le Seigneur Jésus était lui-même le grain de froment qui devait mourir et se multiplier, mourir par l’incrédulité des Juifs, se multiplier par la foi des peuples. Et il nous exhorte tous à marcher sur les traces de sa Passion. Celui qui aime sa vie la perdra » (Saint Augustin). Par la mort de ce grain de froment s’est produit un gros épi (le corps mystique, l’Église). Chaque chrétien à son tour devient un grain de froment qui mûrit et en même temps est moulu dans le martyre. Nous aussi, nous sommes ce grain de froment. A la Communion, la parole de saint Ignace : je suis le froment du Christ, s’applique non seulement au saint martyr, mais à nous aussi. Chacun de nous doit être moulu. Qu’est-ce qui sera pour nous la dent des bêtes ? Seront-ce les persécutions, les souffrances, les hommes ? Il est certain que le grain de froment doit mourir, soit qu’il soit enfoui en terre pour devenir un nouveau germe, soit qu’il soit moulu pour devenir du pain. Telle est notre tâche dans la vie : mourir au monde, à la chair, à l’homme inférieur.

    Dom Pius Parsch

    NB. On trouvera ici la traduction des sept lettres de saint Ignace.

  • Saint Jean Bosco

    Un si grand esprit d’initiative est le fruit d’une très grande intériorité. Sa stature de saint le situe, avec originalité, parmi les grands fondateurs d’Instituts religieux dans l’Eglise. Il excelle sous de nombreux aspects : il est l’initiateur d’une véritable école de spiritualité apostolique, nouvelle et attirante ; il est le promoteur d’une dévotion spéciale à Marie, Auxiliatrice des chrétiens et Mère de l’Eglise ; il est, en outre le témoin d’un sens de l’Eglise loyal et courageux, qu’il montre lors de médiations délicates dans les relations, alors difficiles, entre l’Eglise et l’Etat ; il est l’apôtre réaliste et pratique, ouvert aux apports de nouvelles découvertes ; il est l’organisateur zélé des missions, dans un esprit vraiment catholique ; il donne, d’une manière insigne, l’exemple de l’amour préférentiel pour les jeunes, spécialement pour les plus pauvres, pour le bien de l’Eglise et de la société ; il est enfin le maître qui possède une méthode pédagogique efficace et géniale, qu’il nous a laissée comme un don précieux à conserver et à développer.

    Il me plaît à souligner dans cette Lettre que Jean Bosco a réalisé sa sainteté personnelle par un engagement éducatif vécu avec zèle et ferveur apostolique, et qu’il a su proposer en même temps la sainteté comme un objectif concret de sa pédagogie. Précisément, cette symbiose entre "éducation" et "sainteté" est l’aspect qui caractérise sa figure. Il est un "éducateur saint" ; il suit les traces d’un "saint modèle", François de Sales ; il est le disciple d’un "maître spirituel saint", Joseph Cafasso ; et il sait former parmi ses jeunes un "élève saint", Dominique Savio.

    Jean-Paul II, extrait de la Lettre Juvenum Patris, 31 janvier 1988.

  • 4e dimanche après l’Epiphanie

    L’évangile est celui de la tempête apaisée. Peu après, Jésus répondra aux pharisiens qui lui demandent un signe pour le reconnaître comme le Messie : « Il ne vous sera pas donné d’autre signe que le signe de Jonas le prophète. »

    Jonas apaisa la tempête en se faisant jeter par dessus bord, et il passa trois jours et trois nuits dans la nuit d’un gros poisson.

    Cette tempête apaisée est déjà le « signe de Jonas ». Elle est à la fois une épiphanie : une manifestation de Jésus comme Dieu qui commande aux éléments, et une prophétie de la Passion et de la Résurrection : ce Jésus qui s’endort dans la tempête déchaînée contre lui et ses disciples va se « réveiller » le troisième jour et établir la « grande tranquillité » du salut.

    Désormais, dans toute tempête, qui ne manque jamais dans la vie de ce monde, le chrétien saura que son Sauveur ne l’abandonne jamais, même s’il paraît dormir.

  • Saint François de Sales

    Lettre à sainte Jeanne de Chantal, au matin de Noël (l’influence de saint Bernard est manifeste, notamment dans le premier paragraphe).

    Hé, vrai Jésus ! que cette nuit est douce, ma très chère fille ! Les cieux, chante l’Église, distillent de toutes parts le miel ; et moi, je pense que ces divins Anges, qui résonnent en l’air leur admirable cantique, viennent pour recueillir ce miel céleste sur les lis où il se trouve, sur la poitrine de la très douce Vierge et de saint Joseph. J’ai peur, ma chère fille, que ces divins Esprits ne se méprennent entre le lait qui sort des mamelles virginales, et le miel du ciel qui est abouché sur ces mamelles. Quelle douceur de voir le miel sucer le lait !

    Mais je vous prie, ma chère fille, ne suis-je pas si ambitieux que de penser que nos bons Anges, de vous et de moi, se trouvèrent en la chère troupe de musiciens célestes qui chantèrent en cette nuit ? O Dieu ! s’il leur plaisait d’entonner derechef, aux oreilles de notre cœur, cette même céleste chanson, quelle joie ! quelle jubilation ! Je les en supplie, afin que gloire soit au ciel, et en terre paix aux cœurs de bonne volonté.

    Revenant donc d’entre les sacrés Mystères, je donne ainsi le bonjour à ma chère fille : car je crois que les pasteurs encore, après avoir adoré le céleste poupon que le ciel même leur avait annoncé, se reposèrent un peu. Mais, ô Dieu ! que de suavité, comme je pense, à leur sommeil ! Il leur était avis qu’ils oyaient toujours la sacrée mélodie des Anges qui les avaient salués si excellemment de leur cantique, et qu’ils voyaient toujours le cher Enfant et la Mère qu’ils avaient visités.

    Que donnerions-nous à notre petit Roi, que nous n’ayons reçu de lui et de sa divine libéralité ? Or sus, je lui donnerai donc, à la sainte Grand’Messe, la très uniquement fille bien-aimée qu’il m’a donnée. Hé ! Sauveur de nos âmes, rendez-la toute d’or en charité, toute de myrrhe en mortification, toute d’encens en oraison ; et puis recevez-la entre les bras de votre sainte protection ; et que votre cœur dise au sien : Je suis ton salut aux siècles des siècles.

  • Saint Pierre Nolasque

    Saint Pierre Nolasque fonda l’Ordre de la Merci pour le rachat des captifs. Un jour qu’il priait, la sainte Vierge lui apparut (1228) et lui déclara qu’il serait très agréable à son divin Fils et à elle, qu’il fondât un Ordre en son honneur pour le rachat des chrétiens, de l’esclavage des infidèles. Saint Pierre obéit et fonda avec saint Raymond de Pegnafort et Jacques Ier, roi d’Aragon, l’Ordre de Notre-Dame de la Merci pour le rachat des captifs. On imposa aux membres de cet Ordre un quatrième vœu, celui de rester eux-mêmes captifs des païens si le rachat des chrétiens l’exigeait. Pierre mourut avec ces paroles du psaume sur les lèvres : « Il a envoyé la rédemption à son peuple. »*

    La délivrance des chrétiens captifs est une image de la délivrance des chaînes du démon, de l’« esclavage du péché » (Jean VIII, 34). Assurément le baptême nous a délivrés de l’empire du démon (rappelons-nous les nombreux exorcismes que comporte le rite du baptême), cependant, tant que nous vivons, nous portons des chaînes spirituelles par notre attachement au péché et notre inclination au mal. La véritable liberté ne se trouvera que dans la patrie céleste. Quel bonheur ce dut être, pour les pauvres chrétiens captifs, de revoir leur patrie et de recouvrer la liberté tant désirée, après avoir désespéré déjà de sortir d’esclavage. Il en est de même pour nous : ce n’est que lorsque nous serons arrivés dans notre patrie céleste, que nous jouirons de la pleine liberté. Cette « liberté des enfants de Dieu » nous devons nous efforcer de la conquérir de plus en plus, en nous rendant maîtres de l’homme inférieur : l’esprit doit dominer sur la chair. « La vérité vous rendra libres. »

    Dom Pius Parsch

    * Rédemption vient de redemptum, qui veut dire racheté, en parlant particulièrement d’un captif, d’un esclave, donc délivré.

  • Saint Jean Chrysostome

    La fête de saint Jean Chrysostome dans le calendrier romain aujourd’hui assume une signification spéciale et démontre comment la primauté pontificale représente une source de bien et une garantie de liberté pour toute l’Église catholique. Jean, vaincu par ses adversaires et déposé de son siège, selon le jugement des évêques inféodés à la Cour, en appela à la Chaire apostolique. Le pape Innocent Ier prit immédiatement la défense du persécuté, annula l’injuste sentence et, après la mort de Chrysostome, exigea de ses adversaires, comme condition de communion avec le Siège pontifical, que son nom serait de nouveau inséré dans les diptyques épiscopaux, ce qui, dans les formes juridiques de l’époque, était comme une canonisation. Aujourd’hui les Orientaux ont trop facilement oublié l’œuvre de l’Église romaine et les luttes soutenues jadis par les papes pour défendre précisément l’orthodoxie et la renommée de leurs plus grands docteurs, tels que Basile, Athanase, Jean Chrysostome, etc. Mais on ne change pas l’histoire, et elle démontre que, pour l’Orient surtout, l’exercice de la Primauté pontificale a été dans l’antiquité la garantie des premiers conciles œcuméniques et l’ancre du salut, que, dans le naufrage qui menaçait déjà les malheureuses Églises orientales, saisissaient avec confiance ces champions de l’orthodoxie catholique.

    Bienheureux cardinal Schuster

    (J'avais publié l'an dernier une lettre de saint Jean Chrysostome au pape Innocent.)